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 Qui sème le vent ne redoute pas l'ouragan. — William

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William K. Standford
William K. Standford
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CHANSON DU MOMENT : Foster the People - Pumped up Kicks
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MessageSujet: Re: Qui sème le vent ne redoute pas l'ouragan. — William   Qui sème le vent ne redoute pas l'ouragan. — William - Page 2 EmptyVen 8 Aoû - 18:23



Qui sème le vent ne redoute pas l'ouragan

William était conscient de la chance qu’il a avait de pouvoir se réveiller chaque matin aux côtés de Gillian. Il lui arrivait parfois de rester de longues minutes à la contempler le matin, de caresser tendrement ses cheveux jusqu’à ce que la lumière du soleil finisse par réveiller la belle endormie. Il laissait émerger doucement avant de poser ses lèvres sur les siennes pour le premier baiser de la journée. Elle venait alors se blottir contre lui et il l’enlaçait tendrement par la taille. Jamais Will n’avait trouvé ses matins aussi agréables que depuis qu’il était avec elle, même ceux qui étaient troublés par la sonnerie du réveil les jours où Gill travaillait étaient plus faciles à vivre que ceux durant lesquels il constatait amèrement sa solitude à l’époque où elle ne partageait pas encore son lit. Il savait que Gill avait encore des complexes à l’idée qu’elle partageait la couche d’un Standford. William quant à lui se demandait ce qui empêchait la jeune femme de se sentir à sa place. Oui il était riche, oui un avait un splendide et gigantesque appartement dans les beaux quartiers de la ville, de belles voiture, une moto, un bateau et un nombre à neuf chiffres sur son compte en banque ; mais il ne vivait pas de façon outrancière. Au contraire, il s’efforçait de rester simple malgré sa fortune, de ne pas dilapider son argent dans n’importe quelle folie à la mode, il n’était pas membre de la jet set, sa vie privée ne s’affichait pas dans les tabloïds. Enfin personne dans cette ville ne savait que ce jeune homme taciturne et introverti qui se baladait du côté de Seymour Street était en réalité un millionnaire. Il ne voulait pas jeter par les fenêtres l’argent que ses parents avaient gagné à la sueur de leur front. Alors il s’offrait des choses qui lui plaisaient oui, mais à côté de ça il considérait que payer ses études à Gillian ou donner à des associations caritatives et à des musées via la fondation Standford étaient des gestes tout à fait normaux qui contribuaient à redonner un peu de justice entre ceux qui étaient nés avec une petite cuillère en argent dans la bouche comme lui et ceux qui avaient eu beaucoup moins de chance. Gillian était sa petite amie, son amante et sa meilleure amie, elle n’était pas n’importe quelle fille avec qui il s’envoyait en l’air. Elle n’était pas avec lui pour son argent et ne se pliait pas à la moindre de ses exigences pour qu’il la garde auprès de lui. Elle continuait à travailler, elle passait beaucoup de temps à leur mijoter des petits plats soignés, elle leur donnait des coups de pieds aux fesses quand il s’agissait de faire du ménage et du rangement, bref elle faisait pleinement partie du foyer et elle apportait sa pierre à l’édifice sans pour autant être considérée comme la bonne à tout faire qui servait ces messieurs tandis que ceux-ci se contentaient de mettre les pieds sous la table. Si Gillian se pliait en quatre pour faire plaisir à ses colocataires, elle savait aussi mettre du produit nettoyant dans leurs mains et leur dire de se mettre au boulot manu militari comme une vraie petite chef de tribu. C’est ainsi qu’elle pouvait retrouver Will avec des gants en latex rose, un vieux jean et un bandana en train d’astiquer la douche en râlant qu’en se mettant en concubinage avec une femme il avait troqué la manette de jeux vidéos contre la brosse à récurer. Gillian pouffait de rire et ne pouvait s’empêcher de se moquer de lui gentiment tandis qu’il grommelait dans son coin, il était loin le badboy charismatique et du chef de meute imposant. Heureusement, la jeune femme savait mieux que personne comment se faire pardonner. Et puis, Will ne le lui disait pas mais il se mettait de lui-même au ménage pour décharger Gillian, entre le travail, les études, les courses, le sport et la préparation des repas, la jeune femme avait peu de temps et il était hors de question pour Will se la regarder s’épuiser sans mettre la main à la pâte.

Même si Will râlait sur le moment, lui qui n’avait jamais tenu une seule lingette nettoyante de sa vie, considérait ces moments comme des moments de bonheur et pour rien au monde il ne souhaitait qu’on les lui enlève. Il aimait Gill d’un amour brûlant, profond et sincère ; il ne laisserait pas son taré de père la lui reprendre. Will n’était pas du genre à couvrir sa petite amie de mots d’amour. Il fallait prendre ce qu’il donnait par petites touches mais lui qui s’était toujours considéré comme un handicapé des sentiments peu doué pour parler de ce genre de choses se découvrait une capacité à exprimer ce qu’il ressentait pour elle. Il la sentit se reposer un peu plus contre sa poitrine et resserrer la main dans la sienne. « Tu vas finir par me rendre dingue si tu continues à dire des choses comme ça. » « C’est le but » répondit simplement William. Il voulait la rendre folle de lui au point de ne plus jamais vouloir le quitter, parce qu’il savait qu’il serait incapable d’aimer une autre qu’elle. « Peut-être que tu n’auras même pas à intervenir tu sais. Je suis une dure à cuire maintenant, je peux te voler la vedette si j’en ai envie. » Will afficha un petit sourire crâneur. « Ah oui, tu crois ça ? Tu sais que je déteste me sentir inutile. Tu voudrais quand même pas porter atteinte à ma virilité ? » A sa virilité sans doute pas mais la jeune femme avait bien l’intention de porter atteinte à sa consommation de cigarettes. Si c’était facile, Will aurait déjà arrêté, il évitait de trop fumer en sa présence pour lui éviter le tabagisme passif mais il se doutait que Gill préfèrerait qu’il porte une autre odeur que celle du tabac froid et que son haleine ne sente plus la clope lorsqu’il l’embrassait. Un beau jour, il devrait arrêter pour sa santé et pour le confort de Gill, mais l’addiction était bien encrée en lui et il ne serait pas facile de s’en débarrasser. Plutôt que de disserter davantage sur un sujet qui ne serait pas tranché aujourd’hui, Will enchaîna sur le rôle de la mère de Gill. Elle représentait désormais la seule famille de la jeune femme qui l’avait un jour chérie et aimée. Il était conscient que la jeune femme pouvait aussi se blesser dans la recherche d’une mère qui ne l’avait pas emmenée avec elle lorsqu’elle avait quitté un foyer toxique et dangereux. La mère de Gill ne voulait peut être pas revoir sa fille, peut être l’avait-elle même oubliée, mais Ces questions hanteraient la jeune femme jusqu’à la fin de sa vie si elle ne trouvait pas de réponse. Mieux valait être blessée et tirer un trait pour de bon plutôt que de vivre dans le doute toute sa vie. « J’ai passé plus de vingt ans sans elle, c’est pas dix ou vingt ans de plus qui vont faire la différence. » Gill essayait de se protéger, c’était une réaction normale et même saine, beaucoup plus que de se jeter à corps perdu dans l’espoir de retrouver sa mère au risque d’être déçue. Mais Will n’était pas dupe, si Gill étouffait ses sentiments, il savait que retrouver sa mère était un désir profond et lui ferait le plus grand bien. Elle avait besoin d’être aimée de différents types d’amour : l’amour d’une mère en faisait partie. Will pourrait lui apporter un amour vrai et sincère, ses sentiments avérés, mais il ne pourrait jamais remplacer l’amour bienveillant et protecteur d’une mère qui veut le bonheur de son enfant. « J’ai déjà trouvé ce qui comptait vraiment et surtout ceux qui comptaient vraiment. C’est ça le principal pour moi, et c’est pour ça que j’aimerai que tu sois là. Si tu es avec moi, je sais que ça va bien se passer. » William l’embrassa tendrement sur la joue, elle avait le dont de faire qu’il se sente important, de faire de lui sa figure rassurante qui pouvait lui éviter les problèmes. Il serait le roc sur lequel elle pourrait se reposer. «  Quoi qu’il puisse se passer, je ne bougerai pas. Et puis, fait que je la,remercie d’avoir mit au monde la femme que j’aime, c’est le plus beau cadeau qu’on m’ai jamais fait. » acheva t-il sur un ton plus léger pour dédramatiser un peu les choses. Parler de la mère de Gill les conduisit à aborder le sujet de Franck, le seul qui restait encore assimilé à de la famille pour le jeune homme. « Si tu reprends contact avec lui, ne te limite pas aux convenances. Parle-lui, même de n’importe quoi. N’importe quoi ça sera toujours mieux que de t’en vouloir pour tes erreurs et de le laisser culpabiliser dans son coin. » Will bu une gorgée de café qu’il accompagna d’une bouffée sur sa cigarette. « Tu sais que faire la conversation c’est pas vraiment mon fort. » Il ne saurait pas quoi dire à cet homme qui avait pourtant tant fait pour lui. Le temps qui passe dans le silence permet au malaise de s’installer au moment de reprendre la parole. L’envie ne lui manquait pas pourtant de renouer le contact avec Franck, c’était sans doute le courage qui lui faisait défaut : celui d’affronter ses erreurs de jeunesse et de faire amande honorable. Il désirait pourtant vraiment que Franck rencontre Gillian. Elle était la première personne qu’il voulait encrer dans sa vie de façon durable et le signe pour Franck serait fort : si Will lui présentait une fille, c’est que c’était vraiment sérieux. « Ca veut dire que je vais avoir droit à l’interrogatoire corsé avant de pouvoir être vraiment admise dans la tribu ? Par pitié, si je dis un truc foireux je compte sur toi pour me donner un coup de pied en dessous de la table ! » William afficha un large sourire, tout contre ses lèvres, tandis que la miss aspirait la fumée qui sortait de sa bouche. Will eut du mal à cacher son trouble, ses lèvres si près des siennes lui donnaient une terrible envie de l'embrasser. « Oh que oui, Franck est le type même du méchant flic suspicieux. Non je plaisante, il ne faut pas se fier à son air bourru, c’est un type bien tu sais et je suis sûr qu’il t’apprécierait beaucoup. Je n’ai pas trop de trois anges gardiens pour veiller sur moi. » Il écrasa sa cigarette encore fumante sur le cendrier que Gill avait posé sur la table de chevet et vint l’enlacer tendrement. « Tu es en congés encore aujourd’hui, non ? Qu’est-ce que tu dirais d’aller prendre un méga petit déjeuner au Double Donuts et ensuite d’aller faire une petite virée en bateau. On pourrait poser l’encre dans une petite crique et se baigner et faire bronzette tous les deux rien que toi et moi, je te ferai même un massage si tu es sage. Et puis ce soir on pourrait aller dîner au Seafarer Filet, il parait que leurs dorades sont à tomber. » Gillian avait besoin de se ressourcer après les durs évènements de la semaine passée, et prendre du temps pour se détendre et penser un peu à elle lui ferait le plus grand bien. Il était hors de question qu’elle fasse la moindre tâche ménagère ou de cuisine aujourd’hui, Will avait décrété que c’était SA journée et il se plierait en quatre pour la rendre exceptionnelle.

FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.
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T. Gillian Marshall
T. Gillian Marshall
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MessageSujet: Re: Qui sème le vent ne redoute pas l'ouragan. — William   Qui sème le vent ne redoute pas l'ouragan. — William - Page 2 EmptySam 9 Aoû - 14:00



Je préfère te voir souffrir beaucoup aujourd’hui plutôt qu’un peu toute ta vie
Qui sème le vent ...


Vivre à deux était un concept que Gillian maîtrisait tout à fait. Elle avait vécu au côté de son père pendant des années, elle savait se fondre sur les murs de la cuisine, elle avait appris à écouter son pas lourd lorsqu’il était ivre et à sortir par la fenêtre de la chambre quand la situation s’envenimait. Vivre ensemble était quelque chose de nouveau ; elle arrivait à se retrouver en William, chose qu’elle n’avait jamais réussi à faire avec son père ou même sa mère. Elle ne redoutait pas ses mains enlacées autours de sa taille, son souffle qui se perdait dans son cou quand il s’endormait à ses côtés. Il était sa dernière image le soir avant de s’endormir. Il était son premier sourire du matin. Il était cette présence rassurante et réconfortante lorsque les sanglots soulevaient ses épaules, lorsque le doute venait lui sauter à la gorge et qu’elle se sentait dans une situation inconfortable. Elle lui faisait aveuglément confiance, elle se donnait à corps perdu pour lui sans le moindre regret par après, et quand on connaissait tout le passé qu’elle traînait derrière elle, le simple fait de pouvoir se laisser aller contre quelqu’un en toute confiance comme elle était en train de le faire maintenant était une véritable bénédiction. Il était sa bonne étoile, son porte-bonheur. Tant qu’il restait à ses côtés, tout se passerait bien. Elle pouvait essuyer la plus cuisantes des défaites, tant qu’il était à ses côtés pour panser ses blessures, elle savait qu’elle pourrait s’en remettre. Son coeur resterait fort, gonflé par tout l’amour qu’elle éprouvait ; un amour pur et sincère, qu’elle avait encore du mal à contrôler et qu’elle ne pourrait peut-être jamais véritablement estimer. C’était comme essayer de mettre toute l’eau des rivières dans un bassins ou tout l’air de la terre dans un ballon. Personne ne pouvait quantifier ça.

Et plus merveilleux encore que les papillons qui s’agitaient dans son ventre à chaque fois qu’elle était à ses côtés, le fait qu’il puisse lui retourner ses sentiments et son amour était bel et bien le véritable miracle dans cette relation. Aimer était un sentiment doux, être aimée était un sentiment fort. Elle prenait de l’importance à ses propres yeux, elle remontait dans son estime et osait pour la première fois bien s’estimer, surtout quand elle entendait dans sa bouche des attentions aussi gentilles à son égard. « C’est le but » Il pensait la rendre folle ? C’était déjà trop tard, elle était sous son enchantement, elle gravitait dans son univers sans chercher à s’en aller. Elle sentait son coeur battre dans sa propre poitrine avec plus de force que jamais. Non, ça n’avait rien avoir avec la médecine, la mécanique des fluides ou une quelconque mesure physique. C’était bien au dessus de tout ça. Elle l’aimait à la simple force de son coeur, c’était son sixième sens, le plus fort de tous. Elle devait rester à ses côtés et entendre qu’il était prêt à risquer gros de son côté pour la garder auprès de lui ne faisait que la renforcer dans sa décision de rester avec lui. Elle en profita même pour plaisanter, ils avaient eu leur lot d’émotion pour la journée et Gillian n’avait pas encore envie de jouer les violons devant lui. « Ah oui, tu crois ça ? Tu sais que je déteste me sentir inutile. Tu voudrais quand même pas porter atteinte à ma virilité ? » Ce n’est certainement pas avec ses maigres bras qu’elle pourrait rivaliser avec la force de son petit-ami, mais ça ne l’empêchait pas de se dresser devant lui, devant toutes les décisions qu’elle ne jugeait pas bonne et de lui balancer au visage ses quatre vérités quand il le méritait. « Bon, si tu insistes je peux faire une exception. Je reprends mon rôle de demoiselle en détresse, mais c’est bien pour te faire plaisir. » Elle s’arrête un instant pour contempler son visage. Même au petit matin, entre la clarté qui passait à moitié au travers des rideaux, il était beau. Tellement beau. « Je suis pas faite pour être une princesse en détresse et t’es pas fait non plus pour être un prince. Je sais pas encore ce qu’on est, mais je m’en fiche pas mal. Toi et moi, on est bien ensemble. » Le temps s’était arrêté au petit matin, quelque part dans un appartement de Seymour Street. Gillian voulait le conserver précieusement auprès d’elle, elle voulait s’occuper de lui et lui prouver qu’il valait vraiment quelque chose. Le voir se détruire jour après jour avec la cigarette avait le don de l’exaspérer, mais en y réfléchissant un instant, ce péché était bien moindre en comparaison de tout ce qu’il avait enduré comme saloperie dans son passé. Elle devait l’accepter et le combattre à la fois, un sentiment qui était assez difficile au quotidien. Un jour, elle réussirait à le pousser complètement sur la bonne pente, elle en était sûre. De la même façon qu’il tentait de la pousser à tirer un trait définitivement sur son passé houleux. Retrouver sa mère serait une sorte d’ultime mise au point pour elle, et même si elle redoutait plus que tout ce moment, elle savait bien que trouver les réponses à ses questions l’aiderait à avancer. Elle redoutait de retrouver sa mère, elle redoutait les sentiments de sa génitrice à son égard, mais encore une fois, la présence de William à ses côtés la rassurait. «  Quoi qu’il puisse se passer, je ne bougerai pas. Et puis, fait que je la,remercie d’avoir mit au monde la femme que j’aime, c’est le plus beau cadeau qu’on m’ai jamais fait. » Il aurait certainement moins à s’en faire avec sa mère que son père, mais Gillian était tout de même heureuse de voir qu’il restait là, loyal et fidèle, même si la situation s’annonçait des plus compliquées. L’entendre dire qu’elle était son plus beau cadeau lui gonflait une nouvelle fois le coeur. Gillian n’était pas un fardeau raté, une vague copie d’une immonde mégère qui avait un jour pris la poudre d’escampette,… Gillian était un cadeau. Et si aller vers sa mère était difficile, Gillian se rendait compte par la même occasion du geste de son petit-ami qui acceptait de revenir vers son passé. Mais contrairement à son passé de débauche, ce fragment était bien plus heureux. Il s’agissait de sa seule famille restante, de la dernière attache à ses parents, il ne pouvait pas envoyer ça au loin. « Tu sais que faire la conversation c’est pas vraiment mon fort. » Gillian préféra attaquer directement, pas question de se cacher derrière des excuses comme ça. « Tu as des tonnes de choses à lui raconter, tu n’auras qu’à choisir parmi tout ce qui t’es arrivé depuis la dernière fois que vous vous êtes parlés. » Mais plus incroyable encore que ce possible renouement avec son parrain, William avait envie de lui présenter à cette famille qu’elle ne connaissait pas. Elle était à la fois excitée et terriblement gênée à l’idée de rencontrer des gens de ce milieu, autres que William. Le beau et la clocharde, c’était une histoire qui sonnait bien pour eux deux, mais est-ce que cela provoquerait le même enthousiasme chez les autres ? Tout était différent. Tout était à imaginer et à construire. Gillian, malgré son peu d’assurance, préfère encore une fois plaisanter. « Oh que oui, Franck est le type même du méchant flic suspicieux. Non je plaisante, il ne faut pas se fier à son air bourru, c’est un type bien tu sais et je suis sûr qu’il t’apprécierait beaucoup. Je n’ai pas trop de trois anges gardiens pour veiller sur moi. » Le teint de Gillian qui avait viré au blanc pendant quelques instants, commence à reprendre des couleurs. Elle lui donne une toute petite tape, histoire de lui remettre la tête sur les épaules. « Ca ne fera qu’un bourru de plus à dompter. Je commence à avoir le tour de main. » ajouta-elle, malicieuse. Elle le regarda enfin écraser sa cigarette, se retenant de toute ses forces pour applaudir son geste, préférant plonger dans l’étreinte qu’il lui offrait. « Tu es en congés encore aujourd’hui, non ? Qu’est-ce que tu dirais d’aller prendre un méga petit déjeuner au Double Donuts et ensuite d’aller faire une petite virée en bateau. On pourrait poser l’encre dans une petite crique et se baigner et faire bronzette tous les deux rien que toi et moi, je te ferai même un massage si tu es sage. Et puis ce soir on pourrait aller dîner au Seafarer Filet, il parait que leurs dorades sont à tomber. » Gillian oubliait souvent à quel point il était riche, mais elle ne pouvait pas oublier à quel point il était doux et attentionné avec elle. Elle voyait défiler sous ses yeux la journée qu’il lui proposait. Une très belle journée, en perspective, une journée passée avec lui. Comme de vrais amoureux. Un magnifique sourire vient illuminer son visage alors qu’elle pense déjà avec délice à tout ce qu’il lui propose. C’est presque trop beau pour être vrai. Elle se laisse glisser hors du lit, son petit air malicieux toujours accroché sur son visage. Elle va pouvoir attacher ses cheveux et les relever sur sa nuque, comme il l’aime. Elle va pouvoir sortir sa belle petite robe d’été au coloris doux et pastel pour marcher fièrement à ses côtés et dieu merci, elle va pouvoir enfin balancer son maillot de maître-nageur pour essayer son bikini d’été. « Donne-moi un moment pour me faire belle et je suis à toi pour toute la journée. » Un miracle. C’était presque une grande première de l’entendre parler comme ça. Elle allait se faire belle pour son copain, ils allaient sortir se promener par une belle journée d’été. C’était la vie, aussi simple et belle soit-elle. La vie de deux amoureux.


sujet terminé
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