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 APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN.

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T. Gillian Marshall
T. Gillian Marshall
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AVATAR : amanda seyfried.
CHANSON DU MOMENT : never let me go — florence + the machine
AGE : vingt-sept ans.
AUTRES COMPTES : aucun.
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MessageSujet: APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN.   APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN. EmptyLun 24 Aoû - 22:20

some love wait till' it's time

william & gillian

« Et je dois accepter tout sans broncher, c’est ça ? » Gillian était assise dans la cuisine, la tête dans les mains. Cette conversation ne cessait de revenir depuis deux jours et sa patience était en train d’atteindre ses limites. Elle avait été ballotées au travers d’émotions très fortes et très intenses ces derniers jours et curieusement, elle n’attendait pas de compréhension de sa part. Il n’avait fait que lui balancer l’historique de tous les appels qu’il avait essayé de lui passer tandis que la seconde partie de la soirée avait été consacrée à un laïus interminable à propos de la relation de confiance et de respect qu’ils se devaient mutuellement. Gillian avait écouté les trois premières minutes avant de décrocher. Il arrivait encore à avoir un discourt presque cohérent en lui parlant de respect, alors qu’il ne faisait que se payer sa tête depuis le début. « Tu t’es sauvée à New-York avec un homme, bon sang, j’ai quand même le droit d’exprimer mon mécontentement quand même ! » Et voilà, encore une fois il s’en balançait bien du fond de l’histoire, il avait déjà expédié toutes ses explications pour se concentrer vers la version qui lui plaisait le plus ; la version dans laquelle sa petite amie cédait à un fantasme quelconque et se sauvait avec un homme de passage et revenait enfin, repentante. Et lui, dans une action de grâce ultime, lui pardonnait son geste. On était dans du grand théâtre, du cinéma de haut vol. Elle allait avoir l’Oscar de la femme adultère. « Décidément tu ne comprends rien ; je ne me suis pas enfuie avec un amant, j’ai fais une petite escapade là-bas parce qu’on avait besoin de moi. » « Parce que ton ex petit-ami avait besoin de toi, c’est fou comme le monde est bien fait quand même… » La jeune femme sentait que la colère montait petit à petit. Comment avait-elle pu rester aussi longtemps avec un homme aussi mauvais, aussi mesquin que lui ? Il essayait de la faire culpabiliser du mieux qu’il pouvait, de la ramener sous son emprise, mais Gillian s’accrochait fermement à la vérité et à ses convictions. Elle avait fait son temps auprès de lui, elle ne pouvait plus supporter davantage de sa part. « Et bien crois-le ou non, mais il reste un ami, un très bon ami même ! Si il n’avait pas été là tu aurais pu me retrouver dans un bien pire état à mon retour de New York. » « Ah parce que je dois le remercier en plus ! » Le regard de Gillian était devenu étincelant, presque flamboyant. Elle s’était levée d’un bond, elle n’avait plus peur de l’affronter, malgré sa petite taille, sa maigre silhouette et son éloquence parfois flanchante. Elle avait le feu, la rage au ventre. De quoi dégommer toute forme de charisme dans la partie adverse. « Il m’a simplement ramenée chez lui. », commença-elle en détachant lentement chaque syllabe dans l’espoir que quelque chose se passe enfin, qu’une petite étincelle frappe la synapse d’un neurone égaré et que le bon sens redémarre enfin. « Arrête de me sortir toujours la même histoire. C’est lui qui te l’as dit pas vrai, hein ? Une fois réveillée dans son lit, sans souvenir, c’est plutôt pratique. Et sinon, il t’as aussi dit que vous aviez partagé le même lit mais qu’évidemment n’avait pas profité de l’occasion pour te b… » « Il ne m’a pas touché. », sa voix avait prit un tout autre ton. Froid et sec. Il entrait sur un terrain miné. « Et toi tu es assez bête pour y croire. »

Elle le fixait, dans l’encadrement de la porte. Encore une insulte, une occasion d’être rabaissée sans avoir les cartes en main nécessaire pour se défendre. Elle avait une confiance aveugle en William, mais bien sûr, comment est-ce qu’un homme aussi borné que lui pouvait comprendre à la confiance ? Il envoyait balader tout ce qu’elle lui présentait, il ne s’était même pas formalisé un seul instant de savoir que sa petite-amie s’était réveillée seule et désemparée sans la moindre trace de souvenir. Qu’elle avait peut-être inconsciemment frôlé du bout des doigts une situation dangereuse. Il ramenait tout à sa personne et à son honneur blessé. Tu parles. Elle n’avait pas besoin d’allonger la conversation davantage. Elle était fatiguée de ça, de lui, de ces faux-semblants, de devoir souffrir à chaque fois pour qu’il puisse lui déverser ses petites mesquineries sur son dos en lui demandant quand même de garder un bon sourire pour les dîner en famille. C’était trop. « Viens te coucher, on en reparlera demain. » Sourire sarcastique. Mais cette fois c’était de sa part. Se coucher côte à côte, pour encore une fois faire semblant. En parler tous les soirs, jusqu’à ce qu’elle avoue, comme une pécheresse, la seule vérité qui existait à ses yeux, pour qu’elle retourne ensuite sous sa coupe comme un chien. Il pensait la tenir pieds et poings liés, mais Gillian n’en avait plus que faire de tout ça. Le monde tournait au ralentis ce soir, et curieusement, tout était limpide et clair comme de l’eau de roche. Elle se levait, traversait la pièce, avant d’attraper sa veste et son sac. Elle entendait déjà sa voix, ses éclats de voix qui plongeaient dans son dos à coup d’interrogation assassines. Elle était déjà en sourdine, elle avait tout lâché, d’un coup. « Je m’en vais et je ne reviendrais plus cette fois. C’est terminé, pour de bon. » « Essaye de passer cette porte. T’en es pas capable. » Il la narguait avec son petit sourire, comme si l’univers tout entier pouvait tourner dans ses paumes. Elle n’aurait plus d’amour, d’amant, mais tout ça elle s’en fichait bien. Elle avait déjà tout perdu au change. Elle savait que si elle tombait du jour au lendemain dans la poussière, elle ne serait pas seule, elle ne serait pas démunie. Et même si c’était le cas, elle recommencerait tout depuis le début. Sac au dos, à errer dans les rues, à dormir sous les ponts. Si seulement il s’était intéressé un tant sois peu à elle, il saurait que la foutre à la porte à une heure avancé de la nuit, c’était bien le cadet de ses soucis dans sa vie si mouvementée et torturée. Elle sortait la tête haute, ouvrant la porte à la volée et la refermant dans un grand claquement. Son coeur accélérait, ses pas se faisaient de plus en plus rapides à mesure qu’elle s’échappait dans la cage d’escalier. Plus vite. Plus loin. Elle l’entendit l’appeler une dernière fois depuis la cage d’escalier. Va crever, enculé. C’était la réponse qu’elle avait sifflé entre ses dents, qu’elle avait gardé en elle tout ce temps, et qu’elle fut la seule à entendre ce soir. Mais c’était suffisant, c’était déjà comme ça.

Cooper ne méritait pas qu’elle se retourne, qu’elle retourne en pleurant dans ses bras et en implorant son pardon comme il semblait le vouloir depuis le début. Elle avait déjà été enchaînée à un homme auparavant, elle connaissait bien le système, la culpabilité, les phrases blessantes et elle en avait déjà eu pour son compte. Les phrases bienveillantes de William, sa patience incroyable, ce don qu’il avait de toujours la mettre en confiance et en accord avec elle-même,… Des cadeaux d’une valeur inestimable, qu’il allait un jour accorder à une femme. Une autre qu’elle, bien plus douce, plus bienveillante, une qui saurait faire taire mieux que personne ses démons hurlants. Gillian pensait que c’était pourtant sa destinée, qu’elle était l’élue envoyée pour porter ses peines, ses chagrins, ses doutes. Elle savait qu’elle pouvait le faire mieux que personne. Elle voulait prouver à William qu’elle pouvait toujours compter dans sa vie, qu’elle pouvait être un pilier, peut-être beaucoup moins important, mais un pilier qui compterait toujours. Quelque chose de fort, qui pourrait traverser les tempêtes les plus fortes. Elle songeait à cela, appuyant sa tête contre la vitre fraîche de l’abris de bus dans lequel elle avait trouvé refuge. Le bus n’arriverait que dans une grosse demi-heure et il faudrait un nouveau paquet d’heures avant d’arriver à Longside Creek. Il était trop tard pour le train et le taxi était trop cher. Elle se surprit à sourire, à composer avec les moyens du bord comme elle l’avait fait pendant des années. Elle aurait presque pu être nostalgique sur le moment. Elle se hissa dans le bus et passa la plus grande partie du trajet à dormir, malgré le froid et l’humidité. Ses lèvres avaient viré au bleu lorsqu’elle arriva enfin à Longside. Elle aurait pu au moins emmener quelque chose de chaud, et elle ne cessa de se marmonner à elle-même qu’elle était stupide, jusqu’à ce qu’elle parvienne dans le quartier de Seymour Street. Le coeur battant, les clefs en poche, elle grimpait les marches et poussait doucement la porte d’un appartement qu’elle avait délaissé depuis un petit moment. Alexander était sûrement déjà en train de dormir. Elle n’allait pas le déranger, elle se débrouillerait. Il eut la grande surprise de la trouver au matin, enroulée dans une couverture, endormie sur le canapé. Ses vêtements séchaient dans la salle de bain et une partie de son sac était ouvert sur le tapis du salon. Heureusement pour la jeune femme, son colocataire avait déjà compris et il s’en alla sur la pointe des pieds pour ne pas la réveiller. Ainsi, ils y étaient enfin. Au moment ou Gillian claquait la porte de cette vie qui ne la rendait pas heureuse. Elle avait fait un pas dans le bon chemin, il ne restait plus qu’à rabibocher ses deux meilleurs amis pour que tout redevienne parfait. Il l’avait laissé dormir jusqu’à midi et était venu se poser sur le coin du fauteuil en secouant doucement son épaule. « Il y a du café à la cuisine. », les boucles blondes de Gillian émergèrent avec difficulté de dessous la couverture. « Je compte sur toi pour me raconter dans quelle pagaille est-ce que tu nous a encore fichu. », continua-il sur un ton plus enjoué, ce qui eu le don de faire sourire la jeune femme.

***

Alexander n’avait pas posé de questions supplémentaires. Il avait laissé Gillian s’installer dans l’appartement, trop heureux de pouvoir profiter de nouveau d’une présence auprès de lui. Sa bonne humeur était contagieuse, et même si Gillian était parfois un peu lunatique ou à l’ouest, elle n’avait plus passé d’aussi bon moment depuis… Elle était encore songeuse quand à la nuit qu’elle avait passé avec William. Elle s’était réveillée dans son lit, à ses côtés, vêtue seulement d’une chemise qui lui appartenait. C’était une situation qui pouvait porter à confusion quand on connaissait ce que la presse racontait au sujet de l’héritier Standford et de la horde de femme qu’il enchaînait nuit après nuit. Gillian avait eu depuis le temps des flashs, des morceaux de souvenirs qui remontaient à la surface pour venir se recoller aux autres. Sa voix douce et grave dans le taxi, ses lèvres sur les siennes, cet élan qui s’était emparé d’elle et qui l’avait poussé à aller plus loin, à conclure. William ne pouvait pas mentir quand il affirmait qu’il ne s’était rien passé, et même si certaines choses étaient encore confuses dans la tête de la jeune femme, elle choisissait de lui faire pleinement confiance. Mais le besoin de lui parler se faisait quand même ressentir ; la drogue lui avait fait perdre pied entre la réalité et ce qui brûlait au fond de son coeur, au point d’avoir pendant un instant failli se trahir. Elle s’était jetée sur lui comme un chien se jetterait sur un bout de viande et elle était affreusement honteuse vis-à-vis de ce qui s’était passé. Elle n’avait aucun regret, mais elle refusait qu’il puisse croire qu’elle avait voulu tirer son coup, sans le moindre sentiment. Elle était toujours amoureuse, éperdument amoureuse de cet homme qui lui avait tout donné. Elle en rougissait rien que d’y penser, rien que de le murmurer tout bas, rien que pour elle. Elle rencontrait son reflet dans le miroir en face d’elle, elle se trouvait presque craquante avec sa peau pâle et ses joues colorées. William, bon sang, comment faisait-il pour avoir autant de pouvoir sur elle, pour faire tressaillir sa peau rien qu’avec un souvenir, un souffle ou un regard. La jeune femme n’avait toujours pas quitté son sourire, parce que ce soir, c’était le grand soir. Elle allait enfin revoir William.

Mais cette pensée réjouissante ne parvenait pas à ôter la boule qui se formait dans le ventre de la jeune femme à l’approche de cette soirée si particulière. C’était son anniversaire, et comme si ce n’était pas suffisant, il abordait le cap de la trentaine mais sans elle cette fois. Ce matin-là, en se levant, elle repensait à son dernier anniversaire, un an plus tôt, ou la jeune femme avait planifié toute une journée pour la consacrer entièrement à lui et à ce qu’il aimait. Elle avait mis beaucoup de coeur dans cette journée et le résultat avait été à la hauteur des souvenirs qu’elle en gardait. C’était l’une des plus belles journées qu’ils avaient pu passer ensemble, à la fois pleine de tendresse, de passion et d’amour. Gillian avait serré le trèfle en or qui se balançait au bout de son cou, il le lui avait aussi offert ce jour-là, pour lui porter chance. La chance avait un peu flanché ces derniers temps, mais peut-être était-ce un signe ? Une dernière chance pour elle de faire un pas vers lui, de jouer franc jeu et de mettre toutes les cartes sur la table. Elle avait été invitée à sa soirée d’anniversaire, avec Alexander, avec une flopée d’invité, d’amis proches et connaissances. Un cadre qui était complètement à l’opposé de la soirée seul à seul, mais une perspective que la jeune femme n’allait pas repousser au loin. Elle sentait le petit pincement au coeur caractéristique du manque. Elle se demandait comment était son réveil, en parallèle au siens, si il était avec une femme, si il avait renversé sa chevelure en arrière pour embrasser sa nuque, si cette conquête-mystère avait eu des gestes et attentions, un petit déjeuner au lit ou même un cadeau, une surprise,… Les questions fusaient dans la tête de la jeune femme qui mit une éternité à terminer son petit déjeuner. Elle était à la fois heureuse et anxieuse ; elle n’était ici que depuis peu de temps, encore un peu sous le choc de sa séparation et elle ne voulait pas être déstabilisée par quoi que ce soit. Afficher une triste mine, avoir l’air d’un paillasson ou même un peu à l’ouest. Elle se sauva après le petit déjeuner et passa la matinée à flâner en ville à la recherche de quelque chose de joli à porter. Quelque chose de différent, pourquoi pas ? Elle savait qu’Alexander allait encore la charrier sur le temps de préparation des femmes extrêmement long et une fois revenue, elle prit possession de la salle de bain pour une préparation minutieuse, mais pourtant extrêmement simple. Elle ne voulait pas lui en mettre plein la vue avec une tenue à couper le souffle. Elle avait peur de faire tâche dans le décor et même si il s’agissait de William et de sa soirée, elle se disait qu’un peu de naturel ne pourrait pas faire de mal. Elle hésita longuement à attacher ses cheveux, mais décida plutôt de les laisser libres ; c’est comme ça qu’il les avait toujours préférés.

La route qui les attendaient était longue, c’est pourquoi ils partirent de bonne heure. Gillian était déçue de ne toujours pas savoir conduire et de laisser le jeune homme seul face aux heures de voyage. Alexander, fidèle à lui-même, ne voyait rien à redire à la situation et préférait taquiner Gillian à propos du paquet soigneusement emballé qui se trouvait sur ses genoux. « C’est un cadeau ? » Gillian leva les yeux un bref instant, décidée à ne pas se trahir quand à la nature du paquet, « Figure-toi que quand je suis invitée à un anniversaire, je prends la peine d’amener un cadeau avec moi. » « Et on peut savoir ce que c’est ? » « Tu aimerais le savoir, n’est-ce pas ? » répondit-elle avec un air malicieux, provoquant un soupir de la part d’Alexander, suivit de plusieurs marmonnement parmi lesquels Gillian distingua très clairement un « ah, les femmes » qu’elle ne manqua pas de saluer par un coup de coude dans les côtes. Ils seraient à New-York avant la tombée de la nuit, ils se restaureraient rapidement avant de filer à la fête de William. Plus la voiture s’approchait de la grosse pomme et plus la tension était palpable pour Gillian qui devenait de plus en plus silencieuse. Une fois en ville, elle fut incapable d’avaler quoi que ce soit et préféra regarder Alexander attaquer avec passion une entrecôte saignante. Elle se demandait si William allait demander quoi que ce soit à propos d’elle et de son ex petit-ami ou bien si il allait faire l’impasse et passer la soirée sans aborder le sujet. Gillian ne savait même pas si elle voulait qu’il aborde le sujet ou pas. Elle avait peur de ses réactions et de ce qu’elle serait capable de faire. S’effondrer comme un château de cartes et attiser sa pitié ou bien rester forte et lui montrer au passage qu’il y avait toujours une porte ouverte pour elle et lui. Il voulait l’amitié, mais pour Gillian c’était un pari risqué. Donner l’amitié à qui veut l’amour, c’est donner du pain à celui qui meurt de soif. Gillian aimerait penser qu’elle pouvait toujours déclencher une petite étincelle chez lui, même dans un simple chemisier bleu nuit, même sans extravagance ou sans être alcoolisée. La jeune femme aurait voulu parler avec Alexander de cette soirée houleuse, ou les souvenirs ne cessaient de s’entremêler. Mais plus la soirée s’éclaircissait, et plus elle refusait, bloquée par ce qui avait pu se passer entre elle et Will. Elle devait prendre son courage à deux mais et essayer de reparler, même rien qu’un peu de ça. Sa soirée d’anniversaire n’était peut-être pas le meilleur moment, mais Gillian aviserait. Courage ou pas courage, c’était quand même le moment d’entrer dans la danse. Elle avait l’impression que sa tête commençait à tourner quand ils escaladèrent les quatre étages et ce fut encore pire lorsqu’ils arrivèrent devant la porte. Alexander asséna une petite claque dans le dos de Gillian. « Si je dois appeler le 911 quand la porte s’ouvrira, c’est le moment de me le dire. » Gillian eu un petit rire, cette nerveux, mais ça allait déjà mieux. Elle rangea son cadeau bien emballé dans son sac, elle n’avait pas envie de le donner devant tout le monde, elle voulait garder ce petit privilège pour elle seule. Le moment était venu d’affronter les gens, la foule, curieusement Gillian se revoyait des mois en arrière, quand William refusait de franchir la porte le menant à son vernissage. Elle aurait bien aimé avoir une bouffée de réconfort en ce moment, ça c’est sûr. « Trêve de plaisanterie, on a une fête au programme ce soir. » Trois coups secs sur la porte. Des secondes qui s’écoulent à l’infini. Il n’était pas trop tard pour courir, pour s’en aller et attraper le premier taxi pour… Pour aller ou déjà ? Dans un endroit ou elle ne cesserait de penser à lui ?

Le plus magique était peut-être le moment ou la porte s’ouvrit. Le moment ou le noeud dans le ventre de la jeune femme s’intensifia à l’infini, ou sa respiration se coupa et ou même son coeur sembla suspendre ses battements pendant un bref instant. La tempête reprenait de plus belle, le feu explosait, se déchaînait, le stress qui la rongeait tout entière s’était envolé à l’instant ou son visage était apparu dans l’encadrement de la porte. Elle était troublée, elle le serait sans doute à chaque fois qu’elle le croiserait après une si longue absence. Elle resta pudiquement en retrait, le temps pour Alexander et William de se saluer. Si elle faisait toute une affaire de son absence, Alexander avait encore moins de temps à passer avec le jeune homme, mais à chaque fois, c’était indéniable que leur amitié était restée comme au premier jour. Intacte, ayant même mûrit avec le temps. Et il en serait probablement ainsi jusqu’à la fin des temps. C’était aussi un petit gain de temps pour la jeune femme, le temps d’essayer de se reprendre, il avait été clair quand à l’amitié bon sang alors pourquoi est-ce qu’elle n’était pas fichue de respecter ça ? Elle n’avait pas encore osé le regarder dans les yeux, et une fois que ce fut chose faite, elle se sentait encore plus submergée. Noyée dans cette mer océan qu’elle connaissait par coeur. « Salut. » Sa bouche se fendit en un sourire bordé de deux fossettes, pourquoi stresser à ce point alors que son propre corps réagissait aussi naturellement à ses côtés ? « Il paraît que c’est ton anniversaire ce soir. »

DEV NERD GIRL

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William K. Standford
William K. Standford
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MessageSujet: Re: APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN.   APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN. EmptyMer 26 Aoû - 20:41

Some love wait till' it's time

William & Gillian


« Time, it needs time, to win back your love again.
I will be there, I will be there. »
Le réveil sonna à 9h30 du matin. Will ne perdit pas de temps et se leva. L'époque où il paressait au lit le matin était terminée et il s'aperçevait avec une certaine surprise qu'il était plutôt du matin et n'éprouvait aucune difficulté à se lever. C'était comme si maintenant qu'il s'était trouvé un but, celui de remettre la Standford Holding Enterprise au premier rang mondial dans le domaine de l'immobilier, il ne trouvait plus opportun de traîner au lit. D'autant que contrairement à une certaine époque, il n'avait plus aucune femme avec laquelle paresser. Ou plutôt, il ne souhaiter partager ces moments avec personne d'autre, il restait un célibataire qui ne s'attacherait à aucune femme. Sauf une. En se redressant, il jeta un œil à la place vide à ses côtés, si Gillian était là, nul doute qu'il ne se serait pas levé à 9h30 un samedi. Là seule raison valable de réveiller la jeune femme à cette heure-ci aurait été de...il secoua la tête. Non mais ça va pas Standford, arrête avec tes rêverie à la con, elle est avec un autre maintenant. Fais ton deuil bon sang ! Il prit une bonne douche revigorante, prit son petit déjeuner et une fois son café avalé, il se sentit d'attaque pour une journée qui promettait d'être longue et une nuit davantage encore. Il organisait une fête pour ses trente ans le soir même. Dans quelques heures il serait officiellement trentenaire. Il choisissait de faire la fête parce qu'en réalité cette pensée le déprimait. Il avait l'impression que la jeunesse était terminé et qu'il entrait réellement dans l'âge adulte et ses responsabilités alors que les choses ne changeaient pas fondamentalement du jour au lendemain. C'était sans doute idiot, mais ça lui fichait tout de même un coup de vieux. Il faut dire que jusque six mois plus tôt, il vivait sans réellement travailler, comme rentier dans un immense appartement, sans réelle responsabilité. Il avait fait beaucoup de conneries jeune dans les rues, avait enchainé avec sa vie d'ermite et du jour au lendemain, sur un coup de t^te encore une fois immature, il était redevenu le richissime PDG à la tête d'une des plus grandes multinationale de la côte Est des Etats-Unis. Il commençait à peine à assumer ses responsabilité et il avait choisit de prendre celles qui étaient sans doute les plus lourdes à porter pour un jeune homme : être à la hauteur des grands business man/women qu'étaient ses parents. Cette soirée allait lui permettre de se détendre et d'oublier un peu toute cette pression qu'il subissait au quotien. Il avait choisit de faire cela chez lui, le plus simplement du monde, il avait choisit avec grand soin les personnes qu'il invitait : de proches amis de sa prime jeunesse, des cousins qu'il avait retrouvé à son retour à New-York, des amie et amis plus récent mais en lesquels il avait une certaine confiance. Bien entendu, il avait encouragé ses invités à amener un« plus one », il ne connaitrait pas tout le monde mais cela lui permettait d'appaaitre comme suffisament souple sans pour autant inviter la moitié de New-York. Il faisait cela chez lui bon sang, si sa résidence était suffisemment sécurité, il n'avait pas envie que des étrangers puisse connaître son adresse. Il avait dnc insisté pour que ses invités, qu'il connaissait tous, n'invitent qu'un seul « plus one » et restent discrets quant à la tenue de cette fête d'anniversaire.

A midi, il se rendit chez Frank et Susan, ses parents d'adoption pour déjeuner avec la famille réunie. Il y avait Alec, Jay et Kate, ses trois frère et soeur de cœur, les enfants de Franck et Susan, avec lesquels il avait grandit. Depuis son retour, il état régulièrement invité à déjeuner et il s'était rapproché de  sa famille d'adoption. Il avait suivi les conseils avisés de Gillian et s'était aperçu que Frank et lui avait bien plus en commun qu'il ne l'avait imaginé. Les choses étaient allées petit à petit et il s'était retrouvé une famille. Frank était un homme de confiance, intelligent et protecteur, qui cachait ses sentiments sous un côté bourru mai d'une profonde gentillesse lorsqu'il vous avait adoubé. Il avait tendance à être un peu excessif dans ses réaction, heureusement qu'il avait la douce, généreuse et affable Susan pour le tempérer et le remettre dans le droit chemin lorsque c'était necessaire. En regardant toute la famille autour de la table, cousins, frères et sœur d'adoption, Will ne pu s'empêcher de penser que deux mondes allaient ce soir entrer en collision : sa famille d'adoption, et la femme avec laquelle il souhaitait fonder sa propre famille.

La soirée battait son plein. Les invités avaient répondu nombreux à son invitation. William avait mit une musique d'ambiance agréable. La consigne avait été de venir en tenue décontractée, Will ne voulait pas de tenue trop habillées, il voulait une fête détendue, sympa, sans prise de tête. Il était simplement vêtu d'une chemise grise qu'il avait retroussé au niveau du coude, un jean bleu sombre et de mocassins noirs.  Un verre de vin rouge à à la main, il discutait avec les uns et les autres, mais il attendait impatiemment l'arrivée d'une invitée. Elle lui avait promis qu'elle viendrait, et Gillian n'était pas du genre à rompre une promesse. La sonnette produisit un son caractéristique, ni une ni deux, Will rejoignit la porte, se forçant à ne pas trop espérer comme à chaque fois que la sonnette retentissait depuis le début de la soirée. Un sourire s'afficha sur son visage lorsqu''Alexander et Gillian apparurent dans l'encadrement de la porte. Ils étaient venus, ses deux meilleurs amis étaient là pour ses trente ans. Il gratifia Alexander d'une accolade amicale, les deux hommes échangèrent des bourrades dans le dos avant que Will ne se trouve face à Gill. « Salut. » lança t-elle de sa voix douce et chantante en se fendant d'un sourire absolument craquant. Bon dieu qu'il aimait ses deux jolies fossettes qui se dessinaient au coin de ses lèvres lorsqu'elle souriait. « Salut » répondit-il simplement. La jeune femme était vêtu d'une robe simple mais qui mettait parfaitement ses formes en valeur dont ses jambes fines et pâles, elle lui allait divinement bien. C'était tout à fait elle : élégante mais naturelle, elle n'en faisait jamais trop et c'état exactement ce que le jeune homme aimait. « Il paraît que c’est ton anniversaire ce soir. » Will s'avança vers elle et lui colla deux bises sur les joues. Il se cherchèrent un moment, hésitant de quel côté passer en premier, la bise amicale leur paraissait tout sauf naturelle après avoir entretenu une relation de couple pendant plus d'un an. « Il paraît, oui. »

Il les fit entrer, leur indiqua de poser leurs affaires dans le hall et les accompagna jusqu'à la cuisine, sur l'îlot central trônaient des bouteilles de vin, bières et alcool forts. Il avait importé des vins français, de la bière allemande et belge et du Whisky écossais. Fin palais et bon connaisseur, le jeune homme souhaitait fêter son anniversaire avec les meilleurs alcools qui soient. Il n'était pas du genre à vouloir en mettre plein la vue en organisant sa fête d'anniversaire dans un club privé en haut d'une des plus hautes tour de Manhattan ou sur un yacht alors qu'il en avait les moyens. En revanche, pour ce qui était de la nourriture et des boissons, le jeune homme ne boudait pas son plaisir et voulait proposer le meilleur à ses invités. Il préférait largement dépenser son argent dans une bonne bouteille et du bon foie gras que dans une immense salle qu'il ne pourrait remplir de ses seuls amis proches. Il gardait au frais une bouteille de champagne d'un cru exceptionnel ; un Bollinger Brut grande année 2004, qu'il sortirait au moment du gâteau. Sur les tables étaient trônaient des victuailles appétissantes : toasts au foie gras français, assortiments de charcuterie de  qualité (jambon de parme, bellorga ibérique, saucisson, mousse de canard, rillettes et pâtés français), fromages français (tomme de savoie, Saint nectaire Auvergnat, Bleu d'Auvergne et Saint félicien) et italiens (burrata, parmesan). « Faites comme chez vous, il y a plein de choses à manger. C'est pas le Plaza mais j'espère que ça vous remplira l'estomac » lâcha t-il en faisant un clin d'oeil à Gillian. « Passons aux choses sérieuses, qu'est-ce que je vous sert. J'ai de bons vins français : en rouge j'ai des Bordeaux,  avec un Saint-Emilion château Angelus, un médoc, un Chablis, un Pomerol et un Pauillac, un Merlot et un cabernet sauvignon et j'ai aussi du Bourgogne. Pour les vins blanc j'ai un Sancerre, un pinot gris ,Riesling et un Chardonnay. Sinon j'ai des bières belges et allemandes de toute sorte, du cognac et un très bon scotch écossais, un Dufftown 12 ans d'âge, Single Malte. » Alexander saisit l'occasion. « Je veux bien un Whisky s'il te plait. » Will lui lança un regard réprobateur mais lui servit néanmoins son scotch. « Dis donc tu commence fort. » « Oui oh ça va, quel rabat-joie, il est là pour ça ton bon whisky, non ? C'est un Dufftown du Speyside, pour l' amateur de whisky que je suis, ce serait un crime que de ne pas le goûter. Et tant que j'y suis je vais aller accompagner ça du bellorga ibérique qui me fait de l'oeil depuis tout à l'heure. » poursuivit-il en laissant seuls Gill et William sans que ces derniers ne puissent savoir si c'étai réellement le jambon qui l'attirait irrésistiblement ou d'un geste volontaire pour les laisser seuls. Will afficha un discret sourire. « Alors, qu'est-ce que je te sers ? » répéta t-il amusés par les grands yeux écarquillés de la jeune femme.

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MessageSujet: Re: APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN.   APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN. EmptyVen 28 Aoû - 17:07

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william & gillian

« Salut » Et voilà, encore une fois ça ne ratait pas. Le petit coeur de Gillian se mettait une nouvelle fois à battre la chamade tandis que ses poumons se trouvaient comprimés à lui en couper le souffle. Elle tombait déjà pour lui à l’époque ou il errait dans son appartement comme une âme en peine, alors que dire de maintenant ? Il avait trouvé sa place, il avait l’assurance et la classe, le charisme et le prestige, sans que toutes ces qualités ne soient jamais reliées à son argent. Il était beau, Gillian ne pouvait s’empêcher de se faire la réflexion, de tourner et retourner la question dans sa tête. Elle le connaissait par coeur et pourtant, la distance avait fait en sorte qu’elle redécouvrait son visage avec délice à chaque fois qu’elle avait l’occasion de le voir, que ce soit en vrai ou bien imprimé sur du papier glace dans les journaux. Même si la tempête se déchainait en elle en ce moment même, elle était surprise de voir qu’elle arrivait à garder pieds. Peut-être était-elle déjà rassuré par le fait qu’ils se considéraient désormais comme des amis et qu’elle n’allait plus devoir batailler à chaque instant pour qu’ils puisse s’adresser la parole. Elle s’avançait déjà pour le charrier comme Alexander avait pu le faire quelques instants plus tôt. Quitte à jouer l’amitié, autant le faire le plus naturellement possible. Ils se rencontrèrent, entrèrent en contact de façon hésitante lorsqu’elle plongea du même côté que lui pour se faire la bise. Elle se mordit la lèvre, à moitié entre le sourire et la nervosité, avant de le saluer et de lui emboîter le pas vers l’intérieur. Première épreuve franchie, Gillian. C’est pas le moment de flancher.

Le stress qui avait submergé la jeune femme devant la porte revint lui serrer doucement la gorge lorsqu’ils entrèrent tous les trois dans le large séjour de son appartement. Il y avait du monde, beaucoup plus que ce à quoi elle s’attendait. En même temps, William était connu et reconnu à New-York, ce n’était donc pas une surprise de voir tout ce beau monde à sa fête d’anniversaire. Ces gens qui lui étaient rattachés d’une façon ou d’une autre, c’était peut-être ça la nouveauté que la jeune femme redoutait le plus. Pendant longtemps ils avaient vécu dans cette petite bulle, en se reposant l’un sur l’autre, en étant tout l’un pour l’autre. Aujourd’hui elle se confrontait avec le monde dans lequel il baignait depuis qu’elle n’était plus là, et une chose était sure, la jeune femme avait peur de ne pas y trouver sa place. Elle décidait cependant de faire face, sans flancher. Il les conduisit auprès d’un buffet très richement garnis en matière de boisson et de nourriture. Si Gillian avait blâmé les manies de William concernant les plateaux réchauffés, elle devait cette fois-ci admettre qu’il avait placé la barre très haut. « Faites comme chez vous, il y a plein de choses à manger. C'est pas le Plaza mais j'espère que ça vous remplira l'estomac » Elle tiqua à sa petite référence et attrapa son clin d’oeil à l’instant ou il le lui envoyait, en prenant soin de lui renvoyer de son côté un petit sourire en coin, signe qu’elle avait bien compris. La jeune femme se sentait cependant démunie face à la quantité présente, et pour couronner le tout, les étiquettes sur les bouteilles étaient toutes intraduisibles pour elle. « Passons aux choses sérieuses, qu'est-ce que je vous sert. J'ai de bons vins français : en rouge j'ai des Bordeaux,  avec un Saint-Emilion château Angelus, un médoc, un Chablis, un Pomerol et un Pauillac, un Merlot et un cabernet sauvignon et j'ai aussi du Bourgogne. Pour les vins blanc j'ai un Sancerre, un pinot gris ,Riesling et un Chardonnay. Sinon j'ai des bières belges et allemandes de toute sorte, du cognac et un très bon scotch écossais, un Dufftown 12 ans d'âge, Single Malte. » La vache, il n’avait pas fait semblant our ses trente ans. Le monde entier était réunis autours d’une table et Gillian n’avait qu’à tendre la main pour satisfaire ses papilles avec des grands crus qu’elle n’aurait très certainement pas l’occasion de regoûter avant longtemps. Alexander prit les devants sans hésitation. « Je veux bien un Whisky s'il te plait. » Il se heurta au regard réprobateur de son ami et en cet instant très précis, Gillian aurait aimé lui dire qu’il pouvait bien lui lâcher la bride pour ce soir. Il avait été coincé dans un conflit entre ses deux meilleurs amis, il en avait bavé, il en avait été triste et malheureux comme jamais. Ce soir, il était heureux comme il ne l’avait plus été depuis longtemps. Il s’emportait sûrement un peu, mais il ne l’avait pas volé. « Oui oh ça va, quel rabat-joie, il est là pour ça ton bon whisky, non ? C'est un Dufftown du Speyside, pour l' amateur de whisky que je suis, ce serait un crime que de ne pas le goûter. Et tant que j'y suis je vais aller accompagner ça du bellorga ibérique qui me fait de l'oeil depuis tout à l'heure. » Alexander n’avait en revanche pas perdu la main quand il s’agissait de les pousser l’un vers l’autre de la façon la plus subtile possible. Gillian le regardait s’éloigner en lui lançant des appels de détresses avec ses yeux (appels qu’il ne releva cependant pas), pour finalement se retrouver seul à seul avec William. Elle ne s’était toujours pas remise de l’ampleur du choix qui s’offrait à elle, ce qui avait l’air d’amuser le jeune homme, qui ne la laissa cependant pas tomber. « Alors, qu'est-ce que je te sers ? » Gillian répondit du tac au tac, « La même chose qu’Alexander. », avant de laisser planer un petit silence, le temps pour elle de savourer la réaction de William. Son visage se fendit d’un large sourire, « Je plaisante. Je vais plutôt essayer un Saint-Emilion château Angelus. » continue-elle en tentant d’imiter au mieux la prononciation qu’il avait employé, même si le résultat ne fut pas à la hauteur de ses espérances. « Il y a beaucoup de monde, c’est impressionnant. », fit la jeune femme en scrutant un peu les invités, « Ce sont tous des amis à toi ? »

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MessageSujet: Re: APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN.   APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN. EmptyLun 31 Aoû - 21:40

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William & Gillian


« Time, it needs time, to win back your love again.
I will be there, I will be there. »
Dès l’arrivée de Gillian et Alexander, William avait conduit ses amis à la cuisine pour leur servir à boire et les inviter à se servir des diverses spécialités qu’il avait fait rapporter d’Europe pour l’occasion. Alexander avait opté d’entrée de jeu pour un scotch whisky, sous le regard désapprobateur de son ami. Will le connaissait assez bien pour savoir que lorsqu’Alexander commençait par un alcool fort, c’était qu’il avait envie de se mettre une bonne cuite. Il faudrait donc le surveiller comme le lait sur le feu, le rouquin avait l’alcool joyeux et il n’était pas du genre à devenir irrespectueux et colérique sous les effets de l’alcool mais il pouvait devenir gaffeur et irréfléchi, ce qui l’avait déjà conduit une ou deux fois dans des situations délicates. Une fois servi, le jeune homme s’éloigna pour leur laisser un peu d’intimité, il avait visiblement toujours l’espoir que ses deux amis se remettent ensemble, depuis leur séparation il ne cessait de murmurer à  l’oreille de l’un et de l’autre pour que les choses aillent dans le sens de la réconciliation. Laissant Alexander vaquer à ses occupations Will se tourna vers Gillian pour lui demander ce qu’elle voulait boire. « La même chose qu’Alexander. », répondit-elle sans l’ombre d’une hésitation. Surpris, Will l’interrogea du regard, avait-elle comme son ami l’intention de finir cette soirée complètement ivre, qui plus est devant la famille adoptive du jeune homme ? Elle se fendit d’un large sourire avant de mettre un terme au supplice de William. « Je plaisante. Je vais plutôt essayer un Saint-Emilion château Angelus. » Soulagé, Will récupéra la bouteille de saint Emilion et en servit un verre généreux à la jolie blonde. « Très bon choix mademoiselle Marshall, vous avez du goût. », dit-il en levant son verre qui contenait lui aussi du Saint Emilion. Ils firent tinter leur verre et portèrent le délicieux nectar à leurs lèvres. C’était divin, cette petite merveille valait bien le prix qu’il l’avait payée. « Il y a beaucoup de monde, c’est impressionnant. », dit-elle en balayant la pièce du regard. « Ce sont tous des amis à toi ? » Will afficha un petit sourire ironique, elle semblait avoir du mal à croire qu’il connaissait bien tous ces gens. «  Non, pas tous, il y a de la famille, mes frères et sœurs adoptifs qui sont en réalités les enfants de Franck, tu te souviens, le meilleur ami de mon père ? Il y a aussi des cousins, des amis d’enfance, des clients qui à force sont devenus des amis, et les plus one de certains invités. » Il n’y avait pas l’ombre de l’un de ses salariés, bien qu’il en estimait nombre d’entre eux, il ne mélangeait jamais travail et vie privée. « Et tes études alors ? J’ai entendu dire que tu avais passé haut la main tes examens et que tu passais l’année supérieur avec une mention bien. Impressionnant. Félicitations. » Gillian n’était pas du genre à se vanter, il avait été obligé d’aller chercher l’information auprès d’Alexander, mais ce soir il tenait à lui faire comprendre à sa façon, qu’il était fier d’elle.

« Hey ! Willy, tu voudrais pas me resservir de ton Sancerre s’il te plait, il est vraiment super bon. » Une jeune femme brune, les yeux pétillants venait de se glisser entre les deux jeunes gens, un verre à la main. « Gillian, je te présente Kate, ma sœur adoptive qui bat des records d’impolitesse ce soir. Kate, je te présente Gillian, une amie. » La jeune femme marqua un temps d’arrêt. « Attend voir….Gillian… Ta Gillian ? » dit-elle en écarquillant les yeux, posant sur la jolie blonde un regard brillant de surprise et d’excitation tandis qu’un sourire enfantin se dessinait sur ses lèvres. Sans attendre la réponse de son frère, Kate reprit. « Will nous a beaucoup parlé de toi, c’est toi qui fais des études de droit à Columbia et qui vivait avec lui à Longside Creek, c’est ça ? » Will soupira en levant les yeux au ciel, agacé qu’elle ait pu ainsi l’afficher devant son ex. Kate était une jeune fille adorable, brillante et débordante d’enthousiasme, mais elle était aussi terriblement gaffeuse et maladroite. Il pardonnait son manque de délicatesse parce qu’elle était sa petite sœur, la petite dernière de la famille, élevée parmi deux garçons. Will lui resservit un verre sans protester mais résolu à surveiller sa consommation d’alcool à elle aussi. Avec Kate comme avec Gillian, le côté surprotecteur du jeune homme était exacerbé. Toute deux avaient la fâcheuse tendance de se mettre facilement dans les ennuis. Jetant un regard en coin à sa sœur, William vu une nouvelle gorgée de vin. «  Je suis ravie de te rencontrer Gillian. William n’est pas très bavard concernant son passé mystérieux, je sais pas ce que tu lui as fais mais je crois que tu y es pour beaucoup quant à son retour parmi nous, alors merci. » Will s’étrangla et faillit recracher son vin, il lui fallut tout son self control et son respect pour le délicieux nectar pour se retenir. Kate ne pouvait pas savoir dans quelle mesure elle avait visé juste concernant les raisons qui l’avaient poussé à revenir à New-York pour reprendre sa place. Elle pensait sans doute que Gill l’avait poussé d’une façon volontaire alors qu’en réalité, c’était leur rupture qui l’avait incité à reprendre son mode de fonctionnement habituel lorsque les choses se compliquaient : la fuite. « Ne te sens pas obligée de répondre Gill, ma sœur a la curiosité mal placée. », la rassura t-il avant de lancer un regard noir à Kate.

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MessageSujet: Re: APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN.   APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN. EmptyMer 2 Sep - 12:06

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william & gillian

Une fête était le meilleur compromis que la jeune femme pouvait trouver pour passer de nouveau du temps avec William sans que la situation ne devienne bizarre ou étrange. Gillian était sincèrement heureuse d’être là pour passer le cap des trente ans avec lui, même si elle était quelque peu submergée par la masse d’invité. A croire qu’à force de passer du temps avec lui, sa peur de l’extérieur avait fini par déteindre un peu sur elle. Alexander n’avait en revanche aucun mal à se fondre dans la masse et à plaisanter alors qu’il venait à peine d’arriver, chose qui n’échappa pas à la jeune femme. Il allait très probablement profiter de cette soirée pour se lâcher et même si la jeune femme était à deux doigts de le raisonner, une part d’elle-même refusait d’intervenir. Elle ne voulait pas gâcher la fête. Elle en profita cependant pour taquiner l’hôte d’honneur à sa façon en lui suggérant un alcool fort aussi. Décidément, il marchait toujours autant dans ce genre de blague —mais ne lui refusait cependant pas ce qu’elle demandait. Elle rectifia rapidement le tir, refusant de le faire mousser plus longtemps. « Très bon choix mademoiselle Marshall, vous avez du goût. » Elle trinqua avec lui avant de porter le vin à ses lèvres. Son visage s’illumina en une fois, c’était délicieux comme du bonheur qui vous coulerait dans la gorge. « C’est plutôt ton vin qui a du goût. Du sacrément bon goût je dois dire. » continua la jeune femme en faisant miroiter son verre devant ses yeux. Il ne s’était décidément pas moqué de ses invités et il avait mis le paquet. Un bon point, songea la jeune femme, qui préférait largement savourer une coupe de bon vin plutôt que de s’enfiler des litres de cocktails bon marché non identifié. Elle osa un commentaire sur l’assistance, dont elle ne connaissait pour ainsi dire personne. S’agissait-il d’amis ? «  Non, pas tous, il y a de la famille, mes frères et sœurs adoptifs qui sont en réalités les enfants de Franck, tu te souviens, le meilleur ami de mon père ? Il y a aussi des cousins, des amis d’enfance, des clients qui à force sont devenus des amis, et les plus one de certains invités. » Le mot famille vint considérablement troubler la jeune femme, et plus encore lorsqu’il fut associé à ses frères et soeurs. Elle l’avait toujours imaginé seul, sans famille autours de lui et du jour au lendemain elle se retrouvait projetée dans une fête ou elle allait pouvoir rencontrer une partie des siens, de sa tribu. Elle lista mentalement le reste des invités tandis que son regard se perdait dans la foule. Ses frères et soeurs, c’était tellement nouveau. Pourquoi est-ce qu’elle prenait ça comme si elle était encore sa petite-amie sur le point de rencontrer sa belle-famille ? « Et tes études alors ? J’ai entendu dire que tu avais passé haut la main tes examens et que tu passais l’année supérieur avec une mention bien. Impressionnant. Félicitations. » Il réussi à recentrer son attention, même si le trouble qu’elle venait de ressentir fut bel et bien visible dans ses yeux. Les études. Réussite. Elle se raccrochait à la conversation. Il était fier d’elle, de quoi lui arracher un sourire et un peu de rose sur les joues. Ce n’était pas la même chose qu’une multinationale, mais elle avançait aussi à sa façon, de son côté. « Merci beaucoup. Les efforts ont fini par payer, comme tu l’avais dit. J’ai commencé à me renseigner auprès de plusieurs cabinets pour l’obtention d’un stage et j’ai déjà quelques réponses positives qui m’attendent. Je suis vraiment dans ce que j’aime, je le sens. »

Leur conversation fut interrompue par l’arrivée d’une femme, magnifique brune pétillante, qui devait être assez proche de William de part le ton qu’elle employait en s’adressant à lui. « Hey ! Willy, tu voudrais pas me resservir de ton Sancerre s’il te plait, il est vraiment super bon. » Willy. Gillian replonge dans son verre de vin pour cacher son sourire. Elle n’avait jamais osé la sortir celle-là. « Gillian, je te présente Kate, ma sœur adoptive qui bat des records d’impolitesse ce soir. Kate, je te présente Gillian, une amie. » Elle cessa rapidement son sourire de pitre. Ca y est, on arrivait déjà à la partie familiale. C’était donc sa soeur. Gillian fut envahit par une bouffée de stress, même si elle tentait de paraître la plus naturelle possible. « Ravie de te connaître, Kate. » Cette dernière ne répondit pas de suite, elle semblait tiquer sur un détail auquel la jeune femme ne s’attendait pour ainsi dire pas du tout. « Attend voir….Gillian… Ta Gillian ? » Sa Gillian. Pour le coup la blondinette était partagée entre l’envie de disparaître derrière son verre de vin ou celle d’improviser une danse de la joie au milieu du salon. Pour sa famille elle était donc sa Gillian. Elle se le repassait en gras, souligné et italique, en prenant bien soin de ne pas rougir jusqu’à la racine des cheveux. Elle osa même un petit coup d’oeil discret dans sa direction avant de reporter son attention sur Kate qui avait l’air tout d’un coup plus enjouée encore. « Will nous a beaucoup parlé de toi, c’est toi qui fais des études de droit à Columbia et qui vivait avec lui à Longside Creek, c’est ça ? » « C’est une assez bonne description, effectivement. Tu es bien informée. Je ne peux malheureusement pas en dire de même pour moi, mais j’espère qu’on aura l’occasion de mieux se connaître. » Kate était si pétillante, si débordante d’énergie. Son caractère était assez communicatif et sa personnalité attachante. Gillian avait sincèrement envie de connaître plus cette jeune femme sortie de l’obscur qui avait l’air d’en savoir tant sur elle. «  Je suis ravie de te rencontrer Gillian. William n’est pas très bavard concernant son passé mystérieux, je sais pas ce que tu lui as fais mais je crois que tu y es pour beaucoup quant à son retour parmi nous, alors merci. » La jeune femme pince brièvement les lèvres, un geste si bref et rapide qu’il pouvait passer inaperçu. Elle tentait de garder pieds. Kate voulait-elle vraiment entendre qu’elle avait brisé le coeur de son frère si cher à son coeur et que c’est grâce à cela qu’il était de retour ? Un de perdu, dix de retrouvés, pour le coup c’était bien vrai. Elle l’avait perdu, mais cette perte l’avait ramené à sa vie d’avant. « Ne te sens pas obligée de répondre Gill, ma sœur a la curiosité mal placée. » Gillian excusait Kate. Elle ne pouvait pas savoir et peut-être ne le saurait-elle jamais. La jeune femme choisi cependant de répondre avec honnêteté. « Ton frère ne te l’as sans doute jamais dit, mais il a fait beaucoup de choses pour moi. Des choses qui m’ont beaucoup aidé. Si je peux à mon tour lui rendre un tout petit peu la pareille, c’est la moindre des choses. Vous êtes sa famille, il a besoin de vous même si il ne le dira jamais de vive voix. » Gillian lança un regard à Kate, elle devait connaître le caractère de William aussi bien qu’elle. ]

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MessageSujet: Re: APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN.   APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN. EmptyVen 4 Sep - 23:28

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I will be there, I will be there. »
William voulait faire de sa fête d’anniversaire un moment convivial et festif. Il en avait assez des soirées superficielles ou guindées, il voulait faire cela le plus simplement possible : chez lui, avec des amis proches et de la famille, avec du bon vin et de la bonne nourriture et dans une ambiance détendue et bon enfant. A sa grande satisfaction, la magie opérait sous ses yeux, ses invités se rencontraient, apprenaient à se connaitre et en profitaient pour déguster du vin ou du fromage parmi les meilleurs au monde, des produits qu’ils n’auraient jamais eu l’occasion de goûter sans cela. Gillian faisait partie de ces gens qui n’avaient jamais goûté de très bons vins mais qui savaient en reconnaître la qualité. « C’est plutôt ton vin qui a du goût. Du sacrément bon goût je dois dire. » Le jeune homme hocha la tête, heureux de voir qu’elle appréciait, il y avait mit le prix mais la qualité était effectivement au rendez-vous. Il lui présenta rapidement la faune présente pour son anniversaire. Il ne connaissait pas forcément tout le monde mais l’essentiel était là : sa famille adoptive. Il lu la surprise dans les yeux expressifs de Gillian, elle ne s’attendait visiblement pas à croiser sa famille adoptive ce soir. Will avait toujours été très discret quant à l’existence de ses frères et sœurs, d’une part parce qu’il ne pensait pas les revoir de si tôt avant de retourner à New-York, d’autre part parce qu’il avait honte de les connaitre aussi peu. Ils s’étaient d’abord connus comme des amis, les enfants du meilleur ami de son père, mais il n’avait vécu chez Franck que quelques mois après la mort de ses parents. Alec, Jay, Kate et lui n’avaient pas vécus enfants dans le même foyer même s’ils se voyaient extrêmement souvent. Ils n’avaient pas vraiment de passé commun, de souvenirs de frères et sœur partagés. Il préféra changer de sujet, félicitant Gill pour les résultats de la jeune femme dans ses études. « Merci beaucoup. Les efforts ont fini par payer, comme tu l’avais dit. J’ai commencé à me renseigner auprès de plusieurs cabinets pour l’obtention d’un stage et j’ai déjà quelques réponses positives qui m’attendent. Je suis vraiment dans ce que j’aime, je le sens. » « Tant mieux, je pense aussi que tu es faite pour ça. Ecoute, je sais que tu n’aimes pas trop le piston mais dans ce milieu, pas mal de gens s’en sortent mieux que d’autres plus brillants simplement parce qu’on leur a donné un coup de pouce. Il n’y a pas de raison pour que tu n’aies pas ta chance. Je peux me renseigner pour voir si parmi nos clients ou chez l’avocat qu’on a engagé ils recrutent des stagiaires. »

Ils furent interrompus par l’arrivée fracassante de Kate, la sœur adoptive de William. Bien que légèrement agacé par le comportement intrusif de sa sœur, Will entreprit de faire les présentations. Il laissa les deux jeunes femmes échanger quelques mots non sans éprouver une grande gêne lorsque Kate confia à Gillian qu’il avait beaucoup parlé d’elle « C’est une assez bonne description, effectivement. Tu es bien informée. Je ne peux malheureusement pas en dire de même pour moi, mais j’espère qu’on aura l’occasion de mieux se connaître. » Mal à l’aise, Will détourna les yeux, Gill venait de dire texto à sa sœur adoptive qu’il ne l’avait jamais mentionnée. Heureusement, Kate n’était pas du genre à se vexer. « Alors quoi Willy, tu as honte de ta famille c’est ça ? » le taquina t-elle. « C’est surtout toi et tes questions indiscrètes qui me font honte. » la rabroua t-il, tout en sachant que ça n’empêcherait pas sa sœur, curieuse de nature de continuer à chercher à en savoir plus. « Ton frère ne te l’as sans doute jamais dit, mais il a fait beaucoup de choses pour moi. Des choses qui m’ont beaucoup aidé. Si je peux à mon tour lui rendre un tout petit peu la pareille, c’est la moindre des choses. Vous êtes sa famille, il a besoin de vous même si il ne le dira jamais de vive voix. » Will posa son regard sur Gillian, elle ne cessait de le valoriser et de le défendre en toutes circonstances. Il surprit alors le regard complice qu’échangèrent les jeunes femmes, ohoh, ça s’annonçait mal pour lui. Ca sentait la solidarité féminine à plein nez. « Tu vois, même ta copine le dit, tu as besoin de moi. », lança-t-elle en lui ébouriffant les cheveux. Will s’écarta en râlant, Kate était la plus jeune, mais c’était aussi celle de ses frères et sœur avec laquelle il avait le plus de complicité. Un court silence s’installa, Kate les sondaient du regard, Will n’aimait pas ça, il savait sa sœur particulièrement observatrice et intuitive. « Vous avez vécu un truc vous deux, ça se voit, il y a quelque chose entre vous. » « Ca ne te regarde absolument pas, Kate », intervint William pour ne pas laisser le malaise s’installer chez son ex. « Bingo, j’en étais sûre ! Je le vois tout de suite dès que des gens ont couché ensemble. Il y a une telle tension entre vous, c’est électrique. » « Kate ! » gronda William. Il adorait sa sœur, mais la jeune femme parlait sans aucun filtre, elle disait les choses comme elles lui venaient, spontanément et sans tabou ni inhibition. C’était totalement désarmant et souvent maladroit. Elle ne se rendait absolument pas compte que cela pouvait être très gênant pour Gillian et lui et que c’était parfaitement inapproprié. D’autant que le jeune homme ne pouvait s’empêcher de voir cette discussion comme la première d’une longue série entre sa famille et… la femme qui allait partager sa vie. « Tiens, tiens, Kate et William qui se prennent le bec. Enfin, tous les Kate et William de ce monde ne peuvent pas avoir la classe du couple princier britannique. », lança une voix moqueuse. Un jeune homme aux cheveux clairs se tenait en retrait, il les rejoignit autour de l’îlot de la cuisine. Will leva les yeux au ciel, Jay-le-tombeur, il ne manquait plus que ça. A croire que sa famille avait décidé de ne pas les laisser tranquilles. Cette soirée s’annonçait plus riche en événements qu’il ne l’avait imaginé.

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T. Gillian Marshall
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MessageSujet: Re: APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN.   APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN. EmptyDim 6 Sep - 21:43

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william & gillian

L’ambiance battait son plein et Gillian goûtait à la fois au plaisir de se retrouver avec William et aux douceurs que ce dernier avait dégoté pour ses invités. Le niveau était élevé et Gillian réalisait encore une fois à quel point il lui ouvrait les portes de son monde, sans pour autant la mettre mal à l’aise. Combien de personne de sa condition et de sa classe sociale pouvait espérer autant ? La jeune femme était une privilégiée et il lui fallait bien ce verre de Saint-Emillion dans les mains pour le lui rappeler. Plus encore que les bons fromages ou les meilleurs cru du globe, les études de la jeune femme étaient elle aussi due à sa grande générosité. Gillian ne s’était jamais voilé la face à ce sujet et elle savait très bien que même en travaillant toute sa vie comme une forcenée en tant que maître nageur, elle n’aurait jamais réussi à concrétiser ce rêve ; elle aurait pu se payer le rattrapage et les quelques livres nécessaires mais elle n’aurait jamais pu prétendre au SAT et aux études dans une faculté aussi prestigieuse. Même les bourses restaient hors de portée de la jeune femme qui n’avait pas bouclé ses études et n’avait fait aucune activité extra-scolaire particulière pour se démarquer. Elle partait au contraire avec bien des désavantages que ni la situation de son père ou de sa mère auraient pu rattraper. Rien de tout cela ne figuraient heureusement sur son diplôme et seul le nom de William y figurait en tant que garant. C’était d’ailleurs assez drôle de savoir que l’université s’en référait à lui quand il était question de faire signer de la paperasse. Quoi qu’il en soit, leur séparation n’avait en rien affecté son désir de la pousser vers son rêve et la jeune femme avait eu peine à croire qu’il continuait à payer ses études. L’université était un privilège qu’il lui accordait et elle allait lui prouver qu’il avait bien fait de parier sur elle. Elle s’était battue comme une diablesse et elle avait fini par y arriver. Il l’avait su, dieu seul sait comment il s’y était pris pour avoir cette information, mais il était fière d’elle et la demoiselle ne pouvait cacher sa satisfaction. Elle y arrivait aussi de son côté, doucement et à son rythme. Elle lui fit même part de ses récentes recherches de stage. « Tant mieux, je pense aussi que tu es faite pour ça. Ecoute, je sais que tu n’aimes pas trop le piston mais dans ce milieu, pas mal de gens s’en sortent mieux que d’autres plus brillants simplement parce qu’on leur a donné un coup de pouce. Il n’y a pas de raison pour que tu n’aies pas ta chance. Je peux me renseigner pour voir si parmi nos clients ou chez l’avocat qu’on a engagé ils recrutent des stagiaires. » Gillian avait étudié et retourné plusieurs fois la question dans sa tête. Elle n’avait pas de parents ou famille avec le bras long pour la pistonner comme beaucoup le faisaient, et à ce jeu-là elle était plutôt bonne dernière. Elle avait longuement hésité à demander de l’aide à William. Une part d’elle refusait parce que ce n’était pas loyal de procéder ainsi tandis qu’une autre part d’elle s’efforçait de lui faire réaliser qu’elle n’était pas plus déloyale qu’un autre en se servant de cet atout. « Pourquoi ne pas essayer, ça pourrait être un tremplin fabuleux pour moi. » , commença la jeune femme sans quitter son air réfléchi et pensif, « Promet-moi juste de ne jamais appuyer trop les choses en te servant de ton nom —même si je sais que tu le ferais pour bien faire. J’ai des choses à prouver à ces gens et je ne veux pas qu’ils se méprennent en pensant que je suis le poulain du milliardaire Standford et que je sois au final embauchée pour les mauvaises raisons.  »

Gillian ne connaissait que trop peu la famille de William. Elle n’en parlait pour ainsi dire jamais avec lui, car lorsqu’il était question de famille pour William, cette dernière était morte et quand il était question de famille pour la jeune femme, cette dernière priait pour qu’ils soient mort. Ces deux sujets sensibles n’étaient que trop peu souvent abordés et si il arrivait encore à Gillian au détour d’un cauchemar de confier du bout des lèvres comment son père avait l’habitude de la frapper, les choses demeuraient secrètes et impénétrables pour le jeune homme. A tel point que Gillian découvrait ce soir sa famille adoptive, celle qui l’avait pris sous son aile à la mort de sa mère. C’était si étrange pour elle de le voir évoluer dans cette atmosphère, cette ambiance chaleureuse et bonne enfant. Elle en eut même un bref pincement au coeur, songeant qu’elle ne connaîtrait sans doute jamais cela. « Alors quoi Willy, tu as honte de ta famille c’est ça ? » « C’est surtout toi et tes questions indiscrètes qui me font honte. » Elle se mordit la lèvre pour cacher son sourire. Ils étaient adorables, même si ils ne faisaient que de disputer. Kate devait être une soeur merveilleuse pour lui, quelqu’un sur qui il pouvait s’appuyer. Gillian ne connaissait pas encore bien la jeune femme, mais une chose est sûre, elle ne pouvait pas passer à côté de cette occasion de lui dire à quel point leur présence à tous étaient importante pour William, même si ce dernier ne l’avouerait jamais. « Tu vois, même ta copine le dit, tu as besoin de moi. » Gillian disparut de nouveau derrière une gorgée de vin, comment faisait-elle pour aligner autant de phrase aussi embarrassante dans un temps record ? La jeune femme les regardait, tout les deux du coin de l’oeil, d’un air attendris, avant de poser les yeux sur William. D’échanger avec lui un regard doux et souriant. Sa famille était là, il l’avait trouvée. « Vous avez vécu un truc vous deux, ça se voit, il y a quelque chose entre vous. » Et merde. Elle en avait presque oublié Kate, qui venait de la prendre en flagrant délit en train de dévorer des yeux son frère. Le genre de chose qu’Alexander était totalement incapable de déceler et qui en général facilitait la tâche de la jeune femme. Gillian s’apprêtait à répondre quelque chose, sentant que ses joues allaient de toute façon la trahir, mais William intervint le premier. « Ca ne te regarde absolument pas, Kate » Il ne niait donc pas auprès de sa soeur ? Elle voulait l’interroger du regard pour le questionner, mais elle n’arrivait pas à trouver ses yeux. Peut-être ne voulait-il pas laisser à sa soeur une nouvelle chance d’avoir raison sur leurs regards échangés. « Bingo, j’en étais sûre ! Je le vois tout de suite dès que des gens ont couché ensemble. Il y a une telle tension entre vous, c’est électrique. » « Kate ! » Oh, le Saint-Emilion venait de prendre la mauvaise direction et cette fois-ci, Gillian toussota pour ne pas s’étouffer. Bon sang, elle ne pouvait pas avoir mieux cerné la situation, mais en même temps elle ne pouvait pas plus mal tomber. Les choses étaient on ne peut plus confuse pour elle en ce moment et Kate ne faisait que souffler un vent de panique supplémentaire. Etait-ce si évident ? Bon sang, Gillian, essaye de te contrôler. Elle ne voulait pas entendre de sa part qu’il la reniait et elle ne voulait pas non plus que Kate pense qu’elle n’était qu’une fille qu’il avait gentiment sauté en province et qu’il gardait sous le coude pour l’occasion. « Tiens, tiens, Kate et William qui se prennent le bec. Enfin, tous les Kate et William de ce monde ne peuvent pas avoir la classe du couple princier britannique. » Dieu merci, enfin un sujet de diversion. Gillian allait sauter sur l’occasion et changer radicalement de conversation. « Ils sont toujours comme ça ? » demanda-elle à l’attention du nouvel arrivant avec une pointe de tendresse dans la voix devant le tableau charmant du frère et de la soeur se chamaillant, « Vous êtes de la fratrie aussi, n’est-ce pas ? Par pitié, ne rejoignez pas Kate dans sa lancée, elle est déjà en train de me rendre plus rouge que le vin ne pourrait le faire. » Elle glissa discrètement en direction de William en agitant son verre maintenant vide. « Resserre-moi encore un verre. Un grand, assez grand pour me permettre de survivre à l’interrogatoire. »

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MessageSujet: Re: APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN.   APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN. EmptyMar 8 Sep - 20:46

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William & Gillian


« Time, it needs time, to win back your love again.
I will be there, I will be there. »
Ce qu’avait fait Gillian en passant son année haut la main était un tour de force quand on savait qu’à peine un an plus tôt la jeune femme n’avait plus mis les pieds dans une école (excepté quelques mois de cours de remise à niveau). A 16 ans, elle avait quitté l’école pour démonter et remonter des voitures toute la journée, et se prendre une raclé le soir lorsque son père n’était pas de bonne humeur. Pendant plus de dix ans, la jeune femme n’avait plus eu droit à aucune éducation pour la sortir de la misère, et voilà qu’aujourd’hui, le barreau lui ouvrait ses portes. Elle avait œuvré dur, travaillé comme une acharnée pour en arriver jusque là et elle devrait encore passer de longues heures derrière son bureau si elle voulait avoir son diplôme, mais me moins qu’on puisse dire c’est qu’elle méritait un petit coup de pouce. Elle n’était pas née, comme lui ou bon nombre de ses camarades de classe,  avec une petite cuillère en argent dans la bouche. Il ne lui suffisait pas de venir clamer ses droits d’héritier pour reprendre le siège de PDG. Elle devrait faire ses preuves, mais cela ne l’empêchait pas de lui mettre le pied à l’étrier. « Pourquoi ne pas essayer, ça pourrait être un tremplin fabuleux pour moi. », répondit-elle. Il fût surpris qu’elle accepte sa proposition. Il s’était attendu à ce qu’elle rejette de but en blanc sans même la considérer toute tentative de piston ou de mise en avant autre qu’au mérite. « Promet-moi juste de ne jamais appuyer trop les choses en te servant de ton nom —même si je sais que tu le ferais pour bien faire. J’ai des choses à prouver à ces gens et je ne veux pas qu’ils se méprennent en pensant que je suis le poulain du milliardaire Standford et que je sois au final embauchée pour les mauvaises raisons. » Will hocha la tête, cela ressemblait plus à la Gillian qu’il connaissait, la même qui avait protesté lorsqu’il avait proposé de lui payer ses études sous prétexte qu’elle avait l’impression d’être achetée. Elle voulait montrer de quoi elle était capable, faire ses preuve, à ses futurs employeurs certes, mais aussi et surtout à elle-même. Will le sentait, elle avait besoin de ça, c’était sa revanche sur la vie. « Je serai discret. », promis t-il. Lui non plus n’avait pas vraiment intérêt à crier le nom de sa « pouliche » sur tous les toits au risque d’alimenter les ragots là où il voulait absolument conserver son intimité.

Ils furent dérangés par l’arrivée en fanfare de Kate, qui, bien que pétillante et plein d’entrain était aussi une grande gaffeuse qui n’avait décidément aucun filtre. William la rembarra gentiment, ce qu’il y avait entre Gill et lui ne la regardait pas et faire des allusions devant une jeune femme qu’elle connaissait à peine était très déplacé. Il ne parvenait pas à se montrer trop sec avec elle, sa spontanéité constituait aussi son charme. Will observait Gillian du coin de l’œil, elle semblait encore plus gênée que lui, un rose craquant venant colorer ses joues. Il ne nia pas cependant qu’il y ait quelque chose entre eux. Nier devant Kate reviendrait à envoyer un message indirect à Gillian lui signifiant que tout était définitivement terminé entre eux et qu’ils ne seraient jamais plus que des amis. Bien entendu, il était hors de question que Gill s’imagine qu’il n’y avait plus d’espoir, si toutefois elle souhaitait elle aussi revivre une idylle avec lui. Alors qu’ils atteignaient tout deux le comble de l’embarras, Jay détourna l’attention par son arrivée m’as-tu-vu. Qui eut cru qu’un jour, ce tombeur de ces dames qui avait l’habitude de l’entrainer dans ses plans drague foireux lui sauverait la mise. « Ils sont toujours comme ça ? » demanda-elle à Jay. La pauvre ne savait pas dans quoi elle venait de mettre les pieds en posant son attention sur ce séducteur invétéré qui multipliait les conquête d’un soir. «  D’habitude ils sont pires encore, là ils essaient de se tenir correctement parce qu’ils sont en public. » « Vous êtes de la fratrie aussi, n’est-ce pas ? Par pitié, ne rejoignez pas Kate dans sa lancée, elle est déjà en train de me rendre plus rouge que le vin ne pourrait le faire. », poursuivit-elle en agitant doucement son verre sous le nez de William. « Resserre-moi encore un verre. Un grand, assez grand pour me permettre de survivre à l’interrogatoire. » Will obéit sans protester et la resservit généreusement, après tout elle savait ce qu’elle faisait. Et puis, ivre elle avait un côté "rentre-dedans" qui lui avait beaucoup plu dernièrement. « Tu peux me tutoyer tu sais. Et ne t’en fais pas, je trouve que le rose aux joues te vas très bien. Je m’appelle Jay, et je suis enchanté de te rencontrer. » Jay se glissa au côté de Gillian, lui lança un regard enjôleur. Et voilà, monsieur avait repéré sa proie, il faisait toujours comme ça lorsqu’il s’intéressait à une femme, Will avait repéré de loin son petit manège. Les deux jeunes gens avaient le même âge, et il était arrivé aux deux jeunes gens de sortir ensemble et de repartir chacun avec une femme. Sauf que pour celle là, il ne le laisserait pas faire. « Jay, est mon frère adoptif, le frère naturel de Kate. Tu vois, c'est un problème de gènes. » annonça William agacé par le comportement de son frère. « Ca c'était petit, Will », protesta Kate. Ignorant la remarque de sa soeur, Will il se tourna vers Jay et reprit « Je peux te parler deux secondes ? » Jay acquiesça et les deux hommes s’éloignèrent, laissant Kate et Gillian discuter entre elles. « A quoi tu joues là, Gillian est une amie, ce n'est pas n'importe quelle femme prise au hasard. Arrête tout de suite ton numéro de séducteur. » « Oh ça va, je pouvais pas savoir que cette jolie blonde était ta Gillian. Je dois tout de même reconnaitre que tu as bon goût, elle est canon. » « Tu veux bien cesser tes gamineries. Gillian est bien plus que seulement canon. Ok, elle est…sexy, mais elle ne se résume pas à ça, crois-moi. Elle ne mérite pas d’être considérée comme une femme que tu veux simplement mettre dans ton lit. Elle vaux beaucoup mieux que ça. » « Regardez-moi ça, Will qui sort les griffes pour une fille. Tu y tiens à celle-là pas vrai. » répondit Jay, mi-amusé, mi-surpris par la réaction de son frère. « C’est pas ton problème. Tu la laisses tranquille c’est tout. » « Ok, ok, j’ai compris, c’est chasse-gardé ; mais tu ne devrais pas trop tarder, des filles comme celles là ne restent pas très longtemps sur le marché des célibataires. » Will pinça les lèvres, le problème était justement que la jeune femme n’était pas célibataire, elle avait encore son professeur. « Vous avez tous décidé de m'emmerder ce soir ou quoi. » marmonna t-il dans sa barbe. Sans un mot de plus, ils retournèrent auprès de Kate et Gillian. « Alors mesdemoiselles, comme ça vous discutez dans notre dos ! » lança Jay, un tantinet provocateur. « Mêle-toi de tes affaires, Jay. » répondit Kate vigoureusement mais pas méchamment, tandis que Will lançait un regard interrogateur à Gillian. Qu’avait donc bien pu se dire les deux jeunes femmes pendant leur courte absence ?

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MessageSujet: Re: APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN.   APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN. EmptyMer 9 Sep - 21:09

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william & gillian

Comme depuis le début de leur rencontre, quand il était question des études William voyait toujours plus grand que Gillian. Ou plutôt, il voulait s’employer à ce qu’elle puisse avoir les mêmes chances que les autres et qu’elle puisse s’épanouir dans des études sans être plus jamais retenue par son milieu. Il avait effacé toutes les barrières qui s’étaient érigées autours d’elle dès l’enfance et petit à petit il l’avait poussé vers un monde qu’elle avait toujours regardé de loin et envié en songeant qu’elle n’était pas assez bien pour en faire partie. Elle leur avait prouvé à tous qu’elle pouvait le faire, qu’elle savait s’accrocher de toutes ses forces et abattre la besogne mais plus important encore, elle lui avait prouvé à lui qu’il avait eu raison de lui faire confiance et de miser sur elle. Etudier était une chance inespérée et il avait su le comprendre. Aujourd’hui encore, il surveillait cela de près, s’intéressait à ses résultats, n’hésitait pas à l’encourager et la féliciter et lui proposait même d’intervenir dans ses recherches de stages. N’importe quel étudiant conscient de cette chance aurait accepté les yeux fermés ; il était connu et reconnu dans le milieu et le simple fait de recevoir un coup de fil de sa part pouvait ouvrir un nombre incalculable de porte. Hélas, le piège était également là. La jeune femme voulait se construire seule, ou du moins se prouver à elle-même qu’elle pouvait le faire sans utiliser la facilité. Elle ne voulait pas non plus tomber dans le piège et être annoncée comme sa petite protégée ; une situation qu’elle vivrait mal d’une part parce qu’il serait question de sa vie privée et de la sienne et d’autre part, parce qu’elle serait condamnée à vivre dans son ombre et ce pour le reste de sa carrière. Elle ne pourrait jamais être reconnue pour son travail, chose qui importait plus que tout pour elle. Mais elle n’avait pas peur ; William était intelligent et pouvait mieux que personne se placer de son point de vue. « Je serai discret. » Elle hocha la tête en lui décrochant au passage un magnifique sourire. « Tu fais bien. Si la presse apprends que tu laisses tomber les mannequins et les actrices pour t’intéresser aux avocates, la fac de droit de New-York ne tiendra pas le coup à cause du choc démographique. » lança la jeune femme en plaisantant. Ou peut-être à moitié, mais pas pour les mannequins et les actrices. Plutôt pour le fait qu’il pourrait toujours avoir dans le coin du coeur toujours un peu le béguin pour elle, et peut-être plus encore si il pouvait l’imaginer en stagiaire avocate active.

Le plus impressionnant pour la jeune femme était sans doute de faire ce soir la connaissance de la famille de William, ou du moins de sa famille adoptive. Elle s’était déjà pris d’affection pour Kate, pour son caractère à la fois enfantin et pétillant. Elle sentait de la part de la jeune femme de la bonne énergie, semblable à celle qu’elle envoyait aux autres. Il avait suffit de peu comme contact, mais Gillian savait déjà qu’elle s’entendrait bien avec la jeune femme et qu’elle pourrait même trouver en sa personne une bonne alliée. Elle était cependant moins certaine concernant le nouvel arrivant. Elle osa cependant lancer la conversation avec lui sur le ton de la plaisanterie. «  D’habitude ils sont pires encore, là ils essaient de se tenir correctement parce qu’ils sont en public. » « Me voilà rassurée… Enfin je crois. » Gillian essayait du mieux qu’elle pouvait de s’intégrer entre les frères et soeurs de William. Elle entreprit même de se resservir, Kate ayant eu raison de son premier verre de vin. William la resservit sans broncher. « Tu peux me tutoyer tu sais. Et ne t’en fais pas, je trouve que le rose aux joues te vas très bien. Je m’appelle Jay, et je suis enchanté de te rencontrer. » Gillian se sentait aspirée par son regard et son attitude, mais il n’y avait là aucun trouble comparable à celui qu’elle ressentait quand elle était avec William. Il avait du charisme et de la classe, il la draguait ouvertement. Elle avait déjà eu du mal à se défaire de son professeur et voilà qu’on lui filait un nouvel obstacle dans les pattes, et devant William en plus. « Jay, est mon frère adoptif, le frère naturel de Kate. Tu vois, c'est un problème de gènes. » « Ca c'était petit, Will » Cette famille était en train de lui faire tourner la tête. Elle voulut ajouter quelque chose, mais William coupa directement la conversation, l’air plutôt contrarié. Elle regarda les deux frères s’éloigner en silence, baissant les yeux sur ses pieds, l’air penaud. « Il avait l’air contrarié, j’espère que je n’ai pas dit quelque chose de déplacé. » « Oh, ne t’en fais pas pour ça. Jay a encore beaucoup de chose à apprendre en matière de propriété privé. » « Kate, il ne faut pas croire que… » « Que quoi ? Que l’homme qui abat le plus de conquête dans la grosse pomme est en train de feuler quand on s’approche d’un peu trop près d’une femme ? William est doué pour me berner, c’est d’ailleurs presque impossible de pouvoir dire à quoi il pense, mais toi… Je sais reconnaître les petits détails qui ne trompent pas. » Gillian n’avait pas lâché son verre, refusant de se heurter au regard de Kate. Elle avait peur, peur de cette vérité qui semblait pourtant sauter au yeux de la jeune femme. « Ca te paraît peut-être idyllique et romantique mais les choses ne sont pas aussi simples. » « Tu l’aimes, pas vrai ? » A l’évocation de cette phrase, la jeune femme sentit son coeur gonfler, son coeur qu’elle pensait vide, crevé et usé à force d’avoir été malmené. Non, il était encore bien vivant, capable de frémir dans sa poitrine. Elle ouvrait déjà la bouche pour répondre. « Alors mesdemoiselles, comme ça vous discutez dans notre dos ! » « Mêle-toi de tes affaires, Jay. » Ouh, elle devait être terriblement frustrée de ne pas avoir eu le fin mot de son entretient. Gillian sentait encore son coeur battre dans sa poitrine. Ils étaient tout les deux là, et instinctivement son regard accrocha celui de William. La réponse est évidente, Kate. Si évidente qu’elle devait déjà avoir sa réponse. « Nous étions justement en train de parler de… », elle lance un regard en direction de Kate, « De ta dernière fête d’anniversaire ! Il paraît que tu t’es bien fait plaisir, à croire que c’est une tradition. » Kate, Kate, Kate. Comment faisait-elle pour être à la fois autant perspicace, proche de la vérité et parfois lancer Gillian dans des situations complètement ingérables. La jeune femme lança un bref regard à William, pas la peine de s’emballer. Fausse alerte. Kate voulait sans doute ressasser les souvenirs d’une bonne soirée se terminant par une cuite monumentale. « C’était une très belle soirée. On a pas de si beaux endroits pour faire la fête du côté de Longside, mais l’ambiance y était. » continua cependant Gillian, joueuse et joyeuse, voulant se prêter au jeu de la conversation à deux niveaux. « Attends un peu de connaître les soirées New-Yorkaise, tu m’en diras des nouvelles. » Elle était sur le point de répondre, mais à la fois incapable de formuler une réponse cohérente. Elle avait connu une soirée ici, mais dont elle ne gardait aucun souvenir. Ou des souvenirs confus, qui s’entrechoquaient dans son esprit et dont elle ne pouvait toujours pas expliquer la signification. Tout était vaporeux, comme dans un rêve. Gillian ignorait encore tout de la drogue, de la bagarre, de la soirée.

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William K. Standford
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MessageSujet: Re: APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN.   APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN. EmptyVen 11 Sep - 21:30

Some love wait till' it's time

William & Gillian


« Time, it needs time, to win back your love again.
I will be there, I will be there. »
Cette relation d’amitié avec Gillian était tout ce qu’il y avait de plus étrange pour William. D’un côté, il savait que le passage par une relation purement amicale était nécessaire, de l’autres il avait mit en suspens sa vie amoureuse et même sexuelle dans l’espoir de pouvoir se remettre en couple avec Gillian sans pour autant être certain que cela se ferait un jour. Ca n’avait l’air de rien comme ça mais pour que Will mette ces choses là entre parenthèses pour une femme, c’était qu’il tenait réellement à elle. « Tu fais bien. Si la presse apprends que tu laisses tomber les mannequins et les actrices pour t’intéresser aux avocates, la fac de droit de New-York ne tiendra pas le coup à cause du choc démographique. » Will accrocha son regard, il ne voulait pas laisser de malentendu s’installer entre eux cette-fois ci et maintenant qu’elle était en pleine possession de ses moyens, elle n’oublierait plus ce qu’il s’apprêtait à lui dire. « Ca m’étonnerait, j’ai arrêté de me comporter comme ça avec les femmes. C’était stupide, égoïste et malsain. Ca ne m’intéresse plus. » répondit-il. Il l’avait dit d’une manière différente de la fois du soir où l’avait ramenée chez lui. Sa parole avait été libérée par l’état alcoolisé dans lequel la jeune femme se trouvait et par la faible probabilité qu’elle se souvienne le lendemain de ce qu’il lui avait avoué. Dans ces conditions, parler de panne mécanique était moins difficile que maintenant. Au moins, elle savait désormais qu’il avait cessé de coucher avec une femme différente à chaque fois, à vrai dire, il avait même cessé de coucher tout court, mais lui annoncer ça directement serait revenu à lui faire un appel du pied peu élégant.

Il avait mit sa vie amoureuse entre parenthèse dans l’espoir de se remettre avec Gill, alors il n’allait pas laisser son frère adoptif la draguer ouvertement sans rien faire. Will avait beau essayer de se persuader lui-même qu’il intervenait auprès de Jay pour protéger Gill du tombeur sans cœur qu’il était, il devait reconnaître que le jeune homme avait raison de dire que la jolie blonde était chasse gardée. C’était bien ce dont il était question, Will voulait être le seul à tenter sa chance avec elle quant tous deux seraient prêts. De toutes manière, Gill ne cherchait pas un coup d’un soir, ce n’était pas son style, et elle était encore moins le genre de fille à tromper son petit ami. Une fois la mise au point effectuée, les deux frères revinrent aux côté de Kate et Gillian. Surpris par le ton agacé et frustré de Kate, Will lança un regard interrogateur à la jolie blonde. Qu’étaient en train de se dire les deux femmes au moment de l’intervention de Jay ? « Nous étions justement en train de parler de… », « De ta dernière fête d’anniversaire ! Il paraît que tu t’es bien fait plaisir, à croire que c’est une tradition. » L’interrompit Kate. Will leur lança un regard suspicieux, il n’était pas né de la dernière pluie, Kate venait simplement de chercher à détourner son attention. Elle venait de le faire avec une justesse très déroutante pourtant. Ce pourrait-il que les deux jeunes femmes aient réellement parlé de sa dernière fête d’anniversaire et qu’en une minute Gill ait pu lui confier des détails sur leur intimité ? Connaissant la timidité de la jolie blonde sur ce point, ce serait étonnant. Le regard gêné qu’elle lui lança accréditait cette thèse. « C’était une très belle soirée. On a pas de si beaux endroits pour faire la fête du côté de Longside, mais l’ambiance y était. » Will afficha un petit sourire énigmatique, alors comme ça elle voulait jouer sur la tonalité du double discours ? « En effet, et puis j’ai été très gâté. » répondit-il en lançant un discret regard en biais à son ex. Ce soir là elle lui avait non seulement préparé des pâtés impériaux délicieux et oréparé des fraises au chocolat pour le dessert mais elle lui avait offert une nuit mémorable. « Attends un peu de connaître les soirées New-Yorkaise, tu m’en diras des nouvelles. » lança Jay pour rebondir sur la remarque de Gillian. Will pinça les lèvres, la dernière soirée qu’ils avaient vécu ensemble avait été riche en événement, elle droguée au GHB par un sale type qui avait eu pour intention de la violer et qu’il avait envoyé au tapis d’un puissant coup de poing avant de la ramener chez lui où il avait cédé à ses avances et à la douceur de ses baisers pour finalement se reprendre et dormir bien sagement avec elle sans aller plus loin. Dit comme ça, ça semblait dingue, non ? Comment pourrait-elle le croire et si c’était le cas, comment ne pas se sentir extrêmement gênée par un tel aveu ? Non seulement vis-à-vis de son petit ami mais aussi vis-à-vis de lui ? Il ne voulait pas la mettre mal-à-l’aise. Et puis, il avait honte d’avoir cédé de cette manière, il aurait du se montrer plus fort, plus responsable. Il aurait dû résister, pour elle, parce qu’elle n’était pas en pleine possession de ces moyens. Au fond, il ne valait pas mieux que le type de la boîte, il avait profité d’elle. Devant le malaise qui menaçait de s’installer, Kate reprit les devants. « Bon, on va vous laisser, Jay et moi on a des gens à voir. » « Qu’est-ce que tu racontes. On a qui à voir ? » répondit le jeune homme, beaucoup moins observateur que sa sœur. Kate prit Jay par le bras en lui faisant les gros yeux. « Gill, j’ai été ravie de te rencontrer. J’espère vraiment qu’on aura l’occasion de se revoir. » conclu t-elle en lançant un regard insistant à William qui reçu le message. Rien n’échappait à la jeune femme, c’était ce qu’il redoutait le plus chez elle : sa capacité d’observation, sa perspicacité dans les relations humaines. E Puis les deux jeunes gens s’effacèrent, laissant à nouveau seuls les deux anciens amants. Will secoua la tête, à la fois amusé et gêné du comportement de son frère et de sa sœur. « Je suis désolé si tu t’es sentie mal à l’aise. Kate et Jay peuvent parfois se montrer un peu… intrusifs. » s’excusa t-il. Kate était gaffeuse et avait la fâcheuse tendance à se mêler de ce qui ne la regardait pas, quant Jay, c’ était un coureur de jupons parfois un peu lourdingue. Pourtant, tous deux étaient au fond très amicaux, drôles et attachants. Il était difficile de ne pas ressentir pour eux une sympathie quasi-immédiate. « Et je crois que tu leur a tapé dans l’œil. Pour Jay, c’était difficile de passer à côté vu le rentre dedans qu’il t’as fait. Quant à Kate, je crois qu’elle t’aime vraiment bien. » acheva t-il en terminant son verre de vin. Il tentait d’adopter un air dégagé mais cette première rencontre avec sa famille avait été très importante pour lui, parce qu’il savait que s’il y avait bien une personne avec qui il voulait construire un avenir et qui devrait par conséquent, avoir régulièrement à faire avec sa famille, c’était Gillian. Seulement Gillian.

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MessageSujet: Re: APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN.   APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN. EmptyDim 13 Sep - 13:39

some love wait till' it's time

william & gillian

La jeune femme pensait avoir mis les choses à plat la dernière fois qu’elle avait franchis le pas de cet appartement, quelques semaines plus tôt. A ce moment-là, elle pensait d’ailleurs l’avoir déjà fait auparavant, lorsqu’elle était venu le voir dans son bureau, bien avant que tout ne se bouscule à cause du’n imprévu du destin. Un imprévu qui avait eu le don de les rapprocher de façon inespérée, là ou la situation semblait plus enlisée que jamais. Ils ne pouvaient pas se croiser sans s’accuser l’un et l’autre et sans que la colère ne prenne le pas à chaque fois. Et pourtant, ils s’étaient retrouvé un beau matin à prendre le petit déjeuner ensemble, à bavasser de tout et de rien. Il avait suffit d’un imprévu, d’un coup du hasard aussi fou que la toute première fois qu’ils s’étaient rencontrés. Gillian le savait, ils étaient fait pour être ensemble, pour fonctionner ensemble, pour s’équilibrer. Elle l’avait dans la tête et dans la peau. Si elle n’avait cessé de faire des mises au point avec lui, c’est justement parce que les choses n’étaient jamais vraiment claires, dans un état de plénitude, parfaitement satisfaisantes. Elle ne faisait que repousser la vérité en tentant de la maquiller grossièrement dans un premier temps, avant de faire un pas timidement dans sa direction. Bien sûr qu’elle le voulait toujours dans sa vie et le simple fait de l’avoir admis était un réel soulagement. Pourtant, il y avait toujours un manquement. Une pièce en moins. « Ca m’étonnerait, j’ai arrêté de me comporter comme ça avec les femmes. C’était stupide, égoïste et malsain. Ca ne m’intéresse plus. » Ses yeux accrochaient les siens. C’était presque trop inespéré, à la fois comme une promesse folle et sourde qu’il lui glissait dans le creux de l’oreille. Gillian était bouleversée, son coeur s’était une nouvelle fois gonflé d’espoir et déjà deux voix luttaient dans sa tête. Celle qui lui murmurait d’un air mesquin qu’il était juste lassé des femmes, qu’il voulait se consacrer aux affaires et acquérir un peu plus de sérieux avant de s’en trouver une bien comme il le fallait, une belle petite femme d’affaire qui parlerait couramment l’italien et le mandarin et qu’il pourrait emmener dans leur villa d’été pour les vacances. Et puis cette autre voix, qui vibrait d’émotion. Cette voix du coeur, qui bien que mal assurée, affirmait qu’il avait cessé de jouer avec la peur d’être seul, de se satisfaire de façon désespérée, parce qu’il était enfin reconcentré et qu’il n’attendait qu’une femme. Il l’attendait elle.

Est-ce qu’une de ses supposées prétendantes avait déjà rencontré sa famille adoptive ? Gillian en doutait. Si l’une d’elle avait simplement pu voir les couleurs des murs de son appartement, c’était déjà quelque chose. Encore une fois, la jeune femme se rassurait comme elle pouvait, essayant de trouver des petits détails qui la rendraient un petit peu spéciale. Si la jeune femme avait été un peu déconcertée par les questions de Kate et l’attitude assez rentre-dedans de Jay, la jeune femme ne pouvait nier qu’ensemble ils étaient adorables. Ils ressemblaient vraiment à une famille, avec les chamailleries et les petits regards en coin. Même si elle ne connaissait Kate que depuis peu, la demoiselle avait réussi à toucher Gillian, à l’attraper par son caractère pétillant et joyeux, elle sentait qu’elle pouvait avoir avec elle une complicité bien différente de celle qu’elle pouvait avoir avec William et Alexander. Une complicité de femme. C’était presque instinctif et naturel, à tel point que lorsque la jeune femme hésita un bref instant pour masquer le contenu de leur conversation, Kate vint à sa rescousse le plus naturellement possible. Ou presque; Dommage pour elle, le sujet choisit était plutôt cocasse, surtout quand on connaissait la véritable version. L’anniversaire de William avait effectivement été riche en émotion, mais pas le genre d’émotion que Kate et Jay s’imaginaient. La jeune femme osa même s’amuser un peu de la situation en taquinant William devant ses frères et soeurs. C’était plus fort qu’elle, elle ne pouvait pas s’empêcher de la taquiner de la sorte, de le chercher. Elle avait peut-être oublié un détail ; si elle était joueuse, William l’était sans doute tout autant, voir même plus. « En effet, et puis j’ai été très gâté. » La tension revient de plus belle. Ce fil tendu entre elle et lui qui ne cessait de lui envoyer des décharges, de lui serrer le ventre. Cette soirée avait été fabuleuse et elle en gardait encore des étoiles dans les yeux. Elle croisa son regard, il ne pouvait pas nier que pour le coup Kate avait raison en parlant de tension. C’était électrique, comme si la pièce venait de gagner dix degrés d’un coup. C’est le moment que choisi Jay pour évoquer les soirées New-Yorkaise. La douche froide après les grosses chaleurs. Cette fois-ci la jeune femme évita soigneusement de regarder William. Les choses étaient encore loin d’être au point et ils allaient devoir parler, au moins de ça, de ce qui s’était passé. « Bon, on va vous laisser, Jay et moi on a des gens à voir. » « Qu’est-ce que tu racontes. On a qui à voir ? » C’est le moment que choisit Gillian pour se reconnecter avec la réalité. Ils s’en allaient, vraiment ? La perspective de se retrouver à nouveau seule avec William était à la fois terriblement alléchante et terrifiante. « Gill, j’ai été ravie de te rencontrer. J’espère vraiment qu’on aura l’occasion de se revoir. » « J’espère aussi, ça m’a fait énormément plaisir de te rencontrer enfin. » répondit la jeune femme avec chaleur, véritablement ravie à la perspective de pouvoir nouer une amitié avec l’autre jeune femme. Gillian se retrouvait seule avec William, un petit sourire gêné aux lèvres, et William de son côté ne semblait pas en mener large non plus. « Je suis désolé si tu t’es sentie mal à l’aise. Kate et Jay peuvent parfois se montrer un peu… intrusifs. » La jeune femme secoua instantanément la tête pour le rassurer. « Ils sont adorables, ça m’a vraiment fait plaisir de les rencontrer. L’espace d’un instant, je me suis presque sentie en famille. », puis réalisant ce qu’elle venait de dire et les allusions qu’il pouvait en tirer elle préféra embrayer directement, « Ils tiennent vraiment à toi, c’est pour ça qu’ils ne peuvent pas s’empêcher de poser toutes ces questions. » Concernant ce dernier point, le jeune homme ne pouvait absolument pas dire le contraire. Sa famille était profondément attachée à lui et souhaitait visiblement qu’il puisse s’épanouir de la meilleur des façons. « Et je crois que tu leur a tapé dans l’œil. Pour Jay, c’était difficile de passer à côté vu le rentre dedans qu’il t’as fait. Quant à Kate, je crois qu’elle t’aime vraiment bien. » Gillian était touchée d’être en partie acceptée par cette tribu. Ses frères et soeurs l’aimaient déjà bien, c’était plutôt un bon début, non ? « Tu devrais d’ailleurs mentionner à ton frère que ça ne sert à rien d’essayer, ou peut-être l’as-tu peut-être déjà fait ? Si ce n’est pas le cas, Kate s’en chargera à ta place, il n’y a rien qui lui échappe, c’est incroyable. », continua Gillian sur un doux plus léger en s’autorisant même un petit éclat de rire, « Et au cas ou tu te poserais la question, je n’ai pas trahit le secret de ton dernier anniversaire. Ta soeur se fait sans doute des films de soirées très alcoolisées avec une bonne grosse cuite à l’arrivée.  »

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MessageSujet: Re: APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN.   APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN. EmptyLun 14 Sep - 21:25

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William & Gillian


« Time, it needs time, to win back your love again.
I will be there, I will be there. »
Voir Gill évoluer au milieu de sa famille adoptive était une première, c’était d’ailleurs la première fois qu’il présentait une fille ses frères et sœurs. Pourtant, cela lui semblait étonnamment naturel, comme s’il avait toujours su au fond de lui que la jeune femme finirait par rencontrer sa famille. La séparation ne l’avait pas empêché de se projeter dans un futur fantasmé avec son ex, et ce alors même qu’il tentait désespérément de l’oublier dans les bras d’autres femmes, preuve qu’il n’avait jamais pu se résoudre à faire le deuil de leur relation. Kate n’était pas dupe, elle avait parfaitement compris qu’il s’était passé des choses entre eux et que tout n’était pas terminé pour autant. Gaffeuse et spontanée, la jeune femme n’en était pas moins observatrice et intelligente, c’était sans doute la plus affûtée de sa fratrie adoptive. Will nota son intervention lorsque Jay et lui revinrent de leur petite mise au point. Visiblement, elle ne voulait pas qu’il sache de quoi les deux jeunes femmes discutaient réellement. Ca complotait déjà, les choses s’annonçaient plus compliquées pour lui qu’il ne l’avait cru. En faisant allusion à son dernier anniversaire pour faire diversion, Kate venait sans le savoir de lancer Gill et William dans un jeu complice. Il s’agissait d’un très bon souvenir, et Gill l’avait gâté. La tension était plus forte que jamais entre eux, leurs yeux pétillaient, c’était comme si un fil invisible les reliaient l’un à l’autre. Will sentait cette délicieuse chaleur s’insinuer à nouveau dans son ventre. Il la désirait, peut être encore davantage maintenant qu’il avait constaté par lui-même qu’aucune femme ne lui arrivait à la cheville au lit…ou même ailleurs. L’espace d’un instant, il se remémora le contraste de la peau pâle de la jeune femme avec la nuisette noire affriolante qu’elle avait acheté pour l’occasion, les courbes élégantes de son corps, ses baisers torrides, son… il cligna des yeux et s’infligea une gifle mentale. Il était en famille bon sang, et jusqu’à preuve du contraire, Gill était son ex et accessoirement la femme d’un autre, ce n’était pas le moment de se laisser aller à des pensées aussi peu catholiques. Jay, moins observateur que sa sœur, aborda le thème des soirées New-Yorkaise. Et comme si ça ne suffisait pas il décida d’en rajouter une couche. « Oui tu verras, ici les soirées sont inoubliables ». Inoubliables. Mal à l’aise, Will se racla la gorge. Le fond du problème c’était justement que Gill n’avait plus aucun souvenir de leur dernière soirée passée ensemble. Tout deux évitèrent soigneusement de se regarder, oui il y avait encore des choses entre eux qui devaient être éclaircies, mais comment lui dire la vérité ? Comment lui avouer qu’elle lui avait sauté dessus sous l’effet de la drogue, qu’elle s’était mise à demi nue pour lui et qu’il ne l’avait pas repoussée ? Il avait beau se triturer les méninges depuis des jours, il ne voyait pas comment lui présenter les choses sans qu’elle se mette à paniquer. Sa réaction du lendemain était assez évocatrice de la crainte qu’elle nourrissait quant à ce qui avait pu se passer entre eux cette nuit là.

Leurs regards fuyants achevèrent de convaincre Kate qu’il y avait un malaise entre eux qui méritait d’être réglé en privé et elle saisit une occasion bidon de s’éclipser avec son frère, prétextant qu’ils avaient du monde à voir dans cette soirée. Elle salua une dernière fois très chaleureusement Gillian, même Will pouvait voir d’ici la complicité unique typiquement féminine qui liait les deux jeunes femmes. Gillian et Will se retrouvèrent donc seuls, après un court silence, Will s’excusa auprès d’elle du comportement intrusif des deux jeunes gens. « Ils sont adorables, ça m’a vraiment fait plaisir de les rencontrer. L’espace d’un instant, je me suis presque sentie en famille. » Will hocha la tête, il aurait voulu lui répondre que c’était important pour lui qu’elle se sente bien avec sa famille, mais c’était sans doute prématuré. Ils n’étaient que des amis et même s’il en voulait plus, il devait rester encré dans la réalité et cesser de se projeter dans un futur idéal. « Ils tiennent vraiment à toi, c’est pour ça qu’ils ne peuvent pas s’empêcher de poser toutes ces questions. » poursuivit-elle sans lui laisser le temps de répondre. Will avait du mal à imaginer qu’en si peu de temps ses frères et sœur aient développé un tel attachement pour lui. Après tout, encore quelques mois plus tôt il n’existait plus pour eux. « Sans doute, mais ils sont aussi terriblement curieux. C’est dans leur nature. Il ne faut pas hésiter à leur dire que ça ne les regarde pas s’ils vont trop loin. Ils ne le prendront pas mal. » , répondit le jeune homme, comme pour indiquer à Gill la marche à suivre pour l’avenir, parce qu’il était persuadé qu’ils se reverraient. Il était évident qu’elle leur avait plu. « Tu devrais d’ailleurs mentionner à ton frère que ça ne sert à rien d’essayer, ou peut-être l’as-tu peut-être déjà fait ? Si ce n’est pas le cas, Kate s’en chargera à ta place, il n’y a rien qui lui échappe, c’est incroyable. » , « Kate est à la fois curieuse est très observatrice, ce qui en fait une redoutable fouineuse, mais elle sait lire les gens et elle se trompe rarement. Quant à Jay, il ne t’embêtera plus, tu peux me faire confiance. », répondit-il en conservant le mystère sur ce qu’il avait dit à son frère. « Et au cas ou tu te poserais la question, je n’ai pas trahit le secret de ton dernier anniversaire. Ta soeur se fait sans doute des films de soirées très alcoolisées avec une bonne grosse cuite à l’arrivée.  » Will afficha un sourire énigmatique. « Oui, c’est sans doute ce qu’elle s’est imaginée. »

Un tintement de verre à quelques centimètres attira l’attention du jeune homme avant qu’il ne puisse en venir au sujet de la dernière soirée qu’ils avaient passée ensemble. William tourna la tête pour voir Alexander se resservir discrètement une bonne rasade de whisky. « A propos de cuite, j’en connais un qui ne va pas tenir longtemps à ce rythme là. » remarqua t-il à l’adresse de son meilleur ami. « Oh ça va, c’est que mon troisième, j’ai encore de la marge. Et puis t’es mal placé pour me faire des remarques » répondit celui-ci visiblement entamé. Sur ce point, le jeune homme n’avait pas tort, Alex l’avait vu se sevrer de l’alcool après en avoir abusé pendant des années. William était loin d’être un modèle en ce qui concernait la façon de gérer la boisson. « Et au lieu de me faire la morale, tu devrais te concentrer sur la jolie célibataire qui se trouve à tes côtés, depuis le temps que tu attends ça. » relança le rouquin en posant un regard insistant sur Gillian. Will plissa les yeux avant de jeter à son ex un regard interrogateur, qu’était en train d’insinuer son meilleur ami ? La jeune femme avait-elle rompu avec son parfait petit ami pas si parfait que ça ? Même un peu ivre, Alexander ne plaisanterait jamais avec ça, il tenait trop à ce que ses deux amis se remettent ensemble pour instaurer de la confusion entre eux. Que cela lui plaise ou non, Gillian allait devoir éclaircir les choses.

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MessageSujet: Re: APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN.   APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN. EmptyJeu 17 Sep - 21:46

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william & gillian

Si Gillian avait appréhendé cette fête de toutes les façons possibles, elle n’avait en aucun cas prévu de rencontrer la famille adoptive du jeune homme ni prévu d’avoir avec eux des conversations de ce genre. Etait-ce pour autant un regret ? Pas le moins du monde. Elle était passé par des montagnes russes d’émotions en l’espace de quelques minutes, ce qui avait eu pour effet de lui rappeler qu’entre elle et William les choses étaient loin d’être finies et entrées. Kate avait bel et bien vu juste, mais hélas, Gillian était encore retenue par beaucoup trop de choses que pour entamer une discussion à coeur ouvert à propos de ses sentiments pour son frère adoptif. Elle n’avait de toute façon pas besoin de ça pour voir et pour comprendre, tout était lisible sur le visage de Gillian, sur les sourires qui se dessinaient malgré elle sur son visage, sur le rose qui venait en intrus colorer ses jours et les petits regards qu’elle lui lançait en coin. Tant de réflexes qui n’étaient pas parti et qu’elle n’avait jamais réussi à avoir pour son professeur. Elle n’aurait jamais eu la force et la passion de lui organiser un anniversaire semblable à celui qu’elle avait organisé pour William à l’époque. Dans le fond, elle avait été une petite amie assez peu motivée, traînant même les pieds vers la fin et si les évènements de New-York n’avaient pas précipités les choses, la jeune femme savait qu’un jour ou l’autre elle aurait fini par craquer. Le flou autours de cette soirée avait fini par se dissiper en partie et des souvenirs étaient remontés à la surface. Gillian ne pouvait plus accrocher le regard de William, bien trop honteuse à la seule évocation de cette soirée. Elle avait déjà été saoule devant lui, mais cette fois elle avait poussé le bouchon tellement loin qu'elle ne se souvenait même plus de ce qu'elle avait fait ou même dit. Elle ne gardait qu'un réveil assez flou dans le lit de William. Gillian n'était pourtant pas ce genre de femme à user et abuser de l'alcool. Elle était tombé bien bas, et pour couronner le tout, devant lui. C’était clair comme de l’eau de roche, pourquoi vouloir d’une fille comme ça, d’une fille comme elle. Il n’y avait que quelques mètres entre elle et lui. Des mètres qui s’allongeaient en kilomètres lorsqu’elle s'imaginait saoule dans la même pièce que lui. Il y avait des non-dits, bien sûr. Elle sentait ses poumons se comprimer. De l’air, vite.

C’est le moment que Kate choisi pour s’éclipser en compagnie de Jay. A croire qu’elle pouvait réellement tout voir et tout comprendre. Gillian le savait, elle pourrait trouver en elle une alliée et un soutient de taille, quelqu’un d’autre avec qui elle pourrait parler sans avoir besoin des mots. Elle les regardait s’éloigner en souriant ; ils étaient encore en train de se chamailler. Une joyeuse famille dans toute sa splendeur, de quoi réchauffer le petit coeur de la jeune femme qui avait été privé d’ambiance chaleureuse pendant de longues années. Les belles familles heureuses n’avaient pas encore déserté ce monde. Elle était heureuse pour lui, elle savait à quel point la famille était un sujet terriblement délicat pour lui. Pouvoir avoir une figure presque paternelle et maternelle, pouvoir être entouré de cet amour et de cette attention qui caractérisent les parents,… Il était sur le chemin de la rédemption et semblait même plus avancé qu’elle. « Sans doute, mais ils sont aussi terriblement curieux. C’est dans leur nature. Il ne faut pas hésiter à leur dire que ça ne les regarde pas s’ils vont trop loin. Ils ne le prendront pas mal. » La jeune femme hoche doucement la tête, elle n’avait pas osé refuser les questions pressantes de peur de froisser son frère et sa soeur, mais à l’avenir elle s’y prendrait mieux. Ou du moins différemment. « J’ai déjà passé le test, ce qui en soi est déjà une petite victoire. » Passer le test. Elle parlait encore comme si elle était sa petite amie. Quoi qu’il en soit, il semblait bien que Kate et Jay l’aient adoptés, chacun à leur façon. « Kate est à la fois curieuse est très observatrice, ce qui en fait une redoutable fouineuse, mais elle sait lire les gens et elle se trompe rarement. Quant à Jay, il ne t’embêtera plus, tu peux me faire confiance. » Elle fronça légèrement les sourcils ; elle ne savait pas très bien ce que cette fin de phrase signifiait dans la bouche de William, mais une chose est sûre, lorsqu’il tenait ce genre de discourt, il n’y avait en général pas de quoi s’inquiéter. Gillian songeait à Kate et à cette phrase restée en suspend. Kate était maligne. Peut-être savait-elle ? Peut-être. Sûrement. Et lui, le savait-il seulement ? L’attention de la jeune femme fut happée par Alexander, qui se réservait un énième verre. L’air hilare, il était très aisé de dire qu’à ce stade il avait déjà un verre dans le nez. Et dire qu’elle lui avait fait confiance pour les trajets en voiture, bon sang, pourquoi n’avait-il pas pris un peu sur lui ? « A propos de cuite, j’en connais un qui ne va pas tenir longtemps à ce rythme là. »  « Oh ça va, c’est que mon troisième, j’ai encore de la marge. Et puis t’es mal placé pour me faire des remarques » Si William laissait passer la remarque, ce n’était pas le cas de Gillian dont les yeux s’enflammèrent en un quart de seconde. « Alex, ça suffit ! » Sa voix était resté calme et contrôlée, mais néanmoins, elle avait claqué comme un fouet. Il n’avait pas besoin d’être critique sur ce genre de sujet. Il avait été aux premières loges, certes, mais jamais il n’avait connu le sevrage. Le regard d’Alexander croisa celui de Gillian, comme si il venait de remarquer sa présence. « Et au lieu de me faire la morale, tu devrais te concentrer sur la jolie célibataire qui se trouve à tes côtés, depuis le temps que tu attends ça. » Cette fois-ci il avait retourné la conversation de façon radicale. Depuis le temps qu’il attendait ça. Un petit espoir encore ajouté, qui faisait gonfler son coeur. Un quart de seconde cependant, parce qu’il avait vendu la mèche. La célibataire. C’était bien le genre de chose qui ne pouvait pas échapper à William et lorsqu’elle osa croiser son regard, elle eu une réponse à sa question. Il attendait. « Je suis revenue habiter à Longside, ça va faire une petite semaine maintenant. » Autant commencer les choses en douceur, par le début. Elle n’habitait plus avec lui et elle s’était retirée de Columbia pour l’instant. « Les choses ne se passaient pas très bien et lorsque je suis revenue de New-York, c’est devenu de pire en pire. Il a eu des propos, des paroles. Je n’ai pas supporté, alors j’ai pris mes affaires et je me suis sauvée. » Elle eu un petit rictus amère, avant de continuer, « J’ai essayé de lui expliquer ce qui s’était passé, mais il ne voulait rien entendre. Il avait déjà la version des faits qu’il voulait et je t’assures que tu n’avais pas un très beau rôle dans cette version. »

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William K. Standford
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MessageSujet: Re: APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN.   APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN. EmptyDim 20 Sep - 12:25

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William & Gillian


« Time, it needs time, to win back your love again.
I will be there, I will be there. »
Si Gillian avait plût à Jay et Kate, il était tout important que ses frères et sœur adoptifs plaisent à la jeune femme. Il les avaient perdu de vue pendant de longues années et i s'en voulait terriblement d'avoir disparu ainsi. Kate était celle qui avait souffert le plus de son départ, elle s'était sentie trahie, abandonnée, à l'époque, elle n'avait que treize ans. Heureusement pour elle, ses frères naturels avaient veillé sur elle. Ce n'était qu'en rentrant à New-York qu'il s'était rendu de la souffrance que son départ avait infligé à ses frères et sœurs. Il n'avait pas vécu longtemps chez Franck, mais du fait de l'amitié de leurs pères, ils se connaissaient depuis tout petits et s'étaient vus grandir. « J’ai déjà passé le test, ce qui en soi est déjà une petite victoire. » Will aquiesça, il s'agissait exactement de ça, un test. William était ravi de voir qu'elle le prenait aussi de cette manière. C'était comme si tous deux étaient conscients qu'ils se préparaient pour l'étape supérieure. Ce n'était pas la simple présentation d'une amie à ses frères et sœur et cela, Kate l'avait parfaitement comprit. Elle avait bien vu la façon dont les deux jeunes gens se regardaient et elle espérait sans doute qu'ils se remettent ensemble. Il la vit froncer les sourcils lorsqu'il lui assura que Jay ne l'embêterai plus mais il se refusa à préciser sa remarque. Jay la laisserait tranquille, c'était tout ce qu'elle avait besoin de savoir, c'était trop tôt pour qu'i lui avoue qu'il avait recadré son frère adoptif parce qu'il la considérait comme chasse gardée pour lui-même.

Jay et Kate furent rapidement relayés par Alexander, qui avait visiblement la main un peu lourde sur le whisky depuis son arrivée. Le jeune homme lâcha d'emblée une remarque assez acide sur le comportement de William avec l'alcool, ayant la fausse impression que son meilleur ami le jugeait. Will ne répondit rien, après tout, il avait raison, c'était lui qui avait supporté les conséquences du sevrage de son ami : la mauvaise humeur, les brimades, les coups de colère, la frustration, la souffrance de Will. Il ne pouvait pas se résoudre à envoyer balader son ami après tout ce qu'il lui avait fait subir et tout ce qu'Alexander avait fait pour lui. Mais si Will ne répondit rien, c'était sans remarquer Gillian qui s'offusqua du comportement du rouquin. « Alex, ça suffit ! » Les deux garçons lui lancèrent un regard sidéré, tous deux surpris de la fermeté du ton employé par la jeune femme. Elle restait parfaitement calme, mais son ton impératif incitait à l'obéissance, d'ailleurs, Alexander se tut quelques secondes. Elle le défendait, Will était impressionné à la fois par l'attitude protectrice qu'elle avait envers lui que par son charisme, sa capacité à se faire obéir. Lorsqu'ils s'étaient connus elle était incapable d'une telle démonstration, aujourd'hui, il lui semblait que l'avocate qui sommeillait en elle était tout près de se révéler. Le silence demeura quelques  instants, mais c'était sans compter la verve du jeune homme qui reprit sur un autre sujet, annonçant à William que Gill était célibataire. Oui, Will attendait patiemment qu'elle soit célibataire avant de faire un pas vers elle, et savoir qu'elle n'était plus en couple risquait de changer la donne pour lui. Enfin, encore fallait-il savoir la raison exacte de leur séparation. Il demeura silencieux, interrogeant la jeune femme du regard sans oser ouvrir la bouche pour la questionner directement. « Je suis revenue habiter à Longside, ça va faire une petite semaine maintenant. » Ainsi elle avait quitté Columbia et était revenue vivre à Longside, c'était donc tout ce qu'il y avait de plus définitif comme rupture.  « Les choses ne se passaient pas très bien et lorsque je suis revenue de New-York, c’est devenu de pire en pire. Il a eu des propos, des paroles. Je n’ai pas supporté, alors j’ai pris mes affaires et je me suis sauvée. » Will ne la quittait pas des yeux, attendant la suite de son explication. Il ne voulait pas l'interrompre. Elle s'était sauvée, c'était elle qui était parti parce que leur relation ne lui convenait plus. Il ne s'état pas montré à la hauteur et ça c'était une bonne nouvelle pour lui.  « J’ai essayé de lui expliquer ce qui s’était passé, mais il ne voulait rien entendre. Il avait déjà la version des faits qu’il voulait et je t’assures que tu n’avais pas un très beau rôle dans cette version. » Le jeune homme conserva le silence quelques instants. Se souvenait-elle de ce qu'il s'était passé ce fameux soir ? « Je me fiche d'avoir le mauvais rôle pour lui. Il a été correct avec toi ? Il a eu quel genre de propos ?» A vrai dire, William n'en avait rien à faire que l'ex de son ex l'imagine comme un type irrespectueux qui aurait profité d'elle et de son état d'ivresse. Ce qui comptait pour lui c'était qu'elle ne le voit pas comme ça. Il espérait surtout que la rupture s'était passée dans le respect mutuel et que le professeur s'était comporté correctement avec elle. S'il apprenait qu'il avait été irrespectueux envers elle, cela risquait de passablement l'énerver et le professeur pour son propre bien ferait mieux ne pas croiser sa route un jour. « Et au fait c'était qui la petite brune avec qui vous discutiez ? » Tellement absorbé par la nouvelle qu'il venait d'apprendre, Will en avait complètement oublié la présence d'Alexander. « Elle est canon, j'en ferai bien mon dessert si tu vois ce que je veux dire ». « Alex... » tenta de l'interrompre Will, mais Alexander ne l'écoutait pas et poursuivait sur sa lancée, oubliant même que Gill se trouvait avec eux. « Ca fait un moment j'ai pas couché et elle je sens qu'elle et moi on passerait un très bon moment dans un lit... » « Alex ! C'est ma sœur ! » coupa William fermement, mais sans hurler. Serrant les poings à s'en blanchir les jointure, Will luttait pour ne pas jeter dehors son meilleur ami. Alexander était sans doute trop ivre pour se rendre compte de ce qu'il disait mais une colère froide s'était emparé de William qui ne supportait pas qu'on puisse ainsi parler de sa petite sœur. Pour lui, elle était toujours une enfant, il ne concevait même pas qu'elle puisse coucher avec un homme, alors entendre parler d'elle comme ça, de la part de son meilleur ami en plus, l'énervait au plus haut point. Alexander, livide, n'osait plus ouvrir la bouche. William lui faisait face, poings et mâchoires serrées, luttant pour ne pas lui coller une droite. Quelqu'un allait devoir désamorcer cette situation, et vite.  

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MessageSujet: Re: APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN.   APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN. EmptyDim 20 Sep - 20:59

some love wait till' it's time

william & gillian

En côtoyant William pendant tout ce temps, en temps qu’amis d’abord et puis en temps qu’amant et petit-ami, la jeune femme avait ouvert ses horizons vers tant de choses, de sensations, d’émotions qu’elle considérait jusque là hors de sa portée tout simplement parce qu’elle considérait que son destin était scellé depuis longtemps. Il avait ramassé ce qui restait d’elle, de sa petite carcasse décharnée et abîmée par les dures années seule dans la rue, il lui avait rendu l’espoir et la confiance. Elle était passé par un nombre incalculable de palette, en le découvrant lui mais en se découvrant elle-même sous un nouveau jour. La rupture avait été brutale et depuis ce jour elle n’avait cessé de s’enfoncer, de se refermer sur elle-même et sur ses sentiments, allant même jusqu’a feindre d’aimer un homme. C’était définitif, elle ne pourrait plus rien apprendre. Et pourtant, encore une fois il avait choisi de la surprendre, de créer en elle l’imprévu, le frisson. Elle avait rencontré sa famille, elle qui l’avait toujours associé à un enfant seul, sans famille proche. Elle avait senti son ventre se serrer et la tension monter à mesure qu’elle entrait dans la discussion, avec ses proches, ces personnes qui l’avaient connu alors qu’il était enfant, adolescent, qui l’avaient vu tomber à la mort de ses parents, qui s’étaient battu pour le garder dans le droit chemin. Gillian ne savait pas si un jour elle pourrait présenter sa famille, ou du moins ce qu’il en restait, à William. Les retrouvailles avec son père avaient été apocalyptique, quand à sa mère, elle ne savait même pas si elle pourrait un jour se tenir dans la même pièce qu’elle. Ils avaient chacun leurs faiblesses, si William ne parlait pas de ses parents, Gillian ne mentionnait que trop peu son père et encore moins sa mère. Elle était cependant heureuse d’avoir pu renouer avec cette image familiale et d’avoir vu de ses propres yeux que même si elle n’était plus à New-York à ses côtés, il était toujours bien entouré de personne qui ne cherchaient qu’à le voir heureux.

Et parmi les personnes souhaitant le plus le bonheur de William se trouvait Alexander. Présent depuis le début du périple, il avait ajouté un nouveau chapitre à leur amitié depuis que Gillian était entré dans leur colocation. Les choses avaient été chaotique depuis qu’ils s’étaient séparé et le jeune homme avait accusé le coup ; il s’était retrouvé seul, pris dans une guerre qu’il ne voulait pas et ce du jour au lendemain. Ils pensaient tout les deux avoir souffert de cette séparation, mais quelque part, il avaient entraîné le troisième pilier avec eux, même si ce dernier ne l’avait jamais mentionné. Il semblait ce soir bien décidé à prendre la vie à bras le corps et à s’adonner aux plaisirs de la fête. Il flirtait avec les limites et osa même une petite remarque un peu trop personnelle concernant William. Se rendait-il seulement compte le poids que pouvait avoir un verre d’alcool, même simplement du vin, dans les mains de son meilleur ami ? Elle ne se formalisa pas des deux paires d’yeux qui se braquèrent sur elle. Alexander avait cessé de dire n’importe quoi, l’essentiel était là, et peut-être avait-il même réalisé au passage qu’il parlait d’un sujet extrêmement délicat. Ce dernier profita pour sauter vers un sujet d’une nature tout à fait différente ; le célibat récent de la jeune femme. Cette dernière s’était imaginé cette conversation mille fois dans sa tête, sans arriver à quelque chose de concluant. Mais là, devant le fait accomplis, les choses sortaient d’elle-même, presque trop naturellement. Elle s’aventurait timidement sur ce terrain, sans oser croiser son regard de peur d’y croiser quelque chose qui la déstabiliserait. Pour lui, c’était clair comme de l’eau de roche ; elle était allé à New-York pour le voir en étant complètement naïve et inconsciente et elle s’était laissée embobinée dans son jeu. Elle avait délibérément couché avec lui et ça l’arrangeait plutôt bien qu’il ne se souvienne de rien, fin de la version. « Je me fiche d'avoir le mauvais rôle pour lui. Il a été correct avec toi ? Il a eu quel genre de propos ? » Elle eut un petit rictus, elle était quand même celle qui l’avait laissé au milieu de nulle part. « Il n’a pas cessé de me répéter que tu avais menti, que tu t’étais fait plaisir comme il se doit et que ça t’arrangeait plutôt bien que je ne me souvienne de rien. Et moi bien sûr, si je suis venue jusqu’à New-York pour te voir, c’est dans un but complètement intéressé. » Elle laissa planer quelque seconde, avant de continuer, avec le visage beaucoup plus grave cette fois, « Il s’est passé beaucoup de chose, des bonnes comme des moins bonnes, mais je sais que tu ne me mentirais jamais sur quelque chose comme ça. J’ai choisi de te faire confiance et c’est une décision que je ne regrette pas. » Au vue des dernières conversations qu’ils avaient pu avoir, la jeune femme n’était pas dupe concernant ses intentions vis-à-vis de Connor su les choses avaient eu le malheur de mal se passer. « Et au fait c'était qui la petite brune avec qui vous discutiez ? » Alexander était revenu à la charge et Gillian était surprise de voir qu’il s’intéressait à Kate. Ou pas vraiment en fait, Kate était une très belle jeune femme avec un caractère assez sensiblement identique à celui d’Alexander. Ca pouvait être un très beau match. « Elle est canon, j'en ferai bien mon dessert si tu vois ce que je veux dire ». « Alex... » Oh oh. L’ambiance venait de tourner vers quelque chose de très bizarre. William venait de monter en pression en moins de temps qu’il ne faut pour le dire et Alexander ne semblait pas s’en formaliser. « Ca fait un moment que j'ai pas couché et je sens qu'elle et moi on passerait un très bon moment dans un lit... » « Alex ! C'est ma sœur ! » Gillian avait rougit jusqu’à la racine des cheveux, elle n’avait jamais entendu Alexander parler de façon aussi crue, et pour le coup, elle fit également des gros yeux. Mais le plus grave était ailleurs, William était sur le point de lui sauter à la gorge, un évènement qui ne passerait pas inaperçu au milieu de la fête. L’esprit de Gillian s’emballait, elle devait faire vite. Par le passé il lui aurait suffit de passer sa main dans ses cheveux ou de serrer sa main un peu plus fort dans la sienne pour réussir à le désarmer. « William, viens avec moi. », lança-elle d’un ton parfaitement calme et neutre. Avant qu’il ait eu le temps d’ajouter quoi que ce soit, elle répondit en le regardant fixement dans les yeux en reprenant son ton autoritaire, « Maintenant. » Elle l’entraîna en le tirant par le bras, non sans jeter un dernier regard à Alexander. « Toi et moi on devra avoir une discussion et si tu veux qu’elle se fasse sans aspirine t’as plutôt intérêt à freiner sec ta consommation. » Alexander baissa piteusement les yeux sur son verre alors que Gillian continuait de pousser William en direction du vestibule, là ou ils avaient posé leur manteaux en début de soirée. Elle jeta un dernier regard en arrière, personne ne les avait vu s’éclipser. « Je sais qu’il n’est pas excusable pour le coup, mais s’il te plaît, c’est ta fête d’anniversaire. Essaye de te calmer et de passer au dessus de ça. » Elle savait qu’il était en colère, mais elle ne pouvait pas entièrement blâmer Alexander. « Les choses ont été compliquées pour lui aussi, il s’est retrouvé tout seul du jour au lendemain et même si en ce moment il est particulièrement maladroit, il essaye de montrer à sa façon qu’il est heureux de voir que les choses se sont arrangés. Il ne le fait certainement pas de la bonne façon, mais c’est Alexander, il faut toujours qu’il s’y prenne comme un manche pour ce genre de chose. » Gillian savait qu’elle allait attaquer le sujet qui fâchait, elle allait avoir besoin de beaucoup de courage, « Je sais que tu as envie de protéger Kate, mais c’est une femme —une très belle femme, et même si ce genre de chose est encore inconcevable pour toi, elle finira par rencontrer quelqu’un et se mettre avec. Tu connais Alexander, tu sais qu’il n’est pas du genre à sauter sur la première venue, qu’il ne ferait pas de mal à personne et que c’est un gars bien, honnête, gentil et aimable. » Elle avait cette fois accroché son regard, dans l’espoir de lui faire réaliser quelque chose de beaucoup plus profond. «  Je n’ai jamais eu de frère, mais si j’en avais un je suis presque sûr que nous aurions eu une relation comme celle que j’ai avec Alexander. Il m’a sauvé la vie, il t’a sauvé la sienne, nous lui sommes redevable comme jamais. Il aurait pu cent fois se mettre entre toi et moi, me raconter dans les moindres détails ton passé, me raconter comment tu étais avec les femmes, ou bien te mettre en garde de moi, du fait que je n’étais qu’une simple vagabonde qu’il avait ramassée et que je pouvais me volatiliser du jour au lendemain avec tout. Il t’a fait confiance, et si ça n’avait pas été le cas rien de tout ceci ne serait arrivé et dieu seul sait ou nous en serons aujourd’hui. Fais-lui confiance, sa vie est peut-être aussi sur le point de changer. » termina-elle avec un doux sourire ou deux adorables fossettes se dessinaient déjà.

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MessageSujet: Re: APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN.   APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN. EmptyMar 22 Sep - 23:14

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Retrouver sa famille avait été très important pour William, c'était ses frères et sœurs d'adoption, des personnes qu'il avait connu tous jeunes et avec lesquelles il partageait de bons souvenirs. Mais ce n'était pas la première fois qu'ils était entouré de gens qui tenaient à lui et qui cherchaient à le protéger. Gill, Alexander et lui formaient eux aussi une famille, au sein de laquelle ils veillaient les uns sur les autres. Alors ce n'était pas parce qu'il avait retrouvé la famille adoptive de sa jeunesse qu'il allait laisser tomber ceux qui l'avait entouré, soutenu et aidé à évoluer ces dernières années. Sans eux, Will serait resté cet ermite enfermé à longueur de journée dans sa chambre sans mettre le nez dehors, alors c'était grâce à eux qu'il avait retrouvé sa famille adoptive, grâce à eux encore qu'il avait reprit la tête de l'empire familial. Peu importe l'évolution de leur relation, Gillian et Alexander resteraient toujours sa famille. C'est la raison pour laquelle cette rencontrer était si importante pour lui. En les observant, il réalisa que tous les gens autour de l'îlot de cet cuisine avait oeuvré à faire de lui ce qu'il était aujourd'hui, a essayé de le protéger, de le soutenir, de l'empêcher de sombrer dans les ténèbres. Sans eux il serait resté  ce chef de gang violent et drogué. Ils avaient tous oeuvré à le protéger de lui même, l'ermite, le chef du gang ou même les deux. Il nourrissait secrètement l'espoir de lier ses deux familles, en se remettant avec Gill, mais du moment qu'il conservait ces personnes chères à son cœur, ensemble ou séparément, il pouvait être heureux.

Alexander avait vendu la mèche concernant le célibat de la jeune femme, et Will avait sauté sur l'occasion, pressé de savoir le fin mot de l'histoire. Il ne pu s'empêcher d'éprouver une grande satisfaction à l'idée qu'elle se soit séparée de son professeur. Pour lui c'était une bonne nouvelle, et puis elle lui avait clairement affirmé qu'elle n'était pas si heureuse avec lui que ce qu'elle avait voulu faire croire. « Il n’a pas cessé de me répéter que tu avais menti, que tu t’étais fait plaisir comme il se doit et que ça t’arrangeait plutôt bien que je ne me souvienne de rien. Et moi bien sûr, si je suis venue jusqu’à New-York pour te voir, c’est dans un but complètement intéressé. » Oh cela il pouvait parfaitement l'imaginer, faire reporter la responsabilité de l’échec de son couple sur un immonde salopard sans scrupule qui voulait baiser son ex pour lui prouver qu'elle était encore à lui était plus facile que de faire face à ses propres erreurs. Et il était également beaucoup plus aisé de la voir elle comme la traitresse plus que d'accepter d'avoir une responsabilité dans la décision de la jeune femme de venir le rejoindre à New-York. « Il s’est passé beaucoup de chose, des bonnes comme des moins bonnes, mais je sais que tu ne me mentirais jamais sur quelque chose comme ça. J’ai choisi de te faire confiance et c’est une décision que je ne regrette pas. » Will pinça,les lèvres, il s'était contenté de lui dire le strict minimum sur cette fameuse soirée, à savoir qu'ils n'avaient pas couché ensemble. Il ne lui avait pas menti bien sûr, mais il ne lui avait pas dit toute la vérité sur ce qu'il s'était passé entre eux ce soir là, notamment sur l'épisode où elle s'était assise à califourchon sur lui en sous -vêtement où sur le fait qu'il ne l'avait pas repoussée tout de suite. Il préféra conserver le silence, il n'était pas très fier de la façon dont il lui dissimulait la vérité, mais en même temps, il ne voulait pas la mettre mal à l'aise.

Tout se passait pour le mieux jusqu'à ce qu'Alexander évoque la soeur de William sans le savoir. Sous l'effet de l'alcool, le jeune homme se lâchait, allant jusqu'à employer des mots crus qu'il arrivait aux deux amis de prononcer mais jamais devant Gillian. Un truc de mec. Sauf qu'Alexander parti sur sa lancée ne faisait plus attention à ce qui pouvait choquer la jolie blonde. Ca aurait pu s'arrêter à une situation gênante si le rouquin n'avait pas mentionné sa sœur, Will se crispa immédiatement ce qui n'échappa pas à Gillian. « William, viens avec moi. », mais Will ne bougeais pas, les yeux brillants de colère, il faisait Alexander qui lui, fixait ses pieds, le teint livide. « Maintenant. » Cette fois-ci le ton était ferme et autoritaire, impératif. Ses yeux quittèrent Alexander une seconde pour se poser sur elle. Il était loin le temPs où elle rasait les murs pour éviter de le croiser parce QU'elle avait peur de lui. Elle n'aurait jamais osé lui parler de cette façon deux ans plus tôt, elle avait vraiment changé, elle s'était affirmée vis-à-vis de lui et il aimait ça, il avait besoin d'une femme de caractère. « Toi et moi on devra avoir une discussion et si tu veux qu’elle se fasse sans aspirine t’as plutôt intérêt à freiner sec ta consommation. » adressa t-elle à l'attention d'Alexander. Il se laissa tiré par le bras pour s'éloigner non sans lancer un dernier regard assassin à son ami. Elle le conduisit dans l'entrée pour pouvoir lui parler en privé. « Je sais qu’il n’est pas excusable pour le coup, mais s’il te plaît, c’est ta fête d’anniversaire. Essaye de te calmer et de passer au dessus de ça. » « Passer au dessus de ça ! Non mais tu as vu comment il parle de ma sœur ! » répondit-il toujours énervé. Non il n'allait pas passer au dessus de ça, il était hors de question qu'Alex s'en sorte aussi facilement. Mais la jeune femme n'avait pas dit son dernier mot. Il l'écouta parler d'Alexander et des difficultés qu'il avait connu dernièrement, d'abord avec colère et incompréhension, comment pouvait-elle lui chercher des excuses ! Mais au fur et à mesure qu'il l'écoutait parler de lui, de sa gentillesse, de sa générosité et de tout ce qu'il avait fait pour eux depuis le début, sa colère décru. Kate était assez grande pour prendre ses décision, c'était certes sa petite sœur mais c'était aussi une femme qui méritait une vie amoureuse épanouie. Qui mieux qu'Alexander pouvait mériter une fille comme Kate ? Alex était un homme fiable, un homme de confiance, honnête et droit, toujours prêt à rendre service et à se couper en quatre pour les autres. Il avait toujours prit soin de Gill et lui. Au fond, il ne pouvait trouver mieux que lui pour Kate. Il ferait passer les besoins de la jeune femme avant les siens, il avait son sens de l'humour, sa sensibilité, son sens du dévouement. Sans lui, lui et Gill n'aurait jamais été ensemble, sans lui il n'aurait jamais pu réussir son sevrage. Alexander lui avait non seulement sauvé la vie mais il lui avait donné la possibilité d'avoir une vie heureuse et épanouie. Il lui devait tout, accepter que lui aussi ai ses moments de faiblesse était la moindre des choses, Alexander n'était pas infaillible et en tant qu'ami, il ne devait pas le condamner dans ses moments là mais le remettre dans le droit chemin, comme il l'avait pour lui des années plus tôt. « Je déteste quand tu as raison. » grommela t-il à l'adresse de la jeune femme, désarmé aussi bien par son discours brillant et enflammé que par le sourire qui lui faisait apparaître ses fossettes absolument craquantes t qui lui donnaient à chaque fois l'envie furieuse e l'embrasser. « Belle plaidoirie, maître » reprit-il plus détendu. « Tu es faite pour être avocate, sans aucun doute. » acheva-t-il, un sourire au coin des lèvres. 

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MessageSujet: Re: APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN.   APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN. EmptyJeu 24 Sep - 21:45

some love wait till' it's time

william & gillian

Se libérer de cette relation qui la tenait enchaînée depuis maintenant un moment avait été une épreuve pour Gillian, un saut à franchir mais qu’elle avait complètement assumé. Et ce n’est qu’une fois célibataire, quand elle avait senti tout le poids de ses émotions l’envahir à nouveau qu’elle réalisait à quel point elle avait été bête d’attendre aussi longtemps. Elle avait choisi d’écouter son orgueil pour satisfaire son coeur blessé, mais elle n’avait fait qu’enfoncer le couteau dans la plaie en choisissant d’agir comme une enfant gâtée. Elle avait joué et pour le coup elle avait perdu. Le retour de la médaille avait été dur à encaisser. C’était évident, elle ne parvenait pas à détacher son esprit une seule seconde de William, lorsqu’elle était sur le point de fermer les yeux le soir elle se demandait à chaque fois ce qu’il faisait, à quoi il pensait, et pourquoi pas, si sa dernière pensée du soir était peut-être aussi pour elle. Foutaise. Ou peut-être pas tant que ça au final ? Après tout, il avait avoué ne plus avoir touché à une femme depuis cette fameuse soirée. C’était étrange. C’était fou. Ca renversait son petit coeur dans sa poitrine. Une raison supplémentaire qui la confortait dans son choix. Elle se persuadait qu’elle avait écouté la voix de la vérité en écoutant William. C’était encore bien plus. Pour la première fois depuis des mois, Gillian avait réellement écouté son coeur et ce qu’il lui hurlait de faire.

Si Gillian pensait avoir perdu ce pouvoir qu’elle avait autrefois sur lui, elle constatait avec surprise qu’elle avait gardé une certaine assurance à son égard. Elle n’était plus en manque d’assurance et elle savait très bien que pour se faire entendre, elle devait faire preuve de fermeté. Alexander avait peut-être été loin dans ses propos concernant Kate, Gillian ne valait d’ailleurs rien du tout à ce sujet, mais est-ce que l’ambiance devait pour autant être gâchée ? C’était une erreur de débutant, un mot de trop qui glisse de la bouche dès que l’alcool commence à monter à la tête. « Passer au dessus de ça ! Non mais tu as vu comment il parle de ma sœur ! » La jeune femme secoua la tête, avant de se lancer dans une longue explication. Il ne devait pas perdre de vue la vraie nature d’Alex, ce gars sorti de nulle part qui portait en lui toute la gentillesse dans ce monde. Il ne pouvait pas le reléguer d’un coup au rang de parfait malotru, pas après tout ce qu’il avait pu faire pour lui. La défense de cette cause venait naturellement, les évènements qu’ils avaient pu vivre à trois et également la relation qu’ils avaient pu partager ensemble, tout avait été instigué par Alexander. Les arguments n’étaient pas difficile à trouver et Gillian constatait avec soulagement que la colère semblait descendre. Une très bonne chose, en somme. « Je déteste quand tu as raison. » « Il va pourtant falloir que tu t’y habitues, Standford. » lança-elle d’un ton triomphant, pour le piquer gentiment. Il boudait, mais s’avouait quand même vaincu, ce qui n’était pas rien quand on le connaissait. « Belle plaidoirie, maître » Il venait d’arracher un nouveau sourire à la jeune femme qui se sentait soudain emplie de beaucoup de fierté. « Tu es faite pour être avocate, sans aucun doute. » Ses compliments par rapport à ses études valaient toujours de l’or pour elle, depuis le début il avait été son moteur, sa principale motivation et elle devait avouer que d’entendre de si belles éloges de temps à autre avait du bon. « Je n’ai fais que défendre une cause qui était à première vue désespérée, mais qui dans le fond était assez noble. » répondit-elle en se souvenant du teint livide d’Alexander quelques minutes plus tôt, « Ne traînons pas, les invités vont finir par se demander ou est passé l’invité d’honneur. » Elle s’éclipsa en direction du salon, verre de vin à la main, et après avoir jeté un dernier coup d’oeil en direction de William, elle se fondit dans les invités. Les poignées de mains et les bises se succédèrent, son prénom fut écorché plusieurs fois dans pas mal de bouche et les discussions s’enchaînèrent de bon train. Elle jetait de temps en temps un regard en arrière, croisant à la volée celui de William qui tenait de son côté ses propres discussions. Indétachables. Si proche, dans un pièce pourtant pleine à craquer. C’est en posant son verre vide au coin d’une table que son regard fut attiré par un objet singulier posé sur une des nombreuses étagères bordant le salon ; elle le saisit entre ses mains, avant de le faire tourner avec précaution sans pouvoir cacher son trouble et le sourire qui se dessinait sur les lèvres. Après tout ce temps et tout ce qui avait pu se passer, il était encore là, son polaroïde. La voix de sa propre pensée fit écho dans sa tête ; c’était curieux, presque étrange. Plus elle fixait l’objet, et plus la phrase qu’elle venait de penser lui semblait naturelle. Presque trop intuitive. Les secondes s’écoulaient sans que ses yeux puissent se détacher de l’objet. C’était plus qu’intuitif, c’était comme si elle l’avait dit. Sa voix était si nette, si précise dans sa tête. Oui, elle l’avait déjà dit. Le bruit dans la pièce autours d’elle semblait s’évanouir à mesure que sa concentration se trouvait attelée autours de la première pièce du puzzle. Le premier pan de lumière jeté sur sa mémoire en trou de gruyère. L’objet si particulier avait eu l’effet d’un électrochoc. C’était à la fois si flou et obscure. Elle se voyait debout, au milieu de cette pièce, et lui debout de l’autre côté. A cette presque exacte même place qu’aujourd’hui. Sa mémoire avançait à pas feutré, à la même vitesse que ses pas lorsqu’elle s’était avancé vers lui. Son regard venait une nouvelle fois d’accrocher le sien. Par réflexe peut-être. Par envie. Comme cette envie qui s’était emparé d’elle ce soir-là lorsqu’elle s’était hissée sur la pointe des pieds. Bon sang, ses joues se coloraient, sa bouche s’ouvrait sous le coup de l’émotion, son visage entier accusait le coup. Elle l’avait embrassé. Ses yeux ne parvenaient pas à se détacher de William, elle l’avait fait. Le simple fait de ne pas pouvoir se souvenir de cette sensation particulière était extrêmement frustrant. « Ca alors, c’est vraiment incroyable de se retrouver ici. » Cette voix… Cette voix qui avait réussi à lui faire perdre le fil, à détacher son regard du siens. « Maître-nageur, organisatrice de soirée et maintenant photographe événementielle… Décidément tu es pleine de surprise Gillian ! Ca tombe bien que tu ai ça sous la main justement. » Cette femme de Charlotte, propriétaire d’une galerie d’art et encore plus sophistiquée et belle que la dernière fois, elle était là. Et d’un coup, sa confiance flanchait. Elle se sentait à la fois si petite et si vulnérable face à son point faible. Elle la regardait attraper William par le bras alors qu’il faisait un pas dans leur direction, avant de passer une main autours de sa taille, le plus naturellement possible, tout en s’adressant à lui avec beaucoup moins de formalité que la dernière fois. « Je me disais justement qu’une photo ensemble serait une merveilleuse façon d’immortaliser tes trente ans. Les polaroïds ne me disent généralement rien, mais le résultat pourrait être terrible, je le vois particulièrement bien à côté du dernier tableau de cet artiste de Seattle que j’ai déniché… tu te souviens je te l’avais montré, la dernière fois que tu es venu ?  » Oh seigneur tout puissant . Game Over. Victoire par K.O.

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MessageSujet: Re: APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN.   APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN. EmptySam 26 Sep - 21:06

Some love wait till' it's time

William & Gillian


« Time, it needs time, to win back your love again.
I will be there, I will be there. »
En couchant avec une femme différente chaque soir, William avait cru tourner la page sur Gillian, faire le deuil de sa relation. Il s’apercevait aujourd'hui qu'il s'était leurré et qu'il ne faisait que l'attendre. Attendre dans l'espoir qu'elle rompe avec son professeur et qu'elle lui revienne parce qu'il n'y avait qu'elle qu'il voyait un avenir. Il ne voulait pas se l'avouer à l'époque parce que ça lui semblait triste et pathétique et que son orgueil refusait de se donner cette image. Il préférait se voir comme un Don Juan, un homme indépendant auquel on ne pouvait pas mettre de laisse, alors qu'en réalité il s'était attaché lui-même à une femme et une seule. Si elle lui était revenue, il aurait immédiatement mit fin à son manège pour retourner auprès de celle qu'il aimait. Il est beau l'homme fier qui se targue de ne s'attacher à personne. Gillian avait beaucoup plus de pouvoir sur lui qu'elle ne le pensait, elle était la seule à pouvoir bouleverser sa vie et le moins qu'on  puisse dire, c'est que la nouvelle du célibat de la jeune femme avait retentit comme un coup de tonnerre dans le cœur du  jeune homme. Il ne fallait pourtant pas s'emballer, qu'elle ai rompu avec son professeur parce que leur relation ne lui convenait pas et qu'il ne réussissait pas à la rendre heureuse ne signifiait pas pour autant qu'elle l'avait fait pour replonger dans ses bras. Cette fameuse nuit, elle lui avait fait comprendre qu'elle voulait encore de lui, mais elle était droguée et il ne pouvait se résoudre à lui en parler directement au risque de la braquer ou qu'elle se sente humiliée. Il fallait être plus délicat et élégant que ça. Et puis si elle ne se souvenait de rien, c'était peut être que son subconscient trouvait l'idée d'avoir presque couché avec lui tellement horrible qu'il refoulait tout en masse. Allons bon, voilà qu'il jouait les docteur Freud maintenant. Quoi qu'il en soit, Will avait toujours eu beaucoup de respect pour elle et pour ses opinions.

Alors quand elle parlait, William l'écoutait, prenait en considération sa façon de voir les choses et ajustait son comportement en fonction. S'il était fou de rage contre Alexander de parler de sa petite sœur de cette façon alors qu'en tant que grand frère, Will était censé la protéger de ce type d'individu, il devait reconnaître que Gill avait raison de remettre les pendules à l'heure en lui rappelant tout ce qu'il avait fait pour eux. Juger le jeune hommes sur des paroles malheureuses dans une soirée arrosée ne serait pas lui rendre justice pour les avoir tous les deux sauvés ensemble, et indépendamment, de si nombreuses fois. « Il va pourtant falloir que tu t’y habitues, Standford. » Standford, elle reprenait cette vielle habitude de l'appeler par son nom de famille pour le taquiner, comme s'ils ne s'étaient jamais séparés.  « Je n’ai fais que défendre une cause qui était à première vue désespérée, mais qui dans le fond était assez noble. » répondit-elle lorsqu'il la félicita pour son plaidoyer. « Alexander est quelqu'un de bien, je suis bien placé pour le savoir. C'est juste que l'entendre parler de ma sœur comme ça...je ne m'y attendais pas Il faut croire qu'à force de le laisser se comporter en super héros qui passe son temps à me sauver la mise j'en oublie qu'il est avant tout humain et qu'il lui arrive de faire des erreurs... ou de boire trop d'alcool » acheva t-il sur une note plus légère. « Mais tu as raison, c'est notre rôle en tant qu'ami de pardonner comme il m'a pardonné un nombre incalculable de fois depuis que lui et moi on se connait. » Il ne voulait pas dire par là qu'il n'y aurait pas de mise au point, mais au bout du compte, il ne lui en tiendrait pas rigueur. « Ne traînons pas, les invités vont finir par se demander ou est passé l’invité d’honneur. » reprit Gillian, une fois le sujet clos. Ils se séparèrent et chacun retourna de son coté auprès des invités, Gillian en profita pour faire la rencontre de ses amis et Will prit plaisir à les retrouver. Les discussions s’enchaînèrent.  Il en profita même pour une partie de billard, après que l'un de ses amis le mit au défi de le battre. Gill et lui se jetaient des regards en coin. I la vit se saisir du polaroïd comme elle l'avait fait quelques nuits plus tôt, son visage s'éclaira, découvrir qu'il avait conservé son cadeau la touchait. Soudain, son regard changea et elle posa les yeux sur lui. Elle semblait bouleversée, choquée.

Ils s'observèrent un moment, d'un bout à l'autre de la pièce, Will l'interrogea du regard mais elle rompit le contact visuel lorsqu'une brunette vint se présenter à la jeune femme. Le sang de William se glaça, Charlotte, la galeriste qu'il avait connu à son vernissage de Longside organisé par Gillian et avec qui il avait couché depuis leur séparation. Il ne fallait surtout pas qu'il les laisse seules, qui sait ce que Charlotte pouvait bien dire à Gillian. Depuis leur nuit passé ensemble, Charlotte s'était mit dans la tête qu'il pourrait y avoir autre chose entre eux, et franchement, si Gillian n'était pas revenu vers lui et ne s'était pas séparé que son professeur, Will l'aurait envisagé. Charlotte était jolie, intelligente, curieuse, elle partageait la même passion que lui pour la photo et pour toutes ses raisons, Will avait fait une exception à sa ligne de conduite et avait accepté qu'ils restent amis, mais il savait que la jeune femme en voulait plus, elle ne cherchait pas à le cacher. Il redoutait l'épreuve de force avec Gillian, la première fois que les deux jeunes femmes s'étaient rencontrées, Gill avait fait un complexe d'infériorité vs à vis de Charlotte, elle avait douté d'eux, du fait qu'ils soient fais l'un pour l'autre. Les voir entamer une conversation ne lui plaisait pas du tout, surtout que Gill n'était plus en position de force maintenant qu'ils étaient séparés. Il se permis donc d'intervenir entre les deux femmes, mais au lieu d'être un élément modérateur, il s'avéra être l'outil de Charlotte qui voulait marquer son territoire. Celle ci l'attrapa par le bras avant de glisser son bras autour de sa taille. « Je me disais justement qu’une photo ensemble serait une merveilleuse façon d’immortaliser tes trente ans. Les polaroïds ne me disent généralement rien, mais le résultat pourrait être terrible, je le vois particulièrement bien à côté du dernier tableau de cet artiste de Seattle que j’ai déniché… tu te souviens je te l’avais montré, la dernière fois que tu es venu ?  » Will ne bougea pas, il ne la repoussa pas, mais il ne l'enlaça pas non plus, pétrifié. Il ne savait pas du tout comment s'y prendre dans un combat de femmes, les choses lui échappaient totalement. La première fois, les choses avaient été plus faciles pour lui, Gill était sa copine et Charlotte une inconnue, choisir un camps n'était pas compliqué. Ce soir, Charlotte était une amie qu'il ne voulait pas blesser en la repoussant en public. En même temps il ne voulait pas faire croire à Gill qu'il ressentait quelque chose pour Charlotte en la laissant être trop intime avec lui. Quelle galère ! « Oui, je me souviens, elle irait bien à côté. » répondit-il simplement, le sous-entendu de la jeune femme était énorme, mais il ne pouvait pas nier non plus sous peine de mentir. Ils avait couché ensemble cette fois où il était venu la voir. « Super ! Tu peux nous prendre, Gillian ? » lança Charlotte, visiblement ravie. Charlotte se serra contre lui et colla sa tête dans son cou, envoyant un message clair à sa rival. 2-0 balle au centre. 

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MessageSujet: Re: APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN.   APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN. EmptyLun 28 Sep - 22:30

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william & gillian

Gillian avait été dans un premier temps hésitante à l’idée de revenir. Partagée entre l’envie brûlante de le revoir et celle beaucoup moins assurée de se fondre dans une masse de gens qu’elle ne connaissait pas, elle avait fini par trouver ses marques. Elle avait passé un assez bon moment la dernière fois qu’elle était venue ici, elle avait eu l’occasion de s’expliquer avec William, de poser certaines choses à plat et de se réconcilier. Ils étaient maintenant amis, et même si cette amitié était encore bien insuffisante pour elle, c’était déjà un bien heureux présent pour l’instant. Elle avait appris en une soirée qu’il avait déjà parlé d’elle à sa famille adoptive, que cette famille adoptive semblait l’apprécier de surcroît et pour couronner le tout, il avait avoué lui-même avoir arrêté de fréquenter des femmes en masse. Des signes qui encourageaient la jeune femme à toujours avancer un peu plus vers lui, à soutenir ses regards, à chercher à capturer ce qui pouvait se cacher dans le fond de ses yeux, à se montrer sûre d’elle, forte et indépendante. C’était lorsqu’elle était revêtue de ces trois adjectifs qu’il l’appréciait le plus, elle avait déjà pu le constater par elle-même. Sa timidité tombait peu à peu, elle retrouvait ce côté pétillant, imprévisible, frôlant presque l’arrogance quand elle le taquinait à sa façon. Ils étaient bien, tellement bien ensemble et pourtant, ils ne pouvaient que se tourner autours, se frôler du bout des doigts. C’était tellement frustrant pour elle, de devoir être là sans pouvoir attraper sa main au détour d’une conversation, sans le voir se pencher vers elle furtivement pour attraper ses lèvres, de ne pas déchiffrer dans son regard cette flamme brûlante et pesante, qui faisait remonter le long de sa colonne un frisson, une décharge. Sa place était bel et bien là.

Mais elle devait d’abord gérer les émotions confuses et colériques de William, qui pour ne pas changer partait au quart de tour quand on s’approchait trop près des choses qu’il chérissait. Et pour le coup, Alexander avait utilisé un mot ou deux de trop en parlant de Kate. L’homme s’était laissé dépasser par l’alcool et des pensées pas très innocentes étaient venu se glisser hors de sa bouche. Est-ce que William n’avait jamais eu lui-même ce genre de pensée ? Ou même ce genre de discussion ? Gillian essayait de raisonner le jeune homme du mieux qu’elle pouvait, et contre toute attente, elle réussit à apaiser sa colère. « Alexander est quelqu'un de bien, je suis bien placé pour le savoir. C'est juste que l'entendre parler de ma sœur comme ça...je ne m'y attendais pas Il faut croire qu'à force de le laisser se comporter en super héros qui passe son temps à me sauver la mise j'en oublie qu'il est avant tout humain et qu'il lui arrive de faire des erreurs... ou de boire trop d'alcool » Gillian roula légèrement les yeux, ils leur étaient arrivés de temps à autre de tirer un peu trop fort sur le vin, et la jeune femme se souvenait tout particulièrement du moment ou elle l’avait ramené ivre mort dans son petit studio. « Mais tu as raison, c'est notre rôle en tant qu'ami de pardonner comme il m'a pardonné un nombre incalculable de fois depuis que lui et moi on se connait. » Elle chassa au même moment les souvenirs un peu confus de cette soirée, en regrettant presque de ne pas avoir accepté ce soir-là de coucher avec lui. Les choses auraient été tellement différente au final. Auraient-elles été meilleurs ? Gillian ne pouvait pas l’affirmer. Ils retournèrent à la fête et chacun se fondit dans les conversations et les convenances. Elle ne se privait pas d’accrocher de temps à autre son regard à l’autre bout de la pièce, et à chaque fois qu’il y répondait, elle sentait son coeur battre un peu plus fort dans sa poitrine. Elle fit cependant la découverte troublante de son polaroïde, et une fois que l’objet fut dans ses mains, la sensation fut encore plus étrange que bizarre. Oui, elle savait qu’elle était déjà venue ici avant, mais tout semblait mué d’un sens nouveau. Elle savait, elle en était presque trop sûre, elle l’avait embrassé. Alors pourquoi n’avait-il rien dit ? Est-ce qu’il regrettait quelque chose ? Il avait pourtant agit tellement naturellement le lendemain ? Les idées ne cessaient de se bousculer, et c’est dans ce moment d’extrême confusion que Charlotte choisit de se présenter à Gillian, avec toute la délicatesse dont elle pouvait faire preuve. Elle allait ressortir une fois le grand show, c’était sûr. Mais au fait, pourquoi était-elle là ? Elle n’était qu’une invitée parmi tant d’autre ? Ce n’est que lorsqu’elle la vit appeler William, l’enlacer en se montrant si familière avec lui que le sous-entendu la frappa aussi fort que la foudre. Ils s’était passé quelque chose entre eux, peut-être même qu’ils avaient couché ensemble. C’était la douche froide pour Gillian qui essayait de ne pas s’effondrer devant eux. Surtout pas devant elle. « Oui, je me souviens, elle irait bien à côté. » C’était le coup de poignard assassin qu’il assénait malgré lui, même si il ne semblait pas plus motivé que cela pour poser avec elle. « Super ! Tu peux nous prendre, Gillian ? » « Avec plaisir. », répondit la jeune femme en prenant bien soin d’appuyer sarcastiquement sur le dernier mot et en sentait sa gorge se serrer lorsqu’elle vit son visage se rapprocher du siens. Non. Elle n’allait pas donner à cette peste le plaisir de la voir verdir de rage. Elle voulait jouer à ça, elle allait être servie. Gillian prit la photo le plus calmement possible, avant de se saisir du polaroïde et de l’agiter pour le révéler. « Je suis vraiment surprise de te voir ici. », continua-elle avec un sourire remonté jusqu’aux deux oreilles. « Il n’y a pas de surprise à vrai dire, c’est une soirée pour les amis et les proches, et William me l’a si gentiment proposé quand je suis venue ici il y a quelques semaines de ça, je n’allais quand même pas refuser. » Gillian accompagna sa phrase d’un élégant mouvement de tête pour replacer ses mèches blondes derrière son épaule. Non seulement ils continuaient à se voir, mais elle était déjà venue ici, chez lui. Charlotte pouvait penser ce qu’elle voulait, Gillian n’allait pas reculer. Elle avait toujours sa place ici. « Dommage, je l’ai mal cadrée. », dit-elle en tendant la photo d’un air faussement désolé. La moitié de Charlotte n’était pas visible dans le cadre. Dommage. « Je ne suis pas une professionnelle de la photo comme vous deux, j’ai encore beaucoup de progrès à faire. William ne m’a pas beaucoup appris à ce sujet, il préférait me faire passer de l’autre côté de l’objectif. » Et oui petite Charlotte, elle ne lui présentait peut-être pas des artistes de Seattle, mais elle était un modèle improvisé. Combien de fois l’avait-il surpris au réveil, entre les draps, avec une photo ? « Et puis quoi qu’il en soit, j’ai d’autres excellentes qualités pour me consoler de ne pas être capable de carder des photos. » Elle pouvait cadrer beaucoup d’autres choses et ce n’est certainement pas William qui allait affirmer le contraire. Gillian restait fière et affirmée face à son interlocutrice, elle n’avait pas peur de ce qu’elle avançait, ni de parler d’elle et de William. « C’est vraiment adorable en tout cas d’avoir gardé mon cadeau. » termina la jeune femme en reposant le polaroïde sur l’étagère. Elle résista à l’envie de sortir du décolleté de sa robe le trèfle pour lui montrer qu’elle avait elle aussi gardé son cadeau.

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MessageSujet: Re: APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN.   APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN. EmptyMar 29 Sep - 21:43

Some love wait till' it's time

William & Gillian


« Time, it needs time, to win back your love again.
I will be there, I will be there. »
Comme à leurs débuts, Will et Gillian se livraient au jeu du chat et de la souris. Ils se tournaient autour l’un après l’autre, au rythme de leur vie sentimentale et… de leur travers ou de leurs infortunes. Un coup c’était lui qui lui sautait dessus dans son petit studio après avoir abusé du Whisky, allant jusqu’à l’allonger de force sur son lit, la forçant ainsi à recourir à la plus radicale et la plus douloureuse des solutions. La fois d’après c’était elle, qui, sous l’emprise de la drogue, s’allongeait sur lui presque entièrement nue lui soufflant de la plus délicieuse et la plus tentatrice des manières de se laisser aller à l’envie du moment. A chaque fois, c’était celui qui était encore en état de réfléchir qui avait stoppé l’autre, par peur de le/la laisser faire quelqu’une chose qu’il ou elle regretterait. Les observateurs diraient qu’ils avaient un mauvais timing. S’ils avaient été moins regardant ou sous l’emprise en même temps d’une même substance, cela aurait fait longtemps qu’ils auraient envoyé balader leurs scrupules et qu’ils auraient couché ensemble. Mais voilà, ce qui caractérisait Will et Gillian, c’était aussi ce respect mutuel, cette tendance à toujours vouloir faire passer le souhait de l’autre en premier, à ne jamais profiter de la situation pour obtenir ce qu’ils voulaient individuellement. Si Will aurait voulu que ces deux soirées finissent autrement qu’allongé sur un lit en se tenant l’entrejambe ou le lendemain allongé sur le sol de sa chambre après avoir chuté du lit, il devait reconnaitre que la confiance qu’ils avaient l’un envers l’autre et ce respect profond et mutuel qui les liaient étaient bien en disait bien plus sur eux et sur la suite possible de leur relation qu’une partie de jambe en l’air, certes fort agréable, mais réalisée dans des conditions qui laissent le doute subsister.

Will et Alexander avaient eu plusieurs fois des discussions crues sur les femmes, mais jamais à propos de Gillian. Alex la considérait comme sa petite sœur et c’est la raison pour laquelle Will trouvait très délicat et très gênant de s’épancher auprès de lui sur sa vie sexuelle passionnante et créative avec la jolie blonde. Sous l’effet de l’alcool et sans connaitre la véritable nature du lien qui unissait Will à Kate, Alexander avait commis une erreur. Entendre parler de sa sœur de cette façon avait fait entrer William dans une rage folle, sa sœur méritait mieux que d’être traitée comme un objet sexuel, un vulgaire morceau de chaire. Encore une fois, Gill était parvenue à le calmer, Mais le jeune homme en voulait toujours à son ami pour la manière dont il avait parlé de sa petite sœur. Ils se séparèrent sur une note plus détendue et chacun retourna de son côté auprès des invités, se gratifiant de temps en temps de regards complices, aucun des deux n’étaient dupes, si William faisait son devoir d’hôte envers ses invités et que Gillian en profitait pour faire de nouvelles rencontre, tous deux avaient hâte de pouvoir se retrouver. Ils ne furent pourtant pas réunis de la manière dont ils l’auraient souhaité puisque ce fût à travers l’intervention de Charlotte, l’une des conquêtes de William qu’ils se retrouvèrent face à face, avec pour Will, la désagréable sensation d’être un territoire revendiqué. La main sur sa taille ne laissait guère de doute quant aux intentions de Charlotte. Il était un objet convoité, la pomme de la discorde entre les deux jeunes femmes et la sensation de n’être qu’un objet dont on se disputait la possession n’était pas très flatteur. Face à l’insistance peu subtile de Charlotte, Gillian, accepta de mauvaise grâce prendre une photo d’eux. « Je suis vraiment surprise de te voir ici. »[/color], poursuivit Charlotte, visiblement ravie de pouvoir insister sur le fait qu’elle n’était plus sa petite-amie. « Il n’y a pas de surprise à vrai dire, c’est une soirée pour les amis et les proches, et William me l’a si gentiment proposé quand je suis venue ici il y a quelques semaines de ça, je n’allais quand même pas refuser. » William ne la quittait pas du regard, l’observant replacer élégamment ses cheveux. Il avait la désagréable impression de ne pas être à la bonne place, c’était Charlotte qui aurait du les prendre tous les deux en photos, mais il ne pouvait rien face à cette situation. « Dommage, je l’ai mal cadrée. » Le jeune homme afficha un discret sourire, elle l’avait fait exprès pour la provoquer, décidément, il ne fallait pas trop la pousser où elle sortait les griffes. Elle lui montra la photo ou on ne voyait qu’une moitié de la brunette contre lui. Will ressentait la main de Charlotte se serrer autour de sa taille et soudain, l’angoisse lui monta à la gorge, si Gill la poussait trop, Charlotte pouvait lui balancer de but en blanc qu’ils savaient couché ensemble, et ça, il voulait à tout prix l’éviter. « Je ne suis pas une professionnelle de la photo comme vous deux, j’ai encore beaucoup de progrès à faire. William ne m’a pas beaucoup appris à ce sujet, il préférait me faire passer de l’autre côté de l’objectif. » Gillian avait été son modèle, ils en avaient passé des heures à jouer avec cet appareil avant de … « Et puis quoi qu’il en soit, j’ai d’autres excellentes qualités pour me consoler de ne pas être capable de carder des photos. » « Oui, c’est certainement pour ces nombreuses qualités qu’il t’a quitté pour filer me rejoindre à Seattle. Et ça n’était pas que pour faire que de la photo si tu vois ce que je veux dire. » répondit-elle, d’un air narquois en posant sa seconde main sur l’abdomen du jeune homme. William blêmit. Il venait de se produire exactement ce qu’il avait redouté, Gill avait poussé Charlotte à bout et le coup était parti. Quand Charlotte frappait, elle frappait pour faire mal. « Ca ne s’est pas exactement passé comme ça... » « C’est vraiment adorable en tout cas d’avoir gardé mon cadeau. », l'interrompit Gillian. Will ne prit pas la peine de répondre, Gillian ne l’écoutait pas, c’était comme s'il n’existait même plus. Aucune des deux jeunes femmes ne faisait plus attention à lui, il n'étaut que le morceau de viande qu'on se disputait sans chercher à comprendre ce que lui voulait. On aurait dit qu’il assistait à un match de tennis ou Will ne pouvait que regarder impuissant les deux jeunes femmes se renvoyer la balle sans pouvoir intervenir. Il avait une seule envie : fuir, fuir ce champs de bataille où tout ce qu’il pouvait faire était de blesser l’une des deux jeunes femmes, qu’il parle ou qu’il se taise, son silence irait pour l’une, ses paroles pour l’autre. Il ne pouvait strictement rien faire. Curieusement, ce fût Charlotte qui le tira de ce mauvais pas. « Tu viens William, on va danser ? » C’était l’occasion ou jamais de mettre fin à l’affrontement, trop heureux de fuir, Will ne se formalisa pas de la main que Charlotte avait glissé dans la sienne. Et il se doutait encore moins de ce que préparait la brunette pour faire enrager la blondinette.

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MessageSujet: Re: APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN.   APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN. EmptyJeu 1 Oct - 21:45

some love wait till' it's time

william & gillian

Leur jeu était assez étrange, et pourtant, c’était une partie indissociable de leur relation. Avant d’oser franchir le pas de se mettre ensemble, ils s’étaient tourné autours, tantôt de façon plus tendre, tantôt de façon plus enflammée, mais plus ils s’approchaient l’un de l’autre et plus l’attraction était difficile à vaincre. Ils avaient toujours compté sur les regards autant que sur les mots et aujourd’hui les gestes les plus simples étaient ceux qui manquaient le plus à la jeune femme. Elle retrouvait un peu de cela aujourd’hui, quand ils arrivaient à se trouver d’un coin à l’autre de la pièce. Peut-être que Gillian était en train de rêver, de divaguer, et pourtant, il avait l’air de montrer des attitudes qui poussaient à certaines conclusions. Alors pourquoi refusait-elle d’avancer et de passer à la vitesse supérieure ? La jeune femme était encore retenue par la pudeur, par le poids de ses erreurs même si ils avaient déjà eu l’occasion de se parler à coeur ouvert. Il lui suffirait d’un seul geste, d’une seule parole et elle retomberait dans ses bras sans se poser aucune question ; elle avait trop tergiversé de son côté, elle avait fait les mauvais choix et il ne lui avait pas fallu longtemps pour se rendre compte qu’elle ne pouvait que lui appartenir. Elle ne pourrait jamais ressentir ce feu, cette passion mêlé à une confiance aveugle. Elle ne voulait pas lui forcer la main, elle savait qu’il subsistait encore de l’amitié entre eux et elle ne voulait pas exploser ses dernières chances de pouvoir rester à ses côtés, même en étant simplement une bonne amie. Bon sang, pourquoi est-ce que les choses étaient tout d’un coup compliquée ? Ils n’avaient pourtant que quelques pas à faire l’un vers l’autre. Peut-être que Gillian aurait du boire un peu, pour se donner un peu de courage. Du courage, vraiment ?

Il lui en faudrait une bonne dose en tout cas pour venir à bout de Charlotte. Elle s’était matérialisée devant elle, toujours aussi belle et sophistiquée. Et bien sûr, elle avait toujours conservé son don pour mettre Gillian dans des situations embarrassantes. Elle n’avait pas hésité à séduire William quand celui-ci était officiellement avec elle, alors pourquoi donc se gêner maintenant qu’il était célibataire et libre comme l’air. Elle avait de quoi lui plaire et elle savait visiblement en jouer. Gillian faisait beaucoup moins la fière devant eux deux, elle tremblait même en voyant l’autre jeune femme prendre ses aises en passant une main autours de sa taille. William ne la repoussait pas, et la jeune femme essaye de s’en formaliser le moins possible. Elle n’avait pas réalisé l’espace d’un seul instant qu’elle pouvait être en « compétition » avec une autre femme. Gillian se sentait attaquée, agressée au plus profond de ses émotions et dans ce genre de situation elle savait qu’elle pouvait se montrer sous son plus mauvais jour. La jalousie était un mal qu’elle arrivait bien mal à gérer. Elle se montrait de mauvaise fois, allant même jusqu’à piquer la jeune femme à coup de petite réflexion. Elle ne s’attendait cependant pas au revers de médaille qu’elle se prit à la face. « Oui, c’est certainement pour ces nombreuses qualités qu’il t’a quitté pour filer me rejoindre à Seattle. Et ça n’était pas que pour faire que de la photo si tu vois ce que je veux dire. » Elle se mordit la lèvre, le coup était difficile à encaisser. C’était dur, et en même temps tellement criant de vérité. Elle l’imaginait en train de se consoler dans ses bras, en train de l’embrasser, de passer la main dans ses cheveux tandis qu’elle l’entourait de ses bras… C’était insupportable. Elle était obligée de détourner les yeux. « Ca ne s’est pas exactement passé comme ça... » Gillian n’écoutait pas. Elle n’écoutait plus. L’humiliation cuisante n’était pas encore passé et elle tentait de sauver la mise comme elle pouvait. Elle ne pouvait pas le croire, mais Charlotte avait bel et bien pris toute l’avance dans ce duel. Elle venait de frapper la jeune femme si fort qu’elle ne savait même plus si c’était la peine de se défendre. Et si… « Tu viens William, on va danser ? » Elle les regardait s’éloigner et sentit en même temps son coeur se déchirer en voyant William la suivre sans protester. Elle avait tellement de choses pour lui, tellement de sentiments qu’elle ne pouvait pas passer outre. Mais étrangement, elle ne pouvait pas ressentir de colère. Peut-être que le problème était là, ils avaient été si proche et ils l’étaient encore quelque part. Si elle n’avait pas réussi à aller vers un autre homme, ce n’était peut-être pas son cas, et la solution était envisageable. Se remettre avec une femme, une femme qui l’aurait aidé à se relever d’une situation difficile. Ca ressemblait à leur histoire, trait pour trait. Elle les regarde de loin, l’air pensif. Perdu. Les voir évoluer et la voir danser. Elle dansait comme Gillian ne danserait jamais, capturant le rythme pour venir fendre l’air, suspendre sa silhouette si gracile et élégante. William dansait tout aussi bien, sans surprise aucune. C’est comme si ses mains savaient anticiper l’avance les mouvements de Charlotte, de même que ses pieds. Ils étaient réellement beaux ensemble et elle n’était visiblement pas la seule à le penser, tout le monde était en train de les regarder. Elle tentait de ne pas s’effondrer, maintenant un visage calme et relaxé, mais pourtant tellement terne et vide. Son coeur s’était déchiré pour la deuxième fois et la douleur était toujours aussi intense. Même le vin qu’elle était en train de boire avait perdu toute saveur. Elle sentit soudain un léger coup de coude au niveau de ses côtes. «  J’ai le droit de t’inviter à danser ? » Jay se tenait à ses côtés, ayant visiblement abandonné Kate et Alexander dans une conversation aux allures très intéressantes. « Désolé, mais je ne sais pas danser. », répondit la jeune femme qui ne se sentait pas l’âme à s’essayer à la pratique. « Ce n’est pas la qualité de la danse qui est importante, pense plutôt au public qui va te regarder. » Gillian n’était pas stupide et elle voyait très bien ou il voulait en venir. Elle aurait pu danser avec lui, faire semblant comme elle avait si bien pu le faire avec son professeur. « Je n’ai pas envie de rentrer dans ce jeu, ce n’est pas ce que je veux. Je crois que même si ça ne me plait pas du tout, je dois accepter pour une fois la défaite » Jay fit une drôle de tête, à croire qu’entendre ça de la part d’une femme, surtout lorsqu’il était question de son frère, était quelque chose d’improbable. Gillian ne parvenait pas à détacher son regard du couple dansant. « Pas de coup bas alors ? », râla Jay en boudant un peu, « Si tu refuses la danse, alors ne reste pas là à les fixer. Tu vas te faire du mal pour rien. Viens plutôt m’aider à décoller Kate et Alexander de leur nouveau joujou. » lança-il en montrant d’un geste de la tête les deux jeunes gens qui tournaient depuis une bonne demi-heure à côté d’un juke-box vintage qui s’accordait parfaitement avec le style de l’appartement. Elle sentait qu’il l’attrapait par le bras et la poussait dans la direction opposée, rejoignant Kate et William qui les accueillirent tout les deux avec de vives exclamations, ne laissant aucun doute sur leur état d’ébriété plus ou moins avancé. « Je vais trouver une pièce et on va le faire fonctionner, tu vas voir. » « Mais ça ne marchera jamais, il est beaucoup trop vieux. » « Ca ne coûte rien d’essayer », continua le rouquin en glissant la pièce dans la fente appropriée avant de sélectionner un bouton au hasard. Les premières notes s’échappaient du haut-parleur, un bon vieux son stéréo, sortit d’un autre temps. Alexander savourait déjà sa victoire, un large sourire aux lèvres. «  Bien joué Einstein, mais c’est quoi le morceau que tu as choisi ? » « Aucune idée. » « Aucune idée, mais c’est malin ça ! » geignait Kate en se frappant le front avec le plat de la main, « Je suis trop nulle pour reconnaître les morceaux. » Un petit silence s’installa. Un petit silence de quelques secondes qui fut brisé par les intonations de la voix de Gillian, qui avait reconnu les premières notes, et qui n’avait pas pu s’empêcher de les fredonner. «  Stars shining bright above you, night breezes seem to whisper « “I love you »”, birds singing in the sucamore tree, dream a little dream of me ». Elle s’interrompit de suite devant les paires d’yeux ronds qui la fixaient avec ahurissement.

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MessageSujet: Re: APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN.   APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN. EmptySam 3 Oct - 21:53

Some love wait till' it's time

William & Gillian


« Time, it needs time, to win back your love again.
I will be there, I will be there. »
La danse, Will avait commencé très jeunes, débutant par la valse viennoise pour les soirées mondaines ou le rock pour lui-même et dérivant vers la  salsa pendant son adolescence. Il avait cessé à son arrivée dans la rue, la danse s’accordant difficilement avec une réputation de caïd. Récemment, il s’était même mit au tango. Charlotte avait elle aussi prit des cours de son côté ce qui en faisait une remarquable danseuse. Sur le coup, il en avait oublié les pics que se lançaient les deux jeunes femmes quelques minutes plus tôt. La danse était tellement plus simple que les relations humaines, le corps faisait passer des messages simples tels que la complicité, le désir, la sensualité. Sur le coup, il ne pensa même pas à Gillian qui ne devait pas aimer ça. Les gens s’amassaient autour d’eux pour les regarder virevolter avec élégance sur, le parquet du salon. Les invités les regardaient admiratifs en tapant des mains au rythme des timbales et des congas. Will était tellement prit dans sa danse qu’il ne vit pas le regard réprobateur que lui lançait Kate de loin, occupée avec Alexander. Charlotte était rayonnante, leurs mouvements s’accordaient parfaitement, il la guidait et elle se laissait guider en toute confiance, comprenant parfaitement où il voulait l’emmener et ce qu’il attendait d’elle. Ils étaient en phase, à ceci près que pour Charlotte cette danse était un moyen de séduire et d’affirmer son territoire vis-à-vis de ses potentielles concurrentes, alors que pour lui il s’agissait simplement de passer un bon moment en réalisant un art qu’il aimait avec quelqu’un qui se débrouillait très bien dans ce domaine. Il ne vit pas Gillian discute avec Jay avant de s'éloigner avec lui, il s'était coupé pendant quelques minutes de tout ce qu'il se passait autour de lui.

Les timballes et le piano furent bientôt concurrencés par un rythme de jazz et soudain une voix.«  Stars shining bright above you, night breezes seem to whisper « “I love you »”, birds singing in the sucamore tree, dream a little dream of me »  Quelqu'un baissa le son de la musique latine de la sono, laissant seul jouer le vieux jukebox. «  Stars shining bright above you, night breezes seem to whisper « I love you », birds singing in the sucamore tree, dream a little dream of me »  Will s'immobilisa, surpris par cette si jolie voix. Il lâcha Charlotte et se dirigea vers la provenance de cette voix. Le son était tellement pur, on pouvait deviner une certaines fragilité dans cette voix, mais aussi et paradoxalement une assurance hors norme. Will était totalement séduit, par cette voix douce et sensible. Ses yeux s'écarquillèrent de surprise lorsqu'il aperçu Gillian. Il s'appuya contre le mur, les bras croisés sur sa poitrine, en silence pour mieux l'écouter chanter. Il s'était volontairement mit en retrait, derrière les autres invités, aussi séduits en envoûtés que lui par la voix de la jolie blonde. Cette chanson allait parfaitement à son timbre de voix, il n'y avait pas la moindre faiblesse dans son interprétation, tout était harmonieux, précis mais aussi doux et empli d'émotion. Elle était d'une telle élégance, d'une telle classe, debout au milieu de tous ces gens, continuant de chanter sans flancher, montant même en puissance au fur et à mesure qu'elle avançait dans la chanson. Et là, en la regardant chanter, son teint légèrement rosi par la timidité face à tous ses regards braqués sur elle, ça le frappa avec une telle force qu'il eu la sensation de ne plus pouvoir respirer. Son cœur battait la chamade, il sentait sa poitrine se comprimer sous cette vague fulgurante qui emportait tout sur son passage. C'était un véritable tsunami qui faisait déborder son cœur : il éprouvait un amour brûlant et intense pour cette femme. Cette petites blondes aux grands yeux bleus et à la voix douce le rendait complètement dingue. Il n'avait qu'une envie, écarter les invités pour la saisir par la taille et l'embrasser d'un baiser tendre et passionné. Il se fichait que tous le monde puisse les voir, à ce moment là, sa pudeur naturelle avait été dépassée par l'amour qu'il ressentait pour elle. Il mourrait d'envie de la rejoindre, c'était idiot mais il voulait partager ce moment avec elle, quitte à pousser la chansonnette. Les paroles leur ressemblaient tellement. Il n'était pas aussi doué qu'elle, mais il savait se débrouiller, au moins il chantait juste. Il hésitait encore une dernière fois, mais il finit par se lancer, c'était maintenant ou jamais, s'il ne le faisait pas, il risquerait de le regretter. Il avait envie de la surprendre, de mêler sa voix à la sienne. Il s'approcha d'elle en entamant cette superbe chanson. « Stars fading but I linger on dear. Still craving your kiss ? I'm longing to linger till dawn dear, Just saying this [...] ». Gillian sembla surprise, elle ne s'attendait visiblement pas à ce qu'il sache chanter, si bien qu'elle cessa de canter quelques seconde avant de reprendre sous le regard tendre et incitateur de William. La voix du jeune homme  était plus grave et plus rauque que cette pure et cristalline de la jeune femme, mais le contraste de leur deux voix donnait une belle harmonie et une certaine richesse à la chanson. « But in your dreams, whatever they be, Dream a little dream of me. » Ils finirent ensemble. Le silence retomba, un de ces silences respectueux qui prouve que vous avez impressionné votre auditoire. Finalement le clappement enthousiaste et frénétique des mains des invités se fit entendre. Sous les sifflets admirateurs et les « Bravo ! », Will baissa la tête en montra Gill de la main. Elle avait tout de même chanté les deux tiers de la chanson toute seule. Puis il lui tendit la main pour qu'elle la prenne et il se penchèrent en avant dans un salut théâtrale. Lorsque l'attention des invités fût enfin détournée d'eux, Will se tourna vers Gill. «  C'était...c'était époustouflant, je ne savais pas que tu savais chanter, et bien en plus. Tu m'avais caché ce talent là.  Je suis impressionné, tu as une voix magnifique.  » Ses yeux bleus plein d'admiration étaient plongés dans ceux de la jeune femme, sa main n'avait pas lâché la sienne, et l'envie d'embrasser ses lèvres le démangeait furieusement. « Wahou Gill ! C'était dingue ! Tu chantes magnifiquement bien ! » lança Jay qui les rejoignait accompagné de Kate et Alexander. Tous félicitèrent la jeune femme, Kate lui suggéra même de faire un album. Alexander, même dans son délire alcoolisé, était abasourdit par la performance de son amie. Bientôt, ils furent entourés de dizaine de personnes qui félicitaient Gill.

Will s'écarta pour la laisser profiter de ce moment de gloire tandis que Charlotte profitait de son isolement pour le rejoindre. « Je crois qu'elle les a tous impressionnés ». Charlotte leva les yeux au ciel. « Oui, bon elle chante bien, et alors ? » « Elle chante mieux que bien, Charlotte, tu l'as entendu, sa voix est d'une pureté et d'une douceur extraordinaire. » Charlotte se rembrunit,  elle n'était ni idiote ni aveugle, elle savait parfaitement que William avait toujours des sentiments pour elle mais le voir la regarder comme il ne la regarderait jamais elle, avec tant d'amour et d'admiration était douloureux pour elle. Agacée que Gill soit encore au centre de l'attention et pressée de passer à autre chose, elle disparu et entraînant quelques invités. La lumière s'éteignit et bientôt, Charlotte et les invités partis avec elle revinrent avec un gâteau décoré de bougies, entonnant un « Joyeux anniversaire » que cette tout le monde reprit.

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MessageSujet: Re: APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN.   APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN. EmptyMar 6 Oct - 23:21

some love wait till' it's time

william & gillian

Il ne s’en rendait pas compte, mais le coeur de Gillian était en train de se déchirer petit à petit sous ses yeux. Ne pas pouvoir être avec lui était une souffrance de tout les jours, pouvoir se rapprocher avait remplis le coeur de la jeune femme avec un peu d’espoir. Mais il y avait pire que de ne pas pouvoir être avec lui ; pouvoir l’imaginer heureux et épanouis avec une autre personne qu’elle était ce qui pouvait arriver de pire. Charlotte était belle, intelligente et avec un caractère et des centres d’intérêts similaire au siens. En réalité, elle était parfaite pour lui, elle pourrait se fondre comme un poisson dans l’eau dans son milieu, avec les convenances et les contraintes. Les voir danser ensemble faisait réaliser à Gillian à quel point elle était encore accrochée à lui, à quel point ses sentiments n’avaient pas bougé d’un iota depuis qu’ils s’étaient séparé. Mais malheureusement, elle était amoureuse. Elle ne pouvait pas s’opposer à ce qui était en train de se passer, parce que si réellement il voulait être heureux avec elle, elle ne pouvait pas s’interposer. Le ramener vers elle de force, dans cette vie qu’il avait quitté volontairement, c’était quelque part le mettre en cage. Elle était impuissante, assistant à ce spectacle en retrait alors que l’assistance ne cessait de les encourager. Dans le fond, les gens applaudissant et sifflant avaient raison ; ils formaient un très beau couple.

Jay avait rapidement pris les choses en main et avait choisi de l’écarter de ce qui lui faisait du mal. Pas besoin de davantage pour comprendre que si Gillian était blessée, c’était bel et bien parce qu’elle avait encore des sentiments purs et sincères. Il l’entraîna auprès d’Alexander et Kate, espérant ainsi lui rendre un peu de sourire et de gaité. Et quoi de mieux que le chant pour partager de la gaité ? Gillian n’était pas du genre à s’adonner à cet art autre part que sous la douche ou en préparant le repas, mais ce soir, entre le vin, la danse, les convives et le poids qu’elle avait sur le coeur, elle laissa le tout sortir. Sa voix, dans un premier temps mal assurée, vint se mêler à la musique du Juxebox. Elle était consciente qu’elle chantait pour les trois personnes présente à ses côtés, mais elle n’avait pas encore remarqué le silence qui commençait à se faire autours d’elle, toutes ces personnes qui tendaient l’oreille pour l’écouter. Elle aurait pu s’arrêter, baisser la tête en rougissant et continuer la conversation. Elle devait se prendre un peu en main, cesser d’avoir si peur d’elle et des autres, de ce contrôle permanent de son image et de l’opinion que les autres peuvent en avoir. Elle faisait face à son nouveau public, en essayant de contrôler du mieux qu’elle pouvait le rose qui lui montait au joue. Le vertige de tout ce monde l’écoutant avait réussi à lui faire oublier Charlotte et William, l’espace d’un instant. Elle commençait à prendre goût à ça, à sentir que la peur quittait petit à petit son corps. « Stars fading but I linger on dear. Still craving your kiss ? I'm longing to linger till dawn dear, Just saying this [...] » Un frisson venait de remonter le long de sa colonne. Cette voix… Elle se retourna brusquement, sa gorge se serrant tellement fort que les mots restèrent emprisonné. Il se tenait devant elle. La pièce venait de s’effacer, il n’y avait plus que lui, à quelques mètres. Il avançait dans sa direction, elle n’osait plus bouger, plus respirer, noyée dans ses yeux. Elle perdait pieds, encore une fois. Son regard l’incitait à reprendre. Il était doux et rassurant, comme auparavant. Elle sentait cette douce chaleur se répandre, c’était tellement rassurant. Elle reprit avec lui, sentant sa voix glisser contre la sienne, s’accorder parfaitement avec ses accents graves. Lorsque le silence retomba, elle ne réalisait toujours pas qu’ils étaient entourés. Il n’y avait plus qu’elle et lui, seuls dans cette pièce. Elle se renoncent brutalement à la réalité sous les applaudissements, et salua timidement avec William, frémissant en sentant sa main dans la sienne. L’attention et la frénésie de ce petit moment musical retomba doucement. «  C'était...c'était époustouflant, je ne savais pas que tu savais chanter, et bien en plus. Tu m'avais caché ce talent là.  Je suis impressionné, tu as une voix magnifique.  » «  Je te retourne le compliment, je savais que tu excellait dans beaucoup de chose, mais une fois de plus je suis impressionnée. » Elle réussissait à accrocher son regard, sans pouvoir dissimuler un large sourire et des yeux pétillants. Elle sentait que son regard répondait au siens, c’était tellement beau. Tellement fort. « Wahou Gill ! C'était dingue ! Tu chantes magnifiquement bien ! » La famille était de retour, Gillian se retranchait de nouveau. Chacun y allait de son petit commentaire, et la jeune femme devait se l’avouer, être complimentée de la sorte était plaisant. Elle laissait William s’éloigner, sans oublier de lui jeter un dernier regard. Il retournait avec Charlotte, mais étrangement, cette fois ça faisait moins mal. Il y avait dans son regard quelque chose qui avait réussi à faire taire la douleur. Toujours en pleine conversation assez enthousiaste avec ses trois compères, tous s’exclamèrent quand la lumière s’éteignit. C’était un signe qui ne trompait pas et les regards se braquaient tous en direction de la cuisine. Le gâteau d’anniversaire venait d’arriver et Gillian entonna de bon coeur avec les autres invités un « Joyeux anniversaire », laissant Charlotte récupérer le monopole. Gillian avait fermé les yeux à l’instant ou il avait soufflé ses bougies d’anniversaire ; il avait droit à un voeux. Peu importe la nature de ce voeux, celui de Gillian était simple ; qu’il puisse être heureux. Elle attendit sagement son tour pour avoir sa part de gâteau, encore une fois c’était délicieux, en parfait accord avec tout ce qu’ils avaient pu recevoir durant cette soirée. Après avoir savouré jusqu’à la dernière miette la fine pâtisserie, la jeune femme emporta son assiette vers la cuisine. Elle voyait déjà l’ombre glisser au coin de la porte, et son sourire se fit plus large lorsqu’elle le vit entrer. Ils étaient une fois de plus seul, pour un court laps de temps, mais seuls. «  Enfin trentenaire, hein ? », plaisanta-elle à son attention, «  Le temps passe si vite, j’ai l’impression que c’était hier notre première rencontre. » Elle se mordit la lèvre et attrapa enfin le paquet qu’elle avait emballé dans son sac. La première fois qu’ils s’étaient rencontré, que tout avait commencé. Elle lui tendit, un peu gênée. «  C’est pas grand-chose, mais j’espère que ça te fera plaisir. » Le papier cadeau fut rapidement ôtée, révélant un livre aux allures vétustes et poussiéreuses. Le livre de couleur bleu foncé présentait une couverture vieille et usée ou des lettres gravées en dorées affichaient « The Great Gatsby ». Gillian avait accroché un signet à la page ou figuraient les mots « J'avais trente ans. Devant moi s'allongeait la formidable, la menaçante route d'une nouvelle décennie. » «  La couverture n’est pas très belle je te l’accorde, mais on ne pouvait pas en attendre moins d’une édition originale. » Gillian avait eu des heures de chinage, de recherche dans des brocantes, marchés et autres avant de dénicher cette perle, ce souvenir impérissable de leur première rencontre. «  Ne traîne pas trop ici, Charlotte va s’impatienter et se demander ou tu es passé. », termina-elle sur une note plus légère.

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MessageSujet: Re: APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN.   APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN. EmptyDim 11 Oct - 21:35

Some love wait till' it's time

William & Gillian


« Time, it needs time, to win back your love again.
I will be there, I will be there. »
Ce que Will aimait chez Gillian, c'était sa capacité à le surprendre chaque jour, à le challenger. Tallulah Gillian Marshall était une jeune femme unique, qui avait connu la violence des coup, des insultes et du rabais. Une jeune femme qui avait connu la faim, le froid, la solitude, le désespoir. Et cette même jeune femme chantait dans son salon, avec une douceur qui ne laissait personne se douter de la souffrance qui avait été la sienne pendant des années. C'était bouleversant, renversant. Il aimait cette femme, c'était une évidence.  Il ne se priva pas pour la féliciter, comme de nombreux invités d'ailleurs. « Je te retourne le compliment, je savais que tu excellait dans beaucoup de chose, mais une fois de plus je suis impressionnée. » William haussa les épaules modestement, il n'avait pas le talent qu'elle avait elle en chant. Il se débrouillait, il chantait juste et grave, mais il n'avait pas ce grain si particulier dans la voix et la musicalité qu'elle possédait. Gillian avait sa garde rapprochée composée d'Alexander, Kate et Jay, on aurait dit qu'en une soirée, sa fratrie l'avait adoptée. Il s'éloigna un instant pour la laisser savourer ce moment et fût bientôt rejoint par une Charlotte visiblement irritée. Cette dernière disparu très rapidement et revint bientôt avec un gâteau d'anniversaire sur lesquelles les bougies allumées luisaient dans le noir. Tous les invités entonnèrent un « Happy Birthday » enthousiaste, mettant William mal à l'aise d'être autant au centre de l'attention. Quoi qu'il l'avait bien cherché. Charlotte lui rappela qu'il avait droit à un vœu. Will ferma les yeux, espéra de toutes ces forces pourvoir retrouver Gillian si elle voulait de lui et souffla les bougies, ce qui donna lieu à une nouvelle salve ad'applaudissements. Des années plus tôt, il se serait trouvé stupide et pathétique d'avoir pour objectif principal de vivre une relation amoureuse. De toute façon, l'amour n'existait pas. Aujourd'hui, tout était différent, après avoir goûté à ce que Gillian lui avait offert, le pouvoir n'était pas ce qui comptait le plus, c'était partager sa vie, les bons comme les mauvais moments, grandir et évoluer avec elle qui était le plus important. Tout avait prit une dimension différente. Ils coupèrent le gâteaux, qu'il accompagna d'un excellent champagne bollinger grande année 2004. L'ambiance était toujours aussi conviviale et les convives apportèrent bientôt leurs cadeaux un par un. On lui offrit un saut en parachute, une série de trois cours de photographie avec un photographe professionnel et une belle cravate. Will était ravi, ses invités le connaissaient bien.

Il termina son assiette et se dirigea vers la cuisine pour reposer celle-ci, il tomba alors sur Gillian, il s'approcha d'elle, conscient qu'ils seraient seuls pendant un court moment seulement. « Enfin trentenaire, hein ? » Will afficha un petit sourire. « Et oui, fini l'immaturité, je suis un véritable adulte maintenant. » répondit-il en entrant dans son jeu. Gill savait parfaitement que William, autant qu'Alexander garderait toujours cette part de gamin, qu'il ne montrait évidemment qu'en privé. « Le temps passe si vite, j’ai l’impression que c’était hier notre première rencontre. » Will hocha la tête. « C'est sans doute parce qu'on a passé de bons moments tous les deux que le temps nous a sembler filer. Si ce soir là, tu n'avais pas pris ton courage à deux mains pour venir frapper à ma porte, on serait passé à côté l'un de l'autre. » répondit-il sa détacher ses yeux de ceux de la jeune femme. Trop occupé à lui répondre il, ne l'avait pas vu récupérer un paquet, ses yeux surpris firent des allers retour du paquet à Gillian. « C’est pas grand-chose, mais j’espère que ça te fera plaisir. »  S'efforçant de ne pas se laisser aller à l'excitation du moment, Will déchira le papier cadeau, découvrant ainsi une des éditions originales de « The Great Gatsby » de Francis Scott Fitzgerald. Silencieux, il feuilleta les pages jusqu'au signet. « J'avais trente ans. Devant moi s'allongeait la formidable, la menaçante route d'une nouvelle décennie. » Il afficha un sourire avant de reporter son attention sur Gillian, c'est avec elle qu'il voulait vivre cette nouvelle décennie, et les suivantes. « La couverture n’est pas très belle je te l’accorde, mais on ne pouvait pas en attendre moins d’une édition originale. » « Tu rigoles, c'est génial ! C'est une  édition originale, c'est rarissime et hors de prix ! Comment tu as fait pour en dénicher une ! Tu peux pas savoir quelle valeur ça a a mes yeux ! Merci. Merci beaucoup. » Il tendit le bras pour la serrer contre lui. Gillian avait le don pour dénicher des cadeaux uniques et pleins de symboles, d'abord avec le polaroid, ensuite avec cette édition originale du livre dont il lui avait faut découvrir l'histoire le soir de leur rencontre. Ils avaient visionné les deux « Gatsby le magnifique » ce soir là, celui avec Robert Redford et celui avec Leonardo Di Caprio. Si elle lui offrait ce cadeau, c'était qu'elle éprouvait une certaine nostalgie de cette époque, tout comme lui. Il la maintint contre lui un peu plus longtemps qu'il le ferait pour une simple amie. « Ne traîne pas trop ici, Charlotte va s’impatienter et se demander ou tu es passé. », lança Gillian lorsqu'ils s'écartèrent l'un de l'autre. Will perdit son sourire. « S'il te plait, ne t'y mets pas toi aussi. Charlotte est une amie, c'est une fille très sympa qui vaut la peine d'être connue si tu dépasses un peu les clichés, comme toi, sauf qu'en ce qui te concerne toi le cliché à dépasser quant on veut te connaître, c'est celui de la misère et du niveau de culture, et pour elle c'est celui de la bourgeoisie et de l'arrogance. Vous avez des préjugés l'une pour l'autre parce que vous venez d'univers différents et que vous ne connaissez pas celui de l'autre. » Il ne voulait pas se lancer dans une explication autour de sa personne, il ne présentait sans doute pas tous les enjeux, mais il y avait une partie de vrai dans ce qu'il avait dit.

Il furent rejoins bientôt par d'autres invités et la fête reprit, l'alcool continuant de couluer à flot.. Les invités quittaient la soirée au compte goutte. A 3 heures du matin, il ne restait plus que Jay, Alexander, Kate, Charlotte, Gill et lui. Ils jetèrent les cadavres de bouteille dans des grands sacs poubelle et entreprirent un nettoyage rapide, pour le reste, ils finiraient demain. Seul Alexander restait allongé sur le canapé, incapable de faire quoi que ce soit. Le jeune homme avait visiblement abusé de l'alcool. Une fois termine, Jay et Kate proposèrent de ramener Charlotte et Gillian. « Gillian va dormir ici, dans la chambre d'amis. On va surveiller Alexander à tour de rôle, pour l'instant ça à l'air d'aller mais il ne vaut pas mieux le quitter des yeux. » Will connaissait mieux que personne l'effet de l'alcool, s'il avait bu à la fin de la soirée, Alexander pouvait très bien faire un coma éthilique dans une heure. « Prenez soin de lui. » demanda Kate, qui avait veillé sur Alexander toute la fin de la soirée. Will la rassura, décidément, même ivre le rouquin avait fait une certaine impression à sa sœur. tous trois leur dirent au revoir et quittèrent l'appartement, Jay en laçant un clin d'oeil entendu à William tandis que Charlotte lançait un regard noir à Gillian. Enfin seuls. Enfin presque. « Je suis désolé les gars », lança Alexander d'une voix faible, allongé sur le canapé, tandis que Gillian le couvrait d'une couverture que Will lui avait donné. « C'est rien vieux, ça arrive à tout le monde, je suis bien placé pour en parler. » répondit William en s'asseyant près de ses jambes. « Je vous ai gâché la fin de la soirée, je ne voulais pas pourrir tes trente ans, Will. » Alexander faisait visiblement un bad trip, il allait avoir besoin de ses deux amis.

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MessageSujet: Re: APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN.   APPARTEMENT STANDFORD # some love wait till' it's time ◊ WILLIAN. EmptyDim 18 Oct - 23:00

some love wait till' it's time

william & gillian

Gillian avait eu la chance de le voir évoluer tout le long du temps passé au sein de l’appartement. D’abord colocataire timide et peu sûre d’elle, elle le voyait comme ce loup solitaire, retranché dans ses appartements, cette bête solitaire et blessée qu’il ne fallait surtout pas approcher. Qui avait décidé ça d’ailleurs ? Personne, c’est ce qui avait poussé la jeune femme à franchir le pas, à s’inviter un jour dans sa chambre et à confronter son regard pour se faire son propre opinion. Elle avait craint les hommes depuis l’enfance, et pourtant, il avait suffit d’un homme, d’un seul, pour changer définitivement tout : pour recoller les pièces brisées en elle, réconcilier ses démons et cette partie plus lumineuse d’elle, pour lui faire accepter celle qu’elle était, lui donner de l’amour et de l’affection comme elle n’aurait jamais pu rêver un jour recevoir,… Toutes ces choses qui faisaient qu’elle pouvait se tenir aujourd’hui debout dans cette salle, avec des études et une situation, au milieu de tout ce beau monde. Il l’avait élevé au rang auquel elle se trouvait aujourd’hui, par la seule force de sa conviction et elle lui en serait éternellement reconnaissant, pour toute sa vie. Il avait vu en elle le versant troublé de son enfance, elle avait vu la noirceur qui pouvait parfois habiter son âme, et pourtant… Ils n’avaient pas reculés. Ils n’avaient pas cillés. Ils étaient restés fort, tendant de protéger l’un et l’autre de ce qui pouvait blesser ou faire du mal. Là avait été leur faute, celle qui les avait précipité au bas de la colline ; ils avaient voulu se protéger de tout, de trop, d’eux-mêmes. Ils en étaient presque devenu des étrangers. Et pourtant, aujourd’hui, debout devant son gâteaux en soufflant ses bougies, Gillian sentait la nostalgie l’envahir en une bouffée qui ne pouvait tromper personne ; il restait en elle une part de lui, indélébile. Il ne pourrait jamais être un étranger à ses yeux.

A tel point que chaque moment passé seul était à la fois léger et oppressant. La foule évoluant au dehors rappelait à Gillian le sursis, ils n’étaient pas complètement seul. La jeune femme se laissant quand même aller à la plaisanterie, en profitant pour taquiner le jeune homme sur son âge. « Et oui, fini l'immaturité, je suis un véritable adulte maintenant. » Elle pouffa de rire, gentiment. Il avait déjà fait tellement de progrès sur la route de la maturité, ne serait-ce qu’en reprenant la place qui était la sienne au sein de l’entreprise familiale. Elle osa mentionner du bout des lèvres leur premières rencontre, qui commençait déjà à dater. « C'est sans doute parce qu'on a passé de bons moments tous les deux que le temps nous a sembler filer. Si ce soir là, tu n'avais pas pris ton courage à deux mains pour venir frapper à ma porte, on serait passé à côté l'un de l'autre. » La jeune femme hocha la tête, « Je n’ai fais que frapper à ta porte, c’est toi qui à choisi d’ouvrir et de me laisser entrer. » Toute la symbolique était là ; ils avaient fait un pas vers l’autre quand elle avait affronté sa peur de le confronter et quand il avait choisi de la laisser entrer dans son univers. Ils avaient partagés leur premier souvenir et Gillian voulait glisser un petit clin d’oeil à cette soirée au travers de son cadeau. Un magnifique ouvrage de Gatsby. Elle l’avait lu grâce à lui et elle n’avait jamais cessé de penser que William était une sorte de Gatsby, entouré de classe et de mystère. Etait-ce suffisant pour faire d’elle sa Daisy ? « Tu rigoles, c'est génial ! C'est une  édition originale, c'est rarissime et hors de prix ! Comment tu as fait pour en dénicher une ! Tu peux pas savoir quelle valeur ça a a mes yeux ! Merci. Merci beaucoup. » Ses yeux pétillaient, un bon point pour Gillian qui avait visé juste avec ce cadeau. Elle ne s’attendait pas à son étreinte, à ce geste de son corps basculant vers le siens et pourtant, elle l’exécuta avec naturel, sans se poser davantage de question. Sa place était là, elle le savait. Elle ne se formalisa même pas du temps passé dans ses bras, elle aurait pu y rester davantage, cela ne l’aurait pas dérangé. Hissée sur la pointe de ses pieds, seul sa petite taille la rappelait à l’ordre dans cet échange. Elle mentionna le nom de sa rivale, une pointe d’amertume sur le coeur ; elle les avait vu danser ensemble et il ne fallait pas être aveugle pour voir qu’ils formaient un très beau couple ensemble. « S'il te plait, ne t'y mets pas toi aussi. Charlotte est une amie, c'est une fille très sympa qui vaut la peine d'être connue si tu dépasses un peu les clichés, comme toi, sauf qu'en ce qui te concerne toi le cliché à dépasser quant on veut te connaître, c'est celui de la misère et du niveau de culture, et pour elle c'est celui de la bourgeoisie et de l'arrogance. Vous avez des préjugés l'une pour l'autre parce que vous venez d'univers différents et que vous ne connaissez pas celui de l'autre. » Cette réflexion laissa Gillian sans voix. Il y avait bien plus que la pseudo-rivalité entre les deux femmes pour le même homme. Depuis le début, elles s’étaient toute les deux limitées aux préjugés qu’elles véhiculaient et elle n’avaient cessé de taper là ou ça pouvait faire le plus mal dans l’espoir de déstabiliser l’autre. Gillian devait se l’avouer, en dehors des remarques mesquines qu’elle avait lancé à Charlotte, elle connaissait très peu l’autre demoiselle. « Dans le fond je la connais assez mal, c’est vrai. Nous nous sommes rencontrées dans un contexte un peu compliqué et depuis, ni elle ni moi n’avons pu faire de pas l’une vers l’autre. Mais je suppose que cela finira par arriver un jour ou l’autre, n’est-ce pas ? »

Gillian avait alors regagné la fête, en jetant cette fois davantage de regards inquiets en direction d’Alexander, dont la consommation ne semblait pas avoir diminué. La jeune femme poussa un soupir, elle allait devoir trouver un hôtel en dernière minute pour pouvoir les caser tous les deux, il était absolument hors de question qu’il reprenne la voiture dans cet état. Elle resta jusqu’à la toute fin, avec les frères et soeurs adoptifs de William pour donner un petit coup de rangement dans l’appartement, jusqu’à ce qu’ils se retrouvent tous face à face pour les « au revoir ». Gillian était sur le point d’accepter la proposition de Kate et de Jay, sans se douter un seul instant que William allait prendre les devants. « Gillian va dormir ici, dans la chambre d'amis. On va surveiller Alexander à tour de rôle, pour l'instant ça à l'air d'aller mais il ne vaut pas mieux le quitter des yeux. » Ils tournèrent ensemble la tête en direction du canapé ou Alexander était en train de compter. « Prenez soin de lui. » « Ne t’en fais pas, ils nous en a déjà fait voir de bien plus belles. », lança la jeune femme pour rassurer Kate, en lui adressant par la même occasion un discret clin d’oeil. Les deux jeunes femmes allaient devoir se revoir pour discuter, ça ne faisait aucun doute. Ils se saluèrent et laissèrent Gillian et William seuls. Enfin presque. « Je suis désolé les gars » Gillian était déjà à son chevet pour le couvrir et prévoyait de poser une bassine au pieds du canapé pour épargner le beau parquet de l’appartement. « Ce sont des choses qui arrivent, Alex, il faut pas t’en faire pour ça. », chuchotait Gillian dont le côté protecteur prenait déjà le dessus. « C'est rien vieux, ça arrive à tout le monde, je suis bien placé pour en parler. » La jeune femme hocha la tête, heureuse de voir que William se montrait également compréhensif. « Je vous ai gâché la fin de la soirée, je ne voulais pas pourrir tes trente ans, Will. » Gillian secoua la tête une nouvelle fois, « Tu as mis une bonne ambiance et on peut dire que grâce à toi Kate et Jay ont passé une soirée plutôt divertissante. » La jeune femme essayait de rattraper le coup comme elle pouvait, sans mentionner l’affinité particulière entre Kate et Jay. ll était inutile d’énerver William maintenant. La jeune femme s’éclipsa vers la cuisine, en quête d’une aspirine à laisser au jeune homme. Depuis le début de la soirée, des questions lui travaillaient l’esprit, et se retrouver dans cet appartement presque vide lui laissait de nouveau un affreux sentiment de déjà-vu. Elle savait ou l’eau était rangé, elle le savait parce qu’elle avait vu William lui en servir. Le soir, ce fameux soir.

« J’avais bu autant qu’Alexander le soir ou tu m’as ramené ici ? » Gillian avait interrogé William lorsqu’il avait passé le pas de la porte, ne lui laissant aucun échappatoire. Elle ne gardait aucun souvenir, mais n’avait pourtant eu aucun autre symptôme caractéristique d’une bonne gueule de bois. Elle commençait à douter et à s’interroger. « Revenir ici m’a fait réaliser à quel point je m’emmêle entre les souvenirs que je crois être les bons et les choses que j’ai peut-être rêvé.  » Elle commençait à devenir nerveuse, à se tordre inconsciemment les doigts, la pièce semblait gagner un degré à chaque nouvelle seconde passée ici. « Tu l’as dit toi-même, il ne s’est rien passé. Toi et moi, on a pas couché ensemble, et pourtant… Je me suis revue debout, au milieu de ton salon, c’était flou comme un rêve mais aussi précis qu’un souvenir. Je me suis vue en train de t’embrasser, William. » elle cherchait la réponse dans ses yeux, en accrochant son regard de toute ses forces, en sentant presque ses jambes flancher, « C’est juste l’alcool qui me détraque le cerveau et qui me fait voir n’importe quoi, pas vrai ? »

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