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 (dylaël) i can't forget you.

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Maël Hastings
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MessageSujet: (dylaël) i can't forget you.   (dylaël) i can't forget you. EmptyDim 19 Oct - 20:54




Le crissement des pneus sur le bitume t'avait ramèné brutalement à la réalité. Instinctivement, ton pied s'était écrasé sur la pédale du frein sans que tu ne le sentes. Un moment d'inattention t'avait une nouvelle fois atteint, tu n'arrivais plus à rester concentrer. Les derniers mois avaient été difficiles, terribles. Le sang sur tes mains semblaient ne pas vouloir s'effacer et la cicatrice qui trônait sur ta cuisse ne te permettait en rien de passer à autre chose. Tout semblait vouloir te rappeler ton geste. Ton esprit était constamment rempli par ces images, ces cris. Tu n'arrivais plus à dormir paisiblement, tu te sentais faible, vulnérable. Tu avais garé ta camionnette à l'effigie de ta petite entreprise dans la rue, face à la maison dans laquelle tu devais aller travailler. Les propriétaires t'avaient téléphoné dans la journée, en derniers recours selon eux. Derniers recours parce qu'un meurtrier chez soi n'est jamais bon. Ton statut d'homme à tout faire te permettait de pouvoir toucher à tout. Ton statut de meurtrier te permettait d'avoir plus de temps libre qu'avant, d'être presque toujours disponible quand les gens avaient réellement besoin d'aide. Seymour Street n'était pas le quartier que tu fréquentais le plus. Tu n'y venais pas pour ainsi dire, peut-être devrais-tu dire que tu n'y venais plus. Les choses avaient changé, tout avait évolué. Les grincements de la portière que tu venais d'ouvrir t'avaient permis de te recentrer le temps d'un instant. Ce vieux tas de ferrailles te servait bien, il t'emmenait partout depuis des années maintenant. Il t'avait permis de te construire, d'exister. Il t'avait permis de vivre aussi. En son cœur, tu conservais tout ton matériel et quelques souvenirs, de vieilles affaires que tu disais précieuses.

Vêtu de ta salopette, abîmée par le temps, usée par le travail, ta mallette à la main, tu avais commencé à te rendre jusqu'à la maison où tu étais attendu. Une grande baraque, trop grande sans doute pour un simple couple. À tes yeux, cette maison avait tout de prétentieux mais tu n'avais pas à juger. Cette intervention te permettrait de vivre. Tu étais déterminée à ressortir au plus vite. C'était sans compter cette chevelure brune, brillante et soignée. Ces cheveux, tu les aurais reconnus entre mille. Sans même croiser ses yeux, voir son visage, tu savais qu'elle était là. « Dylan ? » Dylan était revenue dans ta vie il y a près d'un an. Tu la voyais si peu, trop peu pour que tu puisses vraiment lui parler, te confier à elle. Elle te manquait. Avait-elle appris tes agissements récents ? Ton père était mort il y a sept mois à présent. Sept mois durant lesquels tu étais passé entre les mains de la justice, entre les mains des avocats, sous les regards terrifiés des habitants de Longside Creek. Dylan avait disparu de ta vie il y a quelques années, peu de temps après la mort de ton meilleur ami, son mari. Elle t'avait laissé alors que tu l'aimais – et tu l'aimais encore, tu l'aimerais à jamais sans doute – et que vous viviez clandestinement votre relation. Elle était revenue et pourtant, tu te sentais toujours aussi loin d'elle. Tu ne savais pas s'il te fallait être heureux, s'il te fallait être hargneux. Tu lui en voulais, plus que tout mais tes sentiments étaient toujours présents. Tu ne pouvais pas oublier cette fille. Elle t'avait retourné l'esprit, elle t'avait retourné le cœur. Elle t'avait détruit mais pourtant, tu restais malgré toi à ses pieds. « Tout va bien ? » Elle n'avait pas changé avec le temps. Elle restait celle qui t'avait plu, celle qui avait réussi à t'arracher ton palpitant à coup d'amour, à coup de déceptions.
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Dylan E. McGarrett
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MessageSujet: Re: (dylaël) i can't forget you.   (dylaël) i can't forget you. EmptyDim 9 Nov - 18:38

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Passer sa vie à regretter un amour perdu prouve que l'on a aimé vraiment et que notre existence ne fut pas totalement vaine.

« Dylan, rends moi service, vas à la maison, le plombier doit venir réparer le tuyau de la salle de bain. » Comme d’habitude, je n’avais pas le droit à un bonjour, ou à un s’il te plaît. Inutile de s’embarrasser de politesse, n’est-ce pas ? Ma mère était simplement rentrée dans mon bureau, sans aucune forme d’amabilité. Personne n’aurait cru que j’étais sa fille. Sa seule fille. Quoique… Depuis que Sasha avait débarqué dans nos vies, on aurait plutôt cru que c’était elle sa fille biologique. Qui voudrait d’une fille malade ? Une fille malade ne peut pas hériter d’une maison d’édition qui avait été transmise de génération en génération. J’étais en colère. Constamment. Surtout depuis que j’avais appris qu’il me fallait à tout prix une greffe, et que mon état se dégradait. Je le sentais, j’avais de plus en plus de mal à faire des efforts, à solliciter mon cœur. « Bonjour maman, je vais bien, merci de me poser la question. » J’avais eu un sourire ironique, tandis qu’elle, elle restait impassible. J’avais alors ajouté. « Pourquoi ne demandes-tu pas à ta chère et tendre Sasha ? » Encore, mon sourire ironique n’avait pas quitté mon visage. « Elle est occupée. » Son ton était sec, elle était restée totalement impénétrable. « Et bien, moi aussi au cas où tu ne le verrais pas. » Elle avait simplement soupiré. « Ne fais pas l’enfant, s’il te plaît, j’ai besoin que tu y ailles. Et maintenant. » À mon tour, j’avais soupiré tout en rangeant mon ordinateur portable. Une fois fait, je l’avais pris et m’étais dirigée vers elle. « Parfait. » Moi aussi, je pouvais employer un ton cinglant. Je la détestais. J’étais passée à côté d’elle sans lui accorder un regard. Je la haïssais. Elle et Sasha également d’ailleurs. Il ne me fallut pas longtemps avant d’arriver chez ma mère. Cette grande bâtisse. Elle ne me manquait pas. Dire que la valeur de cette maison me permettrait de me payer le meilleur chirurgien et de devenir prioritaire pour une greffe. Mais, ma chère mère ne pouvait se résoudre à la vendre pour acheter plus petit. Non, elle préférait garder cette immense maison, et même acheter un immense loft pour ses deux filles. Sans doute pour que nous nous entretuons d’ailleurs. J’étais entrée. Pendant quelques minutes, j’avais parcouru la maison. Il s’était passé tellement de choses entre ces murs. Cette maison ne me manquait pas. J’étais dans mon ancienne chambre. Je m’assis sur le lit. Mon ancienne chambre me manquait. Enfin, je le pensais. Je ne le savais pas vraiment. J’avais des souvenirs ici. Des bons. Des mauvais. Des bons comme mon premier baiser avec Maël. Des mauvais comme ma mère m’ordonnant d’épouser Sean. Je n’avais pas voulu lui obéir, mais ma maladie avait décidé qu’il le fallait. J’avais épousé Sean, j’avais été malheureuse alors que ce devait être le plus beau jour de ma vie. Et puis je m’étais perdue dans les bras de Maël. Je l’aimais tellement, c’était si fort et passionné entre nous. Quand Sean est mort, j’avais perdu notre bébé, celui de Maël. Je n’avais pas supporté cette perte, alors j’étais partie. Sans même dire au revoir. Aujourd’hui, j’étais revenue parce que Longside Creek était ma maison. Monroe’s serait ma maison d’édition. Je ne laisserais pas Sasha ou même ma maladie se mettre en travers de mon chemin. Mais, au fond, la vérité était que j’avais peur. Tellement peur. Mon médecin n’était pas confiant. J’avais cette boule au fond de l’estomac. Tout le temps. Constamment. J’eus un sursaut. Je repris mes esprits. Je ne devais pas rester dans cette chambre, à ressasser le passé. Mes pas me dirigèrent à nouveau vers l’extérieur. Cette maison m’étouffait déjà alors que je n’y étais que de passage. Mon passé avait un tel pouvoir sur moi. J’étais à présent sur le porche, prenant une profonde inspiration. « Dylan ? » Cette voix. Je l’aurais reconnu entre mil. Maël. Depuis mon retour, nous avions peu parlé. Pourquoi ? Je n’en savais rien. Je lui devais la vérité, et je n’arrivais pas à la lui donner. Que ce soit concernant le bébé, mon départ ou encore mon cœur. Je voulais tellement qu’il me pardonne mon départ. Mais, pour ça, je savais que je devrais tout lui dire. Je devrais être totalement honnête. Je me retournais. Il était tellement beau. Je sentis mon cœur s’emballer, ma respiration s’accélérer. « Maël. » Je ne m’attendais pas à le voir. Je voulais le récupérer, mais j’aurais voulu me sentir prête avant de tout lui raconter. « Tout va bien ? » J’eus un instant d’hésitation, et je me rendis compte qu’une larme finissait de couler sur ma joue. Je ne m’étais même pas aperçu que je pleurais. J’avais rapidement passé ma main sur mon visage. « Oh, euh… oui. Oui, bien sûr. Et toi ? Je… m’attendais pas à te voir. » Mon ton était hésitant. Avant, c’était si simple entre nous. Si simple de parler, de se confier, de rire. Je ne lui mentais jamais, il savait toujours quand ça n’allait pas. Et c’était si naturel pour moi de lui parler. Aujourd’hui, nous avions l’air de deux inconnus. Et cette vision me fit froid dans le dos. Je ne voulais pas l’avoir perdu. Si c’était le cas, je savais que ce serait entièrement ma faute, mais si je perdais Maël définitivement, alors il ne me resterait que mon travail, ma bataille contre ma mère et Sasha. Je baissais les yeux avant de le regarder à nouveau et de porter mes mains à mes cheveux afin de les balancer en arrière. « Je suis contente de te voir. » J’avais dit cela d’un ton doux, presque dans un murmure, mais assez fort pour qu’il l’entende.

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MessageSujet: Re: (dylaël) i can't forget you.   (dylaël) i can't forget you. EmptyJeu 4 Déc - 17:07




Tu ne pouvais pas expliquer tes sentiments, ni les mesurer. Tu n'avais jamais été amoureux d'une autre qu'elle. Il n'y avait toujours eu que Dylan. T'avais bien essayé de l'oublier, de passer à autre chose. Elle restait malgré toi dans ton esprit. Dans ton cœur. Chaque fois que tu la voyais, les mêmes battements animaient ton cœur. Les mêmes envies imprégnaient ton esprit. Et malgré tout, tu restais distant. Une distance qui s'était imposée d'elle-même. Tu lui en voulais de t'avoir laissé. Tu restais en arrière, attendant impatiemment des explications. Est-ce que tu allais bien ? Tu ne pouvais pas lui dire oui, le mensonge n'était pas ta tasse de thé. Tu ne pouvais pas lui dire non, non plus. Tu ne savais pas quoi lui répondre, ta vie faisait le parallèle entre deux sentiments différents. Un sentiment de fierté, un sentiment de culpabilité. Tu n'oubliais pas la colère qui liait les deux. Cependant tu savais qu'elle n'allait pas réellement bien. Pas autant qu'elle voulait le prétendre. Tu la connaissais mieux que quiconque, exceptée elle. Tu avais appris à la connaître avec le temps comme tu avais appris à l'aimer sans jamais ne pouvoir l'oublier. « Je suis venu travailler dans le quartier. Je pensais que tu serais à la maison d'édition. » Dylan travaillait beaucoup, avec acharnement. Elle travaillait pour une gloire si lointaine. Elle combattait avec le diable, perdue dans l'enfer. Tu étais persuadée que son travail lui prenait trop de temps, qu'elle se donnait trop pour avoir le dessus sur sa propre mère. « Moi aussi, Dylan. Je suis content de te voir. » Tu n'avais fait que la croiser ces derniers mois. Vos deux vies cumulées vous avez empêché de vous retrouver, d'avoir une véritable conversation. Depuis que Dylan était revenue en ville, tu pouvais compter sur le bout de tes doigts le nombre de fois où tu l'avais vu. Et plus encore, tu pouvais te souvenir du nombre de fois où vous aviez eu une conversation normale. Pas une conversation formelle sans intérêt. Quelque chose avait changé entre vous et tu n'arrivais pas à mettre le doigt dessus. Tu n'arrivais pas à comprendre. Pourquoi une telle distance avait place entre vous ? Autrefois, avant la mort de ton meilleur ami, tout était d'une simplicité, s'en était presque affligeant. Aujourd'hui un mur s'était bâti entre vous. Tu restais profondément déçu par son départ, tu n'en connaissais d'ailleurs toujours pas les raisons alors que c'était il y a des années. Tu n'avais pas compris cet abandon soudain. Tu t'étais senti si vulnérable sans elle. « Qu'est-ce qui se passe Dylan ? » Tu avais plongé tes yeux dans les siens, cherchant des réponses ou même des indices. Dylan semblait plus fermé que lorsque tu l'avais connu il y a de cela des années. La Dylan que tu avais connu n'était pas celle que tu avais rencontré ni celle que tu voulais aimer. « Je ne suis pas dupe tu sais. Je vois bien que quelque chose ne va pas. » Tu avais parfaitement vu cette larme et ses yeux rougis. Tu avais parfaitement entendu sa voix, hésitante. Tu t'étais assis sur les escaliers du porche, l'invitant à te rejoindre. Tes clients attendraient. Il était temps pour vous de discuter. De mettre les choses à plat. Tu avais besoin de parler aussi et tu savais que Dylan serait la seule à pouvoir t'écouter. « On doit parler. Maintenant. » Tu sens que ta voix est sèche, un peu froide. Sans que tu le veuilles vraiment. Sans que tu le commandes. « Je ne sais pas ce qu'il s'est passé à Londres, je ne sais pas ce qu'il s'est passé avant ton départ … mais tu n'es plus la même Dylan! La Dylan que je connaissais a disparu. J'ai l'impression que tu m'évites. » Tu te tais un instant. Tu sais parfaitement ce que tu vas dire. Tu sais que tu vas peut-être être trop direct. Trop franc. « Est-ce que c'est ma faute ? A cause de ce que j'ai fait … Je comprendrais. J'ai l'habitude maintenant. » Tu souffles, fatigué de reparler encore et encore de cette histoire. De sans arrêt devoir expliquer les faits, devoir te justifier. Pourtant, Dylan était la mieux placée pour comprendre ton geste. Elle te connaissait, elle t'avait déjà vu recouvert d’hématomes. Dylan connaissait ton histoire, ta vie. Tu ne lui avais rien caché, si ce n'est tes sentiments le temps de quelques instants. Tu n'avais aucun secret pour elle. « Je ne peux pas faire comme si tout était comme avant. C'est totalement faux. On est aussi éloigné que deux inconnus. T'étais la seule personne qui me connaissait par cœur. Même Sean n'en savait pas autant que toi. » Et pourtant, il était ton meilleur ami. Mais vous étiez tous les deux tellement différents. Trop peut-être. Il n'aurait pas compris. Dylan le pouvait, elle. « Qu'est-ce qui s'est passé ? » Tu voulais entendre tout. Tu voulais tout savoir. Tu ne voulais pas rester dans ce silence qui durait depuis déjà trop longtemps. C'était pour elle la dernière chance de t'offrir une explication. Tu l'aimais mais les gens t'avaient suffisamment pris pour un con. Tu ne voulais pas qu'il en soit de même pour Dylan.
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MessageSujet: Re: (dylaël) i can't forget you.   (dylaël) i can't forget you. EmptyDim 7 Déc - 22:42

maël & dylan
Passer sa vie à regretter un amour perdu prouve que l'on a aimé vraiment et que notre existence ne fut pas totalement vaine.

Il me manquait. Tellement. Nous étions devenus deux inconnus. Depuis mon retour, nous n’avions pas eu l’occasion de réellement parler. Je ne savais pas comment m’y prendre. Pourtant, je voulais tellement qu’il me pardonne. Je voulais qu’il sache tout. Mais j’avais si peur de le perdre définitivement à cause de la vérité. De cette vérité qui me faisait si mal. Si mal que j’étais partie. Je l’avais abandonné, sans même lui donner une chance de me retenir. Car, c’était ce qu’il aurait fait. Et c’était peut-être pour cette raison que je ne lui avais rien dit de mon départ. Pour ne pas me rendre la tâche plus difficile. J’avais été une lâche. Le voir ainsi, devant moi. Cela me brisait le cœur autant que cela me réconfortait. J’avais envie de me blottir dans ses bras, de l’entendre dire que tout irait bien. L’entendre une nouvelle fois m’appeler Emerson et me dire qu’il m’aimait à jamais. C’était fini. Je le savais. Du moins, une partie de moi le savait. L’autre partie n’arrivait pas à s’y résoudre. Cette autre partie souhaitait que je lui avoue tout. « Je suis venu travailler dans le quartier. Je pensais que tu serais à la maison d'édition. » La maison d’édition. Le fait qu’il dise cela prouvait que je passais la majorité de mon temps là-bas. À me battre. Sans aucun doute dans le vent. J’étais persuadée que je me battais pour mon héritage. J’étais fière de cette maison d’édition et je refusais qu’elle tombe entre les mains de quelqu’un qui ne faisait même pas partie de la famille Monroe. Cela me répugnait. Je me battrais jusqu’au bout. Peu importait à quel point j’en étais fatiguée, même épuisée. Il le fallait. « J’y étais, mais ma mère voulait que j’attende le plombier. » Cela se sentait, le ton de ma voix était ironique, sec. Dès que je parlais de ma mère, je devenais froide et distante. Ce n’était pas une distance avec mon interlocuteur mais la distance entre ma mère et moi. Quand j’étais jeune, c’était elle et moi. Et puis, quand ils ont découvert ma maladie, ça a été elle et, quelque part, il y avait moi. Toute seule. Ensuite, ce fut elle et Sasha. Et encore moi. Toute seule. Enfin, dans la famille. Dans mon sang. Je n’étais pas vraiment seule. J’avais Sean. Et, surtout, j’avais Maël. J’avais perdu Sean à cause d’un avion. J’avais perdu Maël par ma faute. « Moi aussi, Dylan. Je suis content de te voir. » Je sentis mon cœur battre un peu plus fort. J’étais contente qu’il le dise. « Qu’est-ce qu’il se passe, Dylan ? » Son regard s’était accroché au mien. Je me perdais dans ses yeux. Déjà à l’époque, ses yeux me captivaient. Son regard m’hypnotisait. J’aimais tout en lui. J’avais l’impression de revenir à notre première rencontre, j’avais perdu tous mes moyens. Je me sentais minuscule en face de lui. « Je ne suis pas dupe tu sais. Je vois bien que quelque chose ne va pas. » Maël avait toujours été celui qui me connaissait le mieux. Je crois qu’il me connaissait par cœur. Était-ce la même chose aujourd’hui ? Je ne le savais pas. Il avait bien remarqué que je n’étais pas tout à fait honnête en disant que ça allait. J’avais eu un faible sourire. Je n’avais jamais rien pu lui cacher. Je l’avais rejoint sur les escaliers du porche, comme il m’avait invitée à le faire. « On doit parler. Maintenant. » Il avait raison. J’en étais consciente. Nous devions tous les deux parler. Il avait sans doute des choses à dire. Et je lui devais une véritable explication. Je lui devais la vérité. Lorsque ma mère m’avait envoyée chez elle, j’étais loin de me douter de ce qui allait venir. Que ce serait le jour des révélations. Sa voix avait changé. Elle était passé de normale, voire anxieuse, à sèche. Je ne pouvais pas l’en blâmer. « Je ne sais pas ce qu'il s'est passé à Londres, je ne sais pas ce qu'il s'est passé avant ton départ … mais tu n'es plus la même Dylan! La Dylan que je connaissais a disparu. J'ai l'impression que tu m'évites. » Alors que je regardais mes mains, ses derniers mots m’avaient fait un choc. J’avais relevé la tête, et l’avait regardé. « Non ! » C’était le seul mot que j’avais pu sortir avant qu’il ne continue. « Est-ce que c'est ma faute ? A cause de ce que j'ai fait … Je comprendrais. J'ai l'habitude maintenant. » Il était loin du compte. Ce qui me fit me rendre compte que j’avais été terriblement égoïste. J’avais peur de le perdre en lui disant la vérité, j’avais peur de l’affronter. Tellement que je n’avais même pas été présente pour lui dans sa terrible épreuve. Ce sentiment de culpabilité en moi augmenta immédiatement un peu plus. Nous avions à peine commencé cette conversation et je sentis déjà une larme couler sur ma joue. « Je ne peux pas faire comme si tout était comme avant. C'est totalement faux. On est aussi éloigné que deux inconnus. T'étais la seule personne qui me connaissait par cœur. Même Sean n'en savait pas autant que toi. » Encore une fois, il avait raison. Nous étions complémentaires. Nous nous comprenions si bien. La plupart du temps, nous n’avions pas besoin de demander le soutien et l’écoute de l’autre pour l’avoir. On savait instantanément que l’un avait envie de parler, en avait besoin. « Qu'est-ce qui s'est passé ? » Sa question était claire. Je devais tout lui dire. Absolument tout. Je pris une profonde respiration. Je le regardais. « C’est pas ce que tu crois. Ce n’est pas ce que tu as fait. Je… » Je devais trouver la force de continuer. « J’aurais du être plus présente pour toi, je suis désolée. J’avais peur que tu me rejettes en sachant la vérité. Je me disais qu’il était préférable que tu ma haïsses d’être partie sans savoir pourquoi, plutôt que tu me haïsses encore plus en sachant pourquoi. » Je l’avouais, c’était une explication tordue. Mais la peur faisait parfois faire des choses étranges. « Je crois qu’il est temps que tu saches la vérité. Je ne suis pas uniquement partie à cause de la mort de Sean. Sa mort m’a dévastée parce que lorsqu’il est mort, j’ai perdu encore plus que mon mari, j’ai perdu mon bébé… » Les larmes commençaient à couler, les unes après les autres. Je n’avais jamais parlé du bébé à personne. « Notre bébé, Maël. J’étais enceinte de toi. J’allais en parler à Sean, mais il ne m’a pas laissé le temps, il est juste parti à son voyage d’affaires avec son père, sans même m’écouter. J’étais décidée à t’en parler, et puis j’ai reçu cet appel. Sean était mort. J’arrivais pas à le croire. Je me souviens m’être mise en boule sur mon lit et d’avoir pleuré. » Je me souvenais si bien de cette journée, j’avais tellement pleuré. Tellement. « Je me suis réveillée dans une mare de sang. Je ne suis pas allée à l’hôpital de suite. Je crois que j’avais l’impression que c’était ma punition pour avoir laissé mourir Sean sans lui avoir jamais dit que ce n’était pas de lui dont j’étais éperdument amoureuse mais de son meilleur ami. Et de ne pas avoir insisté pour qu’il m’écoute avant de partir. » C’était si dur d’en parler. Je sentais les mots se bloquer dans ma gorge. « Le médecin m’a dit qu’il me serait difficile de tomber enceinte une nouvelle fois. C’est ironique, en plus d’un cœur qui va de plus en plus mal, mes trompes sont endommagées. Il faut croire que le sort s'acharne sur moi. Je mourrais jeune et sans même avoir eu un enfant. Seule. » J’avais émis un rire nerveux. Je n’osais même plus le regarder. Mes yeux fixaient mes mains tremblantes, les larmes coulaient sur ces dernières. « J’ai perdu notre bébé, Maël, et je l’ai pas supporté. J’ai perdu ton bébé. Je suis tellement désolée. » En temps normal, je ne pleurais devant personne. Je m'efforçais d'ailleurs de ne jamais pleurer. Avec Maël, c'était différent. Avec lui, tout était différent. J'avais toujours eu assez confiance en lui pour lui montrer tout de moi. Mes forces, et encore plus, mes faiblesses. A cet instant, ce n'était pas qu'une question de confiance. J'avais besoin de faire éclater cette faiblesse. J'avais laissé enfoui cette histoire en moi. Je n'en avais jamais parlé à personne. Tout éclatait aujourd'hui. Et avec ça, mes larmes.

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MessageSujet: Re: (dylaël) i can't forget you.   (dylaël) i can't forget you. EmptyDim 11 Jan - 22:54




Assis, tu ne pouvais t'empêcher de repenser à ce passé qui vous unissez. Un passé qui te faisait sourire auparavant et qui aujourd'hui, te rappelait une douleur intense. Une terrible douleur qui avait envahi ton cœur, ton corps. Tu t'étais senti si mal, comme dans un état second. Un état comateux. Tu la regardais d'un regard différent, tu le savais. Tu le sentais. Tu ne la voyais plus comme cette fille que tu préférais nommer Emerson par taquinerie. Aujourd'hui, elle n'était que Dylan. Simplement Dylan. Elle te manquait tellement et tu cherchais désespérément une lueur dans son regard à laquelle te raccrocher. Au fond, tu savais que tu avais besoin de la retrouver, de retrouver la complicité que tu avais longtemps eu avec elle. Tu t'étais souvent questionné sur cet éloignement soudain qui vous avez séparé. Pourquoi était-elle partie ? Pourquoi avait-elle changé ? Durant plusieurs mois, tu t'étais persuadé que la mort de Sean était la cause de tout cela. Tu y avais cru longtemps, pensant qu'elle reviendrait une fois la tempête passée. Elle n'était pas revenue et tu avais compris qu'il y avait plus que ça, sans savoir de quoi il s'agissait réellement. « C'est pas ce que tu crois. Ce n’est pas ce que tu as fait. Je… » Qu'est-ce que c'était alors ? Pourquoi un gouffre continuait-il à se creuser entre vous ? Si ce n'était pas la conséquence de tes actes, que s'est-il passé pour qu'elle te fuit depuis tant d'années ? « J’aurais du être plus présente pour toi, je suis désolée. J’avais peur que tu me rejettes en sachant la vérité. Je me disais qu’il était préférable que tu ma haïsses d’être partie sans savoir pourquoi, plutôt que tu me haïsses encore plus en sachant pourquoi. » Des milliers d'interrogations se mélangeaient dans ton esprit. Elle parlait de haine, mais tu ne la haïssais pas. Tu ne le pourrais pas. Jamais sans doute. Lui en vouloir était une chose, la haïr en était une autre. La vérité t'intriguait pourtant. Cette vérité, la sienne. Allais-tu enfin savoir le pourquoi ? « Je crois qu’il est temps que tu saches la vérité. Je ne suis pas uniquement partie à cause de la mort de Sean. Sa mort m’a dévastée parce que lorsqu’il est mort, j’ai perdu encore plus que mon mari, j’ai perdu mon bébé… » La réponse était là. Tu n'en étais pourtant pas soulagé. La pièce manquante venait d'apparaître à tes yeux. Tu n'aurais jamais pu imaginé une telle révélation. Tu en oubliais presque le fait qu'elle ne t'ait rien dit de son départ. Tu n'y pensais plus sur le moment en tout cas. Tu continuais à te taire, abasourdi par cette nouvelle. Tu ne t'attendais pas à une suite d'ailleurs. Tu pensais qu'un long silence allait s'imposer. « Notre bébé, Maël. J’étais enceinte de toi. J’allais en parler à Sean, mais il ne m’a pas laissé le temps, il est juste parti à son voyage d’affaires avec son père, sans même m’écouter. J’étais décidée à t’en parler, et puis j’ai reçu cet appel. Sean était mort. J’arrivais pas à le croire. Je me souviens m’être mise en boule sur mon lit et d’avoir pleuré. » Une nouvelle fois, tu ne disais rien. Tu ne comprenais pas ou alors, tu ne voulais pas comprendre. Tu ne pouvais pourtant pas nier ce qu'elle venait de t'annoncer. Tu restais muet pourtant. « Je me suis réveillée dans une mare de sang. Je ne suis pas allée à l’hôpital de suite. Je crois que j’avais l’impression que c’était ma punition pour avoir laissé mourir Sean sans lui avoir jamais dit que ce n’était pas de lui dont j’étais éperdument amoureuse mais de son meilleur ami. Et de ne pas avoir insisté pour qu’il m’écoute avant de partir. » Tu avais senti ton poing se serrer. Finalement, tu commençais à sentir une vieille cicatrice se rouvrir dans ta poitrine. Tu sentais une violente douleur se former en toi, celle que tu avais ressenti lorsque Dylan était partie, t'abandonnant à ton sort. Tu n'étais pas soulagée de connaître les raisons. Tu te sentais en colère, triste et déçu. Tu te sentais trahi par la seule personne qui avait su franchir la barrière de ton cœur. « Le médecin m’a dit qu’il me serait difficile de tomber enceinte une nouvelle fois. C’est ironique, en plus d’un cœur qui va de plus en plus mal, mes trompes sont endommagées. Il faut croire que le sort s'acharne sur moi. Je mourrais jeune et sans même avoir eu un enfant. Seule. » Tu ne l'entendais que d'une oreille. Intérieurement, tu imaginais la vie que tu aurais pu avoir avec un enfant. Avec votre enfant. Tu pouvais voir les images avec précision. Toi qui n'avait pas eu de véritable famille, toi qui avait grandi loin des yeux de ta mère, qui avait subi les coups de ton père. Cet enfant t'aurait tant apporté. Il aurait été ta revanche sur ton passé. Ta revanche sur cette vie affligeante que tu avais eu, cette vie où tu avais toujours le second rôle dans la vie de tes proches. Second face à la liberté que désirait ta mère. Second face à un père qui préférait l'alcool et la drogue. Second face à une famille d'accueil déjà unie. Second face à la femme de ta vie. Une fois encore, tu avais été mis au second plan quant à la perte de ce bébé. « J’ai perdu notre bébé, Maël, et je l’ai pas supporté. J’ai perdu ton bébé. Je suis tellement désolée. » Tu avais finalement repris tes esprits, voyant les larmes de Dylan. Voyant cette faiblesse, cette détresse dans ses yeux. Et pourtant tu lui en voulais. Encore plus qu'avant. « J'aurais préféré ne pas savoir Dylan. Ne pas connaître l'existence de ce bébé. » Ta voix était froide, sèche. Tu regardais droit devant toi. Tu ne voulais pas voir le visage larmoyant de la jeune femme par crainte de finalement enterrer ce que tu avais envie de dire. « A quoi ça te sert de me le dire maintenant hormis te soulager ? Mais merde, ça sert à rien ! À me bousiller un peu plus, à me dire que je n'aurais jamais de famille à moi ? Une vraie famille qui m'aurait permis de voir ma vie différemment ? » Dylan était bien placé pour savoir que tu étais profondément malheureux lorsque le mot famille était mentionné. Elle avait grandi sans son père, avec une mère que tu avais souvent eu envie de remettre à sa place. Tu n'avais jamais mentionné un désir de paternité. Pas jusqu'à aujourd'hui. Tu avais trente-ans maintenant, ta vie était en train de défiler sous tes yeux sans que tu ne puisses arrêter le cours du temps. En y pensant, tu avais effectivement envie d'une famille, d'en fonder une. De te montrer meilleur père que le tien. « Moi aussi je suis désolé, Dylan. Désolé que ta santé soit mauvaise. Mais je ne t'excuse pas pour m'avoir trahi pendant tant d'années. » Tu avais mis ton visage dans tes mains, tu essayais de calmer l'énervement que tu avais en toi, en vain. « Jamais je n'aurais cru que toi aussi tu me ferais ça. J'avais le droit de savoir. Pas maintenant, c'est inutile. J'aurais aimé le savoir à l'époque. J'aurais pu te soutenir, j'aurais pu être près de toi ! T'as préféré faire ça dans ton coin. » Tu t'étais levé pour lui faire face. « Je ne pourrais pas te haïr même pour ça mais je t'en veux Dylan. Terriblement. »
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