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 TONIGHT TONIGHT feat william

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T. Gillian Marshall
T. Gillian Marshall
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MessageSujet: TONIGHT TONIGHT feat william   TONIGHT TONIGHT feat william EmptyLun 11 Juil - 22:35



 
i know places we can go, babe
Gillian était nerveuse, et ce depuis le début de la semaine. A chaque fois, elle tentait de faire bonne figure, et évidemment c’était peine perdue de cacher quoi que ce soit à William. Il la connaissait bien trop par coeur pour se laisser duper par son petit jeu. Elle avait peur de leur première sortie ensemble et pourtant, les billets posés sur la table de nuit ne cessaient de lui rappeler l’échéance. Ce soir allait arriver plus rapidement que prévu et même si Gillian se persuadait tous les matins devant la glace qu’elle était prête, elle se sentait plus perdue que jamais. Elle avait bien essayé de se rassurer auprès de Kate qui avait décidé de prendre les choses en main, histoire de montrer à Gillian comment ce genre de sortie pouvait se préparer. Elle voulait en mettre plein la vue à William, et bien elle pouvait compter sur elle. La jeune femme était partie du cabinet un peu plus tôt dans la journée et avait débarqué chez Kate, non sans une boule énorme dans le ventre. « Calme-toi, j’ai tout prévu. » avait râlé Kate, « J’ai le contrôle de la situation. On sait toute les deux ce que ça représente pour toi et William. J’ai bien cru que ce bougre ne trouverait jamais quelqu’un de sérieux dans sa vie, et maintenant que c’est fait, hors de question que ça change. » Gillian avait doucement hoché la tête, avant de s’assoir devant la coiffeuse de la jeune femme. « Accroche-toi et surtout écoute bien mes conseils. » Kate commença par les cheveux, choisissant pour l’occasion de donner un peu plus de boucles naturelles dans un très joli effet coiffé-décoiffé, pour ne pas avoir quelque chose de trop élégant ou habillé comme un chignon, mais tout en restant chic et glamour à la fois. Elle osa cependant foncer un peu plus son maquillage, choisissant de laisser cette fois ses lèvres sans couleurs vives. Et lorsqu’elle arriva enfin à la tenue, Gillian pensait s’en tirer avec la petite robe noire traditionnelle, mais Kate en avait décidé autrement. « Voilà ce que tu vas porter, ma belle. Inutile d’essayer de chercher autre chose, c’est la seule pièce que j’ai ici pour toi. » déclara Kate avec un large sourire qui ne rassurait en rien la jeune femme. Elle sortit de son placard une robe blanc cassé, mettant en valeur le teint ivoire de la jeune femme, épousant ses formes, s’arrêtant un peu au dessus du genoux dans une forme assez serrée, avec un décolleté mettant ses formes en valeurs. On était loin de la tenue entreprenante de la discothèque, mais en se regardant dans le miroir et en enfilant la paire de talon à semelle rouge que Kate lui avait trouvé pour l’occasion, Gillian eu l’impression de presque faire partie de ce monde. « Je vais être en retard. » parvint enfin à articuler la jeune femme en se tournant vers Kate. « Merci pour… » « Tu vas être en retard. Le taxi est déjà en train de t’attendre, allez zou! » « Pas de veste ? » « Non, pas de veste ma jolie. J’ai rêvé toute la nuit de cette photo de presse de toi et Will sortant de la première, avec sa veste sur tes épaules. » termina Kate en adressant un clin d’oeil malicieux à la jeune femme.

William avait promis qu’il avancerait un taxi pour elle, même si la jeune femme avait juré qu’elle pourrait se débrouiller seule. Elle ne voulait pas le contrarier en ce jour si particulier et avait donc accepté de se laisser faire. Cherchant du regard la voiture de couleur jaune, son regard s’arrêta sur une toute autre voiture, beaucoup plus familière. En trois enjambée, elle rejoint le chauffeur se tenant à côté de la portière passager. « Owen ? Vous n’êtes pas avec William ? » La surprise se lisait sur les traits de la jeune femme qui s’attendait à tout sauf ça, et l’air malicieux sur le visage du chauffeur n’arrangeait en rien les choses. « Monsieur à fait envoyer la voiture pour venir vous chercher, ils vous attends. », répondit calmement Owen, sans doute sensible au stress de la jeune femme. Il savait que c’était une soirée importante et il voulait lui rappeler l’essentiel. William l’attendait, prêt à la prendre par la main et à la faire entrer dans son monde. Gillian s’assit à l’arrière de la voiture, et malgré le sourire encourageant de Owen, elle ne put s’empêcher de sentir le stress monter. « Nous arriverons d’ici une petite quinzaine de minutes. »
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William K. Standford
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MessageSujet: Re: TONIGHT TONIGHT feat william   TONIGHT TONIGHT feat william EmptyMer 13 Juil - 23:50

I'll say this whole world can know you're all I need.'Cause baby some day I'll drop and hit one knee and tell you I'm not afraid to change your name.'Cause I'm crazy about you.
my gospel
Lorsqu’ils s’étaient séparés ce matin pour partir travailler, Will avait bien sentit que sa petite amie était particulièrement nerveuse. Cela faisait plusieurs jours maintenant qu’elle était tendue, et même si elle avait tenté de le dissimuler, Will n’était pas dupe, il la connaissait trop bien. Elle appréhendait ce moment où elle allait sortir de l’anonymat et comme d’habitude, elle avait peur de mal faire. C’était tout à fait normal de stresser dans ces moments là, après tout, ce soir elle plongeait dans un monde inconnu fait de lumières, de strass et de paillettes mais aussi un monde où le moindre faux pas peut faire la une des tabloïds le lendemain. Le jeune homme s’employait à la rassurer du mieux qu’il pouvait, se mettant aux petits soins pour elle, mais plus l’échéance approchait et plus Gillian devenait nerveuse sans qu’il puisse y changer quoi que ce soit. Au moins c’était Kate qui était chargée de la préparer pour ce soir, Gillian était entre de bonnes mains. Il sorti du travail un peu plus tôt, rentra prendre une douche à leur appartement et se rasa de manière à ne laisser que la barbe de trois jours qu’il arborait habituellement. Puis il enfila un costume bleu  et une chemise blanche, il compléta sa tenue par une cravate en soie au motif de mailles grises claires. Puis il appela Owen sur son portable. « Oui monsieur ? » « Owen, j’aimerais que vous alliez chercher Gillian chez ma sœur pour l’emmener à la soirée. » « Pas de problème monsieur mais comment allez vous faire pour vous y rendre ? » « Ne vous en faites pas pour moi, je vais commander un service de chauffeur privé, je vous attendrai là-bas. Gillian sera contente et rassurée de vous voir, c’est une soirée importante pour elle. » « D’accord monsieur, je m’en occupe. » « Merci Owen, à tout à l’heure. » Il était hors de question qu’il laisse arriver Gillian dans un yellow cab à une soirée mondaine alors que tout le monde arrivait en chauffeur privé dans des voitures élégantes ; et puis, savoir qu’Owen était avec elle le rassurait également lui. Au fil du temps, Owen, bien que peu loquace et du genre discret s’était attaché à la jeune femme et il suffisait de surprendre un de ses rares sourire lorsqu’il jetait un œil dans le rétroviseur intérieur de la voiture pour comprendre qu’il était heureux de les voir ensemble. Il faut dire qu’il avait vu défiler tellement de mannequins hautaines dans cette voiture qu’il était content que son employeur ait trouvé une femme avec un bon cœur et les pieds sur terre. Les deux hommes avaient beaucoup de respect l’un pour l’autre, et avoir pour chauffeur un ancien militaire capable de servir de garde du corps s’il le fallait était une grande chance. Will eu tout juste raccroché avec Owen qu’il commanda un service de voiture privée. Il termina de se préparer rapidement et sauta dans la voiture venue le chercher, il fallait qu’il soit là avant Gill pour l’accueillir.

Arrivé sur place, il salua quelques connaissances en guettant du coin de l’œil l’apparition de la voiture d’Owen. Celle-ci ne tarda pas à se montrer et le jeune homme s’excusa auprès du petit groupe de personnes avec lesquelles il discutait pour accueillir sa petite amie. Il ouvrit la porte arrière pour apercevoir enfin la jolie blonde. « Prête ? » Comme il s’y attendait, Gillian était tendue, mais il connaissait sa capacité à faire toujours preuve de grande classe et à répondre présente lorsque la situation l’exigeait. Il salua Owen puis tendit la main à sa petite amie pour l’aider à sortir avant de pouvoir enfin l’admirer dans toute son élégance : robe délicate couleur blanc cassé décolletée pour mettre ses formes en valeur sans être aguicheuse, coupe de cheveux soignée mais sans être tirée à quatre épingles, maquillage marqué sans être trop appuyé, talons aiguilles qui accentuaient le galbe de ses jambes, elle était parfaite. Dans ce type de soirée, le piège aurait été le « too much » qui pouvait donner un air coincé, hautain et superficiel, seule sa paire de chaussures à semelle rouge hors de prix était susceptible de trahir une certaine richesse mais on ne pouvait pas en attendre moins de la petite amie de l’un des hommes les plus riches et les plus influents de la côte Est. Kate avait eu tout juste, comme d’habitude. « Tu es merveilleuse, si tu savais à quel point je suis fier et heureux de t’avoir à mon bras. » murmura t-il à son oreille en glissant sa main dans la sienne, un geste simple mais au combien tendre pour eux qui étaient trop pudiques pour s’embrasser en public. Il profita de ce moment dans leur bulle pour la rassurer une dernière fois alors qu’il sentait déjà les regards curieux dans son dos. « C’est normal d’avoir peur mais tout va bien se passer, je serais là tout le long pour te guider. Tout ce que tu as à faire c’est rester toi-même, ne cherche pas à jouer un personnage. Les journalistes vont t’adorer, fais moi confiance, et puis on va voir un super spectacle. » Il faillit lui faire remarquer en plaisantant qu’ils avaient survécu à bien pire mais il se ravisa, ce n’était pas le moment de faire revenir le père de Gillian dans son esprit. « On y va ? »   
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MessageSujet: Re: TONIGHT TONIGHT feat william   TONIGHT TONIGHT feat william EmptyLun 18 Juil - 23:09



 
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La jeune femme étai tiraillée entre l’envie de poser mille et une question à Owen et entre l’envie d’ouvrir la portière et de sauter pour se sauver en courant. Son ventre était serré au point de lui donner l’envie de vomir, et pourtant, elle arrivait encore à croiser le regard souriant de Owen. Il était son seul repère pour l’instant, Gillian n’avait pas contacté William de la journée, d’une part parce qu’il était extrêmement pris par son travail et qu’elle ne voulait pas le déranger, mais aussi surtout parce qu’elle avait peur qu’il sente la peur chez elle et qu’il soit une nouvelle fois pris de l’envie irrémédiable de la protéger de ce qui pouvait lui nuire. Cette nuit était importante pour tout les deux, Gillian devait se lancer dans l’inconnu, elle devait le faire pour lui. Elle devait être cette figure forte qui pouvait se tenir à ses côtés autant dans sa vie privée que dans ses apparitions publiques. Elle commençait à se calmer, plus elle s’imaginait William, l’attendant, posant son regard doux et réconfortant sur elle. Oui, la vérité était là, plus vibrante que jamais. Peu importe le milieu, tant qu’il l’attendait au bout du chemin, elle pourrait y aller les yeux fermé, ou presque. « Nous sommes arrivés, mademoiselle. » Gillian souffla doucement, croisant une dernière fois le regard de Owen dans le rétroviseur. « Vous croyez qu’ils vont m’aimer ? » « Vous avez réussi à faire en sorte que Monsieur William vous aime, ce qui était une bataille presque perdue d’avance pour beaucoup de femme ici… », Gillian pouffa tandis qu’il se ressaisissait, [color=#6666cc]« Ce que je veux dire, mademoiselle, c’est que vous ne devez pas entrer avec l’impression d’entrer dans l’arène, surtout quand vous avez déjà tout gagné. »[color=#6666cc] termina-il avec un sourire. Ah, cette sagesse incomparable. Et dire que Gillian arrivait encore à se demander parfois comment les deux hommes faisaient pour s’entendre aussi bien. William avait besoin de gens autours de lui pour le conseiller sagement, sans lui forcer la main, et Owen appartenait indéniablement à cette catégorie de personne. Elle n’avait pas vu William s’approcher de la voiture, ni ouvrir la portière, ce qui eu pour effet non pas de la faire sursauter, mais de lui faire rencontrer son regard, presque instantanément. Elle retint son souffle. Penché sur elle, parfaitement apprêté, de la pointe de ses cheveux jusqu’à son costume impeccablement taillé. Il lui stoppait son coeur, comme à chaque fois, l’électrisait, la transperçait, l’envoyait dans une quatrième dimension quelque part en orbite autours de la lune en lui écarquillant les yeux au passage. Bon sang, c’était comme une gifle ou une douche d’eau froide. Bon sang, qu’est-ce qu’elle l’aimait.

« Prête ? » « Kate a travaillé très dure pour que je le sois. » répondit la jeune femme en serrant très fort les dents. Elle se détendit cependant instantanément lorsqu’il glissa sa main dans la sienne pour l’aider à descendre de la voiture. On se concentre Gillian, les deux jambes en même temps, glissent délicatement sur le côté et on se relève en douceur avec grâce en prenant appuis sur la main de William. La jeune femme s’exécuta du mieux qu’elle pouvait, déchargeant le stress qui la dévorait sur la main du jeune homme qu’elle serra un peu plus fort dans la sienne. Elle sentait son regard glisser sur le siens, admiratif. Elle reprenait confiance en elle, petit à petit. « Tu es merveilleuse, si tu savais à quel point je suis fier et heureux de t’avoir à mon bras. » Il gagnait du terrain sur sa confiance. Elle était à sa place à ses côtés, et mieux encore, elle le rendait à la fois fier et heureux. Deux mots qui pour elle avaient toute leur importance. Elle s’était battue pour gagner son indépendance, pour gagner de la crédibilité et même lorsqu’ils s’étaient séparés, elle avait toujours souhaité dans le fond de son coeur qu’il lui dise un jour toute la fierté qu’il éprouvait pour son parcourt. C’était désormais chose faite. « Je me suis mise à ton niveau, tout simplement. » souffla-elle en lui faisant un rapide clin d’oeil. Exerçant une rapide mais brève pression sur sa main, elle lui signifia qu’elle était prête à plonger dans le grand bain. « C’est normal d’avoir peur mais tout va bien se passer, je serais là tout le long pour te guider. Tout ce que tu as à faire c’est rester toi-même, ne cherche pas à jouer un personnage. Les journalistes vont t’adorer, fais moi confiance, et puis on va voir un super spectacle. » Elle hocha doucement la tête, tentant de prendre en compte au maximum les arguments qu’il avançait pour se rassurer une dernière fois. Elle était accrochée à sa main, elle respirait doucement, faisant de son mieux pour ne pas dans un excès de panique prendre ses jambes à son cou. « Ca te faisait aussi peur comme ça la première fois que tu es revenu dans la foule ? » osa-elle demander en repassant à la peur panique qui s’était emparé de lui lors du vernissage qu’elle lui avait organisé. Peut-être était-ce pour cela qu’il parvenait à se mettre aussi bien à sa place. « On y va ? » Elle hocha doucement la tête, le laissant prendre le pas devant. Ils rejoignirent un petit groupe de personne, que Gillian salua d’un magnifique sourire encore un petit peu crispé tandis que tous se dirigeaient vers l’entrée. Ils furent arrêté au bas des marches, pour un simple contrôle des noms. Un homme en costume, avec une longue liste à la main les scrutaient de bas en haut. « Mr. Standford et Mme… », commença-il en faisant glisser son regard de William à Gillian, qui se sentit devenir petite d’un coup. Elle se racla la gorge. « Mlle Gillian. » répondit-elle en soutenant son regard, et en lui dérochant son plus beau sourire. Oui, la confiance était bel et bien revenue.
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MessageSujet: Re: TONIGHT TONIGHT feat william   TONIGHT TONIGHT feat william EmptyMar 19 Juil - 22:17

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« William ? Vous avez l’air perdu dans vos pensées. » remarqua  Mme Warren en posant doucement sa main sur son bras. « Excusez-moi, j’attends quelqu’un, je surveillais c’est tout. » répondit-il en lui souriant aimablement. « Vous allez encore nous en mettre la plein la vue avec l’une de vos conquêtes ? » rebondit son mari. « Richard ! » intervint Mme Warren, visiblement gênée. Richard et Linda Berkley était un couple de grand bourgeois américains d’une cinquantaine d’années. Richard, à la tête d’une des plus grande banque des Etats-Unis, était de ceux que l’on voulait compter parmi ses amis, en particulier lorsqu’on avait besoin de financer un investissement important. Il était donc crucial de maintenir de bonnes relations avec le couple. Il était de notoriété publique que Richard trompait régulièrement sa femme et Linda aurait pu demander le divorce en le soulageant d’une somme lui permettant de couler des jours heureux mais elle restait avec lui. De son côté, Richard aurait pu lui aussi quitter sa femme pour partir avec une autre de 20 ans plus jeune mais il restait avec Linda. Certains pensaient qu’ils restaient ensemble sauvegarder les apparences. Il était vrai qu’elle s’accrochait à son statut de femme de millionnaire influent et que lui tenait à son statut d’homme marié, gage de sérieux et de stabilité dans le milieu, mais William décelait autre chose en eux. Linda et Richard s’étaient mariés très jeunes, elle avait toujours soutenu son mari dans son ascension, comme pendant les coups durs et en particulier le krach boursier de 2008. Il n’y avait peut être plus d’amour entre eux, mais leur attachement l’un à l’autre était certain. Ils étaient de ces couples à qui William ne voulait surtout pas ressembler mais il éprouvait pour eux un certain respect. « Elle est différente, mais elle va aussi vous en mettre plein la vue. », répondit-il, un petit sourire au coin des lèvres. « Je dois vous laisser, je vois la voiture qui arrive, on se retrouve à l’intérieur. »

Il se dirigea vers la voiture, ouvrit la porte et tendit la main à sa compagne pour l’aider à sortir de la voiture sous les yeux des curieux qui se demandaient à qui appartenaient ces superbes jambes. « Prête ? » « Kate a travaillé très dure pour que je le sois. » Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle avait réussi haut la main. Kate pouvait être casse-pieds parfois mais elle était toujours prête à aider ceux qu’elle avait besoin d’elle. Il sentit le stress de Gillian à la façon dont elle serrait sa mai,  il lui confia alors à quel point il était fier d’être à ses côtés. C’était le moment qu’ils avaient tant attendu, enfin ils allaient pouvoir vivre leur amour au grand jour. « Je me suis mise à ton niveau, tout simplement. » Il répondit à son clin d’œil par un sourire attendri, c’était parfaitement faux, elle n’avait pas besoin de se mettre à son niveau, elle était naturellement superbe, les regards qui se posaient sur elle et les murmures approbateurs l’attestaient. « Ça te faisait aussi peur comme ça la première fois que tu es revenu dans la foule ? » « Tu te souviens de la crise d’angoisse que j’ai fais lors de mon vernissage, et bien on peut dire que pour l’instant tu t’en sors mille fois mieux que moi. La première fois que j’ai fais une apparition publique à New-York, j’ai fais une autre crise, sauf que tu n’étais pas là pour m’aider et j’ai faillit renoncer. La seule chose qui m’a fait tenir c’était de m’imaginer ce que tu m’aurais dit si tu avais été là. J’aurais donné n’importe quoi pour t’avoir à mes côtés ce soir là. », répondit-il en redevenant sérieux l’espace d’un instant. Ils se dirigèrent ensuite vers les marches et furent arrêtés par le vigile qui déclina leur identité. Will ne peut retenir un sourire lorsque Gill se présenta fièrement comme « Mlle Gillian. » Le vigile sembla désarçonné un instant, interrogea Will du regard qui acquiesça, puis il s’effaça pour les faire entrer. Une fois à l’intérieur, William repéra tout de suite un petit groupe de journalistes et entraîna sa petite amie par la main pour aller à leur rencontre. « Suivez-moi Mlle Gillian. » En bon communiquant, William savait que s’il voulait entériner son couple dans les esprits une fois pour toutes, il devait y avoir une photo. « Ça ne va pas te plaire mais il faut qu’on nous prenne en photo. Tu n’auras pas à parler, sauf si tu le souhaite. », murmura t-il à son oreille sur le trajet. Arrivé devant les photographes, il posa tendrement son bras autour de la taille de Gillian et les flash se mirent à crépiter. Elle mit quelques secondes à s’habituer à leurs  appels lumineux mais il la sentit se détendre un peu au bout d’un moment. Il ne leur donna pas son nom, voulant minimiser les risques qu’on intéresse au passé de la jeune femme. Il n’en avait pas honte, il voulait juste qu’on respecte sa vie privée, qu’on ne puisse pas retrouver son nom dans son cadre professionnel et surtout pas qu’on cherche à déterrer ce qu’il y avait de douloureux pour elle. L’essentiel était que les gens sachent sur William Standford était engagé dans une relation sérieuse et que tous deux n’aient plus à se cacher pour sortir ensemble. « Merci messieurs, on va y aller à présent », lança t-il à l'adresse des journalistes en reprenant Gillian par la main et en faisant mine de s’écarter. « Monsieur Standford, encore quelques photos avec votre petite amie s’il vous plait », demanda un journaliste. « Ne vous en faites pas, des photos vous pourrez en faire à de nombreuses autres occasions », répondit William, un sourire énigmatique au coin des lèvres. « Est-ce que ça signifie qu’entre vous c’est sérieux ? » William marqua un temps de pause et encra un regard plein de tendresse et d’amour dans ceux de la femme qui partageait sa vie avant de se fendre d’un sourire complice. « Qu’est-ce que tu en dis toi, c’est sérieux entre nous ? » Finalement la jeune femme devrait aussi entrer dans le jeu de la médiatisation mais aux côtés et sous la protection de son petit ami. Il n’avait rien calculé et lui donner la parole en public était une grosse pression pour elle, mais c’était aussi une autre manière de montrer qu’elle n’était pas là juste pour faire joli sur les photos, qu’elle était différente de toutes les autres et qu’elle comptait réellement pour lui. 
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MessageSujet: Re: TONIGHT TONIGHT feat william   TONIGHT TONIGHT feat william EmptyJeu 21 Juil - 21:42



 
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Les gens se bousculaient autours d’eux, tantôt à sa gauche, puis à sa droite. Des femmes drapées de parures superbes et de manteaux de créateurs au teint de porcelaine, qui semblaient tout droit venue d’un magasine de mode se pavanaient au bras d’hommes tirés à quatre épingle. Gillian se mêlait à la foule, accrochée au bras de William, avait la sensation d’être l’une de ces poupées qu’elle avait longtemps admirées dans les pages de Vogue. Et étrangement, elle ne se sentait pas étrangère à elle-même, masquée par des parures trop lourdes, révélées par des décolletés trop grands ou bien défigurée par trop de maquillage. Elle se reconnaissait sans pour autant être étrangère à ce milieu, ce qui était assez déconcertant quand on y pensait. Peut-être que William et Kate pensaient à cela lorsqu’ils lui avaient assuré qu’en restant elle-même tout se passerait bien. Elle était consciente qu’elle allait devoir un peu rentrer dans le mouler et faire avec les idées de cette sociétée tellement différente de ce qu’elle connaissait. Mais cela ne signifiait pas que cette société n’était pas prête à l’accueillir telle qu’elle était. Elle n’était cependant pas prête à tout céder du premier coup. Elle voulait encore conserver l’identité de la blonde mystérieuse au bras du milliardaire Standford avant de déballer à la presse son nom de famille ainsi que son histoire assez atypique. Elle voulait également protéger William de tous les éventuels scandales qui pourraient éclabousser son nom à cause d’elle, alors qu’il venait tout juste de se reconstruire un nom et de prendre les rennes de la sociétés de son père. La presse allait également devoir se faire à l’idée qu’elle n’était pas une conquête passagère, qu’elle était une conquête sérieuse et qu’elle allait rester là pour un petit moment. La jeune femme essayait d’ailleurs déjà de se familiariser avec les différentes têtes qui s’adressaient à William, sachant déjà qu’ils allaient tous être amené à se retrouver à différents grands évènements de ce genre. Des milliardaires, banquiers, investisseurs, sénateurs,… Elle se sentait d’un coup si petite perdue dans ce monde si vaste et se demandait déjà si les sujets de conversation qu’elle maîtrisait allait suffisent à satisfaire ce public ou bien si William allait devoir voler à son secourt à chaque phrase qu’elle allait prononcer. Elle serrait un peu plus fort sa main dans la sienne ; elle s’était fait une promesse, celle de ne plus jamais le décevoir, et ce soir, même si elle était terrifiée à l’idée de faire le moindre faux pas, elle se lancerait ce soir pour lui. Et elle se faisait la promesse qu’il serait fier d’elle, comme jamais il ne l’avait été auparavant.

Et elle n’était visiblement pas la seule a avoir ses petits instants de panique une fois le temps de plonger dans la foule venu. « Tu te souviens de la crise d’angoisse que j’ai fais lors de mon vernissage, et bien on peut dire que pour l’instant tu t’en sors mille fois mieux que moi. La première fois que j’ai fais une apparition publique à New-York, j’ai fais une autre crise, sauf que tu n’étais pas là pour m’aider et j’ai faillit renoncer. La seule chose qui m’a fait tenir c’était de m’imaginer ce que tu m’aurais dit si tu avais été là. J’aurais donné n’importe quoi pour t’avoir à mes côtés ce soir là. » Elle souriait, doucement, timidement, consciente que lorsqu’ils s’étaient séparés pour faire route chacun de leur côté, ils étaient restés profondément ancrés dans la vie l’un de l’autre, dans chaque moment. Gillian n’était pas une étrangère, elle méritait sa place à ses côtés. Elle pouvait être ce pilier, ce soutient qui d’nue simple pression sur sa main ou d’un regard échangé en coin, pouvait lui assurer que tout allait bien se passer. Elle devait juste être à la hauteur et ne pas douter d’elle, d’eux. C’est pourquoi elle prit une voix ferme et assurée pour s’annoncer au vigile de l’entrée, même si ce dernier ne paraissait qu’à moitié convaincu de sa performance. Elle ne reculerait pas, il n’aurait que son prénom pour cette fois. « Suivez-moi Mlle Gillian. » Gillian s’engouffra aux côtés de William, sans se soucier du regard que lui lançait l’homme en question ; si il n’était pas convaincu par la performance de la jeune femme, celle de William ne pouvait pas porter à confusion. Si il l’entrainait avec elle pour cette première, qui pouvait l’en empêcher. Il reignait sur le monde. « Ça ne va pas te plaire mais il faut qu’on nous prenne en photo. Tu n’auras pas à parler, sauf si tu le souhaite. » « J’ai pas eu le temps de réviser les façons de poser avec Kate. » répondit Gillian à voix basse, consciente que pour cette fois elle ne pourrait pas faire profil bas et serait bel et bien obligée de se plier à l’exercice. Elle gardait bonne figure, sentant le bras de William envelopper sa taille. Son regard se tourna instantanément vers le siens, le couvant d’amour, de tendresse tandis que le premier flash attrapait ce moment de complicité. Tout va bien se passer. Elle se mettait en confiance, dans un premier temps confuse des appels « à gauche » et « à droite » qui fusaient autours d’elle, se questionnant plus sur sa gauche ou celle des photographes. Et elle fini par se détendre un peu, elle était avec William, rien ne pouvait lui arriver. « Merci messieurs, on va y aller à présent » Gillian salua de la tête, plus silencieuse, laissant son petit-ami gérer les choses. « Monsieur Standford, encore quelques photos avec votre petite amie s’il vous plait » « Ne vous en faites pas, des photos vous pourrez en faire à de nombreuses autres occasions » « Est-ce que ça signifie qu’entre vous c’est sérieux ? » Gillian retint sa respiration, la question était bien trop belle, c’est une perche qu’on leur lançait et Gillian ne savait pas si il allait directement la propulser au rang de conquête sérieuse dès le premier soir ou bien laisser un peu le doute. « Qu’est-ce que tu en dis toi, c’est sérieux entre nous ? » Gillian ne s’y attendait pas, et la panique l’envahit pendant un quart de seconde. Elle s’était figée, consciente que toute l’attention était tournée vers elle. Elle sentait les regards s’écraser sur elle. Respire. N’oublie pas, tu es avec William, il ne peut rien t’arriver. « Je pense que vous n’en avez pas fini avec moi, Monsieur Standford. » répondit la jeune femme, un large sourire au lèvre adressé à son petit-ami, avant de conclure par un « Bonne soirée. » sur un ton toujours très doux. Elle ne doutait pas qu’ils seraient tous là à la sortie, au moment de reprendre la voiture. « Alors, j’ai été comment ? » souffla la jeune femme à voix basse alors qu’ils s’éloignaient déjà.  [/color][/color]
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MessageSujet: Re: TONIGHT TONIGHT feat william   TONIGHT TONIGHT feat william EmptyVen 22 Juil - 22:42

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L’arrivée des deux jeunes gens avait suscité une grande curiosité et une certaine excitation dans l’assemblée qui s’apprêtait à rejoindre la grande salle de spectacle sur l’avenue Broadway. Tout le monde voulait savoir qui le jeune milliardaire avait choisit pour être à son bras ce soir, ce qu’ils ignoraient tous, c’était que contrairement aux autres, cette jolie blonde partageait réellement sa vie et son quotidien. Will était bien placé pour comprendre le stress et la nervosité de sa petite amie, lui aussi en était passé par là lorsqu’il avait fait sa réapparition sur la scène médiatique alors que pas si longtemps avant, il se terrait encore dans son appartement de Seymour Street à Longside, sans vouloir en sortir. L’engouement autour de son retour avait été telle que sa première apparition publique avait déclenché l’arrivée de foule de journalistes et Will avait fait une crise de panique qui l’avait obligé à s’isoler quelques minutes pour se calmer. Les premières semaines avaient été difficiles aussi, il avait du ruser pour éviter les paparazzis mais les choses avaient fini par revenir à la normale, après tout il n’était qu’un PDG, pas une star de cinéma. Il espérait que ce serait pareil pour leur relation : les gens parleraient beaucoup d’eux au début et puis au fur et à mesure que leur relation s’encrerait dans le temps, les choses se tasseraient. Si Will avait retenu une chose de son retour sous le feu des projecteurs, c’était qu’il fallait pouvoir rester maître de son image, organiser soi-même sa communication. S’exposer aux flashes des journalistes lors d’une soirée sur son trente et un était bien plus flatteur et moins intrusif dans la vie privée que se faire suivre par un paparazzi en train de faire ses courses ou lors d’une ballade en amoureux. Il fallait acheter sa tranquillité en acceptant de livrer un peu de soi pour préserver son intimité, c’est la raison pour laquelle, il entraina Gillian vers les journalistes regroupés dans un coin de l’immense hall de la salle de spectacle. « J’ai pas eu le temps de réviser les façons de poser avec Kate. », fit-elle remarquer en serrant un peu plus sa main dans la sienne. « Regarde-toi, tu n’as pas besoin d’apprendre à poser, tu es superbe. Il faut juste s’efforcer de ne pas trop cligner des yeux malgré le les flashes. » répondit-il en baissant la voie à mesure qu’ils se rapprochaient des journalistes. Arrivé à leur hauteur, il enroula son bras autour de la taille de Gillian et plongea dans le regard tendre mêlé d’appréhension de sa petite amie. Il la gratifia d’un sourire tendre et complice pour l’encourager tandis que les flashes commençaient à crépiter. Lorsqu’il estima que la séance photo avait assez duré, il s’excusa pour leur permettre de prendre congé, assurant aux journalistes qu’ils auraient bien d’autre occasions de les prendre en photo, , sous-entendant volontairement que leur relation était amenée à durer. Il tapa dans le mile puisqu’un journaliste demanda confirmation, et Will préféra se tourner directement vers sa petite amie pour lui permettre de répondre. « Je pense que vous n’en avez pas fini avec moi, Monsieur Standford. », répondit-elle tandis qu’un silence soudain se faisait du côté des journalistes. «  Je confirme, je n’en ai pas terminé avec vous mademoiselle », répondit-il avec un sourire rayonnant avant l’entrainer par la main en saluant tout deux poliment les photographes.

« Alors, j’ai été comment ? » lui souffla t-elle mi-excitée, mi-angoissée lorsqu’ils se furent éloignés. « Parfaite. Tu as vu le silence qu’il y a eu après que tu m’ai dis que je n’en avais pas fini avec toi. Ils étaient sous le charme. » Ils s’arrêtèrent dans un coin un peu plus isolé et Will lui prit les mains. « Ecoute, je sais que ça a du être très stressant pour toi de répondre à ces journalistes et que tu n’aimes pas particulièrement ces mises en scène, mais il faudra qu’on continue ce type d’apparition publiques de temps en temps pour préserver notre vie privée. Je sais que c’est beaucoup te demander, mais ça fait partie de ma vie d’homme d’affaire maintenant. Tu penses que tu pourras t’y faire ? » Gillian eu à peine le temps de lui répondre que Richard et Linda Warren les interrompaient dans leur tête à tête. « Ca faisait longtemps qu’on ne vous avait pas vu aller au contact des journalistes, William. », fit remarquer le banquier. « C’est vrai, mais j’avais quelqu’un de spécial à leur présenter aujourd’hui. Je vous présente Gillian, ma petite amie. », répondit-il en libérant les main de Gillian pour enrouler une nouvelle fois son bras autour de la taille de la jeune femme. « Enchantée mademoiselle, William ne mentait pas quand il disait que vous alliez vous en mettre plein la vue,  vous êtes très en beauté si je puis me permettre », souffla Richard en serrant longuement la main de la jolie blonde. Habitué au cinéma de Richard avec les jolies femmes, Will ne se formalisa pas et se contenta d’un sourire en coin légèrement moqueur et d’un échange de regards avec Linda qui elle était plus excédée qu’amusée par le comportement de son mari. La pauvre devait subir tout ce cirque à chaque fois qu’il trouvait une femme à son goût. « Richard Warren et sa femme Linda. Richard est directeur la Bank of New York Mellon, il a beaucoup investit dans la Standford Holding Enterprise et m'aide à investir dans les projets qui me tiennent à cœur. », indiqua t-il à Gillian pour lui permettre de se situer dan le contexte, c'était un contexte tout nouveau pour elle. « William est un PDG visionnaire, il a élargit le spectre d'activité de son entreprise en investissant dans la recherche et le developpement des nouvelles technologies : la communication, les nanotechnologies. Il a le sens des affaires, il sent ce qui va fonctionner et se positionne avant même que le maché n'émerge. Il a vraiment fait bouger les choses depuis qu'il a reprit les rennes de l'entreprise, la Stanford Holding est pus compétitive et innovante que jamais.  Le banquier que je suis ne peut que se satisfaire de cette collaboration fructueuse », reprit Richard en s'adressant à Gillian. « On avait dit qu'on ne parlerait pas boulot. », fit remarquer William un peu gêné. Il avait l'habitude des flatteries dans son boulot mais ça n'intervenait jamais devant sa petite amie. « Oui tu as raison, assez parlé boulot. Alors mademoiselle, vous que faites-vous dans la vie ? »
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MessageSujet: Re: TONIGHT TONIGHT feat william   TONIGHT TONIGHT feat william EmptyMer 27 Juil - 0:26



 
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Gillian voulait être appliquée et consciencieuse pour ne pas entacher l’image de son petit-ami. Il avait fait tant d’efforts pour se construire une toute nouvelle image, loin de sa réputation de drogué qu’il s’était trainé pendant des années dans la rue. C’était un tout nouveau William, appliqué, prêt à reprendre l’ouvrage de son père ; il avait fuit devant ses responsabilités étant plus jeune, doublement traumatisé par la perte successive de son père et de sa mère, qui l’avait laissé plus fragile que jamais au milieu d’un monde de requin. Il était revenu plus fort, après être passé par une période des plus difficiles. Est-ce qu’on pouvait en dire autant pour elle ? Elle avait eu aussi ses heures sombres, c’est pourquoi elle était peut-être aujourd’hui une des mieux placées pour l’épauler dans sa vie de tout les jours, en tenant au mieux compte de ses souffrances, comme il savait si bien le faire pour les siennes. Il comprenait ses angoisses mieux que personne et en loup protecteur, il cherchait toujours à la protéger de ce qui pouvait la toucher, de près ou de loin. Cette soirée se jouait sur un terrain qu’il connaissait bien, raison de plus pour lui de jouer les protecteurs. Il ne pouvait cependant pas parer à toutes les craintes de sa petite amie, déjà concernée par la petite séance photo qui venait de se produire. « Regarde-toi, tu n’as pas besoin d’apprendre à poser, tu es superbe. Il faut juste s’efforcer de ne pas trop cligner des yeux malgré le les flashes. » La jeune femme avait pris une grande respiration et avait essayé au mieux d’appliquer son conseil, qui n’était pas évident dans un premier temps. Mais à mesure que les flash crépitaient sur elle, elle se fit à la pose, au monde qui l’entourait mais également à la salve de lumière tombant sur elle. Et comme si le grand bain ne finissait pas, elle eu même droit à sa première réponse d’interview. Un grand moment pour elle, qui sentit son estomac se serrer tout d’un coup. Et pourtant, elle garda la face devant la situation, s’accrochant à William comme une naufragée à sa bouée. «  Je confirme, je n’en ai pas terminé avec vous mademoiselle » Ils se répondaient par des sourires lumineux, presque enfantin. Ils s’aiment, ça crevait les yeux. Si ces messieurs attendaient une confirmation de leur part, il suffisait de les regarder pour voir à quel point ils étaient heureux ensemble et à quel point leurs regards se répondaient.

A peine fut-elle sortie de sa première confrontation avec la presse qu’elle se tracassait déjà de l’image qu’elle avait pu donner d’elle. Elle le scrutait d’un regard inquiet, angoissant déjà à propos de son verdict. « Parfaite. Tu as vu le silence qu’il y a eu après que tu m’ai dis que je n’en avais pas fini avec toi. Ils étaient sous le charme. » Elle hocha doucement la tête, c’était une première petite victoire pour elle, même si elle sentait toujours le poids de la pression sur ses épaules. Elle avait répondu de façon très simple, peut-être même trop simple. Elle angoissait déjà de nouveau, et comme si William le sentait, il l’attira sur le côte avant de lui saisir les mains et de plonger son regard dans le siens. « Ecoute, je sais que ça a du être très stressant pour toi de répondre à ces journalistes et que tu n’aimes pas particulièrement ces mises en scène, mais il faudra qu’on continue ce type d’apparition publiques de temps en temps pour préserver notre vie privée. Je sais que c’est beaucoup te demander, mais ça fait partie de ma vie d’homme d’affaire maintenant. Tu penses que tu pourras t’y faire ? » Elle était consciente de toute l’importance de ce qu’il était en train de lui dire. Leur vie ensemble allait être régie par ce genre d’apparition, et si la toute première de la jeune femme était maladroite et hésitante, elle espérait qu’avec le temps elle passerait outre ce stress. « J’accepte le challenge. Tu verras, je ne te décevrais jamais. » répondit-elle plus affirmée qu’elle ne l’était quelques secondes auparavant. Elle sait qu’il lui faisait confiance, et rien que cela parvenait à la booster de nouveau. « Enchantée mademoiselle, William ne mentait pas quand il disait que vous alliez vous en mettre plein la vue,  vous êtes très en beauté si je puis me permettre » Et voilà, de nouveau elle devait entrer dans l’arène, mais cette fois devant les connaissances de William. Elle gardait en tête son premier conseil de la soirée, toujours être naturelle et agir comme à son habitude. Elle prit une grande respiration. « Je vous remercie pour ce beau compliment, monsieur. »  Richard Warren et sa femme Linda. Richard est directeur la Bank of New York Mellon, il a beaucoup investit dans la Standford Holding Enterprise et m'aide à investir dans les projets qui me tiennent à cœur. » La jeune femme hocha doucement la tête, tout de suite un peu plus mal à l’aise devant cette poignée de main longue et insistante alors que sa femme se trouvait au même endroit. Mais ni William, ni sa femme ne montrèrent de signe extérieur que Gillian aurait pu interpréter comme négatif, ce qui la laissait assez déconcertée. Cette situation était bien étrange, mais si personne ne bougeait, alors la jeune femme n’allait pas s’en formaliser. Ainsi ils étaient de grosses pointures dans le milieu bancaire. Décidément, elle se sentait encore plus petite. « William est un PDG visionnaire, il a élargit le spectre d'activité de son entreprise en investissant dans la recherche et le developpement des nouvelles technologies : la communication, les nanotechnologies. Il a le sens des affaires, il sent ce qui va fonctionner et se positionne avant même que le maché n'émerge. Il a vraiment fait bouger les choses depuis qu'il a reprit les rennes de l'entreprise, la Stanford Holding est pus compétitive et innovante que jamais.  Le banquier que je suis ne peut que se satisfaire de cette collaboration fructueuse » Gillian écoutait avec attention, c’était bien la première fois qu’elle avait autant de détail sur l’activité professionnelle de William. « On avait dit qu'on ne parlerait pas boulot. » « Tu ne parles jamais boulot avec moi, et c’est dommage parce que je rate quand même beaucoup de belles choses si j’en crois Monsieur Warren. » Elle posait rarement des questions pointues sur son boulot, mais le petit discourt de Warren lui avait donné l’envie d’en savoir plus. « Oui tu as raison, assez parlé boulot. Alors mademoiselle, vous que faites-vous dans la vie ? » « J’étudie le droit à l’Université de Columbia même si pour l’instant je passe le plus clair de mon temps à New-York. J’ai décroché un stage chez Sullivan & Cromwell, qui pour l’instant me plaît beaucoup. J’espère faire bonne impression auprès de mes supérieurs, je pense même plancher sur un transfert pour terminer mes études ici à New-York pour ensuite pouvoir y postuler. » Si Gillian n’était pas toujours au courant de la vie professionnelle de William, il en était de même pour ce dernier. Elle n’avait pas encore eu l’occasion de lui présenter ce projet de transfert, mais elle espérait qu’il ne rejetterait pas la possibilité autant professionnelle que personnelle que représenterait un changement d’université pour elle. Elle en profita pour lui serrer la main, un sourire malicieux sur les lèvres. « Vous n’avez pas peur de viser haut, Sullivan & Cromwell ce n’est pas rien. » « Je n’ai pas peur d’écouter mes rêves. C’est peut-être un choix risqué, mais c’est un choix que je ne regretterai pas. »
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MessageSujet: Re: TONIGHT TONIGHT feat william   TONIGHT TONIGHT feat william EmptyMer 27 Juil - 22:36

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On ne pouvait pas dire que Will tenait absolument à exposer Gillian et à la jeter dans la gueule du loup, face aux journalistes ou aux bourgeois et aristocrates les plus influents de ce monde. Au contraire, il avait repoussé au maximum le moment de mettre sa petite amie dans la lumière, non pas parce qu’il en avait honte, mais parce qu’il craignait les implications pour leur couple. En vivant cachés, on leur fichait la paix, on n’essayait pas de s‘immiscer dans leur vie privée, on ne cherchait pas à creuser dans le passé de Gill au risque de faire remonter à la surface des souvenirs douloureux. Tous les deux avaient eut besoin de temps pour se retrouver, pour reconstruire leur couple, après tout, ils avaient été séparés pendant plus de six mois et à l’époque où ils étaient ensemble, il n’avait pas le même rythme de vie ni la même pression sur les épaules. Ils étaient insouciants, Gill travaillait à la piscine comme maitre nageur et allait aux cours du soir, Will restait toute la journée chez eux, c’était plus tôt tranquille et paisible. Aujourd’hui ils devaient faire avec deux emplois du temps chargés, des responsabilités de PDG d’une multinationale pour l’un, et la préparation d’un diplôme et d’un avenir professionnel pour l’autre. Avec ce style de vie, les enjeux n’étaient pas les mêmes et les défis auxquels ils devaient faire face non plus. Will n’avait pas l’intention de la promener partout comme on exhibe un trophée, ils allaient simplement devoir s’exposer un peu plus, devancer les demandes des journalistes pour garder le contrôle de leur médiatisation et faire qu’elle ne déborde pas sur leur sphère privée. Ce n’était pas pour autant que chacune de leurs sorties seraient à l’image de celle-ci, accompagnée d’une horde de journalistes. Il était un homme d’affaire, pas une star de cinéma, il pouvait parfaitement sortir sans être harcelé par les paparazzis. Gillian ferait l’objet d’une attention particulière pendant plusieurs semaines parce qu’elle était nouvelle, et que l’apparition de l’héritier Standford visiblement énamouré d’une jeune femme était une première. Tout le monde voudrait savoir si leur amour durerait ou si le milliardaire retomberait dans ses travers Il fallait qu’elle y soit préparée, tout en relativisant : leur vie ne serait pas non plus régie par la pression médiatique, bientôt ils pourraient reprendre leurs sorties en amoureux en tout anonymat et sans avoir à se cacher. La mise en scène constante, le strass et les paillettes, ce n’était pas leur genre, ils n’allaient certainement pas alimenter le buzz. « J’accepte le challenge. Tu verras, je ne te décevrais jamais. » Will n’eut pas le temps de répondre que déjà Richard et Linda les avaient rejoint, eux aussi curieux de voir la jolie blonde qui se tenait au bras du milliardaire.

Gill avait visiblement tapé dans l’œil du banquier qui lui faisait son cinéma habituel, serrant sa main bien trop longtemps dans la sienne pour que son geste soit totalement dépourvu d’arrières pensées. « Je vous remercie pour ce beau compliment, monsieur. », lui-répondit poliment la jolie blonde tout en maintenant la distance en ponctuant sa phrase d’un « monsieur ». William souriait d’un air moqueur mais ne faisait preuve d’aucune réaction possessive à l’égard de sa petite amie. Ils avaient fait du chemin depuis leur début, si leur relation avait été interrompue, Gill et lui étaient en couple depuis longtemps maintenant et le lien qu’ils avaient tissé entre eux était solide. Il n’était plus non plus ce type maladivement jaloux qui lui tapait une crise pour une bise sur la joue, il avait gagné en maturité de ce côté-là. Enfin, il ne se sentait absolument pas menacé par Richard, un quinquagénaire certes riche et fringant mais qui avait quasiment trente ans de plus que Gill et qui sautait sur toutes les jolies filles sans avoir le charisme du jeune héritier. Will n’était pas du genre prétentieux quand il s’agissait de comparer la valeur de deux hommes, mais il ne faisait pas de doute que Richard n’avait aucune chance avec Gill. Il pouvait donc bien lui laisser la satisfaction de serrer la main de sa petite amie avec un peu trop d’insistance, c’est le contact physique le plus intime qu’il obtiendrait d’elle. Il faut tout de même reconnaître que si un jeune homme charmant lui avait fait le même coup, il aurait été beaucoup moins permissif et aurait volontiers passé son bras autour de la taille de Gillian pour rappeler à l’audacieux que la demoiselle était déjà prise. Quant à Linda Warren, elle composait avec les frasques de son mari depuis des années. Richard en profita pour vanter devant Gillian les mérites de son collaborateur, Will était habitué à ce cérémonial de cirage de bottes, mais devant Gillian ça le mettait un peu mal à l’aise « Tu ne parles jamais boulot avec moi, et c’est dommage parce que je rate quand même beaucoup de belles choses si j’en crois Monsieur Warren. » Will soupira, elle le faisait passer pour un homme qui la considérait comme une idiote incapable de comprendre le monde des affaires. Elle ne lui posait pas non plus beaucoup de questions sur son travail, elle n’avait jamais cherché à en savoir beaucoup plus, il en avait conclu qu’elle ne s’y intéressait pas. Donner l’impression de l’écarter ainsi de sa vie professionnelle, comme le font beaucoup d’hommes riches et influents avec leurs femmes ; ne lui plaisait pas du tout, d’autant qu’il avait une réputation à tenir aujourd’hui, mais comme à son habitude il ne montra rien de son agacement en public. Richard quant à lui, était toujours en train d’interroger la jeune femme. « J’étudie le droit à l’Université de Columbia même si pour l’instant je passe le plus clair de mon temps à New-York. J’ai décroché un stage chez Sullivan & Cromwell, qui pour l’instant me plaît beaucoup. J’espère faire bonne impression auprès de mes supérieurs, je pense même plancher sur un transfert pour terminer mes études ici à New-York pour ensuite pouvoir y postuler. » Will se tourna vers Gill avec étonnement, elle pouvait lui reprocher de ne pas lui parler de son travail mais elle ne lui avait jamais fait part de son intention de se faire transférer à l’université de New-York. « Vous n’avez pas peur de viser haut, Sullivan & Cromwell ce n’est pas rien. » « Je n’ai pas peur d’écouter mes rêves. C’est peut-être un choix risqué, mais c’est un choix que je ne regretterai pas. » « Elle est ambitieuse, c’est une chose que vous et moi pouvons comprendre, d’autant qu’elle a la capacité d’aller jusqu’au bout », fit remarquer William en lui jetant un regard empli de fierté. Gillian avait réussit tout ce qu'elle avait entreprit jusqu'à aujourd'hui, quand elle voulait quelque chose, elle se donnait les moyens de réussir. La cloche caractéristique annonçant l’imminence du début du spectacle sonna et ils se dirigèrent vers la zone VIP située idéalement au centre et en hauteur au niveau de la corbeille. « Alors comme ça tu comptes demander ton transfert à l’Université de New-York ? », interrogea William tandis qu’ils montaient les escaliers. Il était ravi de ce projet qui leur permettrait enfin de se débarrasser du sentiment d’être en sursis pendant le stage de la jeune femme avant qu’elle ne soit contrainte à retourner à Columbia pour la fin de ses études ; mais il aurait aimé l’apprendre avant et dans l’intimité de leur appartement. Il devait reconnaître que son projet était plein de sens, surtout si elle voulait pouvoir revenir travailler à New-York, encore faudrait-elle que ses notes lui permettent le transfert, l’université de New-York était plus réputée que celle de Columbia, ce n’était pas gagné d’avance. Ca représenterait une sacré opportunité professionnelle pour elle, mais aussi personnelle pour eux.  
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MessageSujet: Re: TONIGHT TONIGHT feat william   TONIGHT TONIGHT feat william EmptyVen 19 Aoû - 17:24



 
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Comme à chaque fois qu’elle se trouvait dans une situation inconfortable, la jeune femme se raccrochait à son instinct et à ce qui pouvait la calmer. Lorsqu’elle était seule, dans les rues froides et sombres des différentes villes ou elle avait pu mendier avant d’arriver à Longside, elle se serrait en boule, dans un coin. S’emprisonnant un peu plus dans le large manteau de laine qu’elle possédait, en se murmurant à elle-même que tout allait bien se passer. Mais depuis William, elle avait réussi à lâcher prise et à accepter que ses peurs puissent être portées par quelqu’un d’autre. Il suffisait d’une légère pression sur son bras pour qu’elle se sente plus rassurée, plus en sécurité. Il l’avait déjà protégé du pire et avait mis une barrière pour toujours entre elle et l’homme qu’elle craignait le plus au monde. Il avait enduré une lourde blessure au genoux ainsi qu’un coup de poignard pour elle. Pour elle. C’était presque trop beau, de savoir que cet homme si brillant et si charismatique était prêt à troquer ses habits de lumières pour la savoir saine et sauve. Il la tirait toujours plus vers le haut, et savoir qu’elle comptait autant pour lui avait le don de la booster. Elle dépassait ses limites, se découvrant avec émerveillement des dons pour les études qu’elle ne se soupçonnait pas. Il avait réveillé en elle ce côté combattif, persévérant, repoussant de plus belles les limites imaginaires qu’elle s’était fixées et que le regard des gens lui avait toujours imposé. Elle ne faisait pas le poids à côté de William, mais elle acceptait ce déséquilibre qui pouvait exister entre eux. Ils étaient différents sur de nombreux points, mais ce n’est pas ça qui allait les empêcher d’être bien, d’être eux, d’être ensemble face à monde. D’être main dans la main dans l’immensité qui s’offrait maintenant à eux, en simple vêtements de civils ou bien en tenue de gala comme aujourd’hui. Titubant sous le stress, elle ne se laissait pourtant pas démonter. Elle lui avait juré qu’il serait fier d’elle et il en allait être ainsi. Elle allait l’éblouir, comme jamais il n’aurait vu ça auparavant. Elle allait être sa plus belle conquête, cette blonde au sourire éternel dont tout le monde retiendrait la simplicité et les regards doux qu’ils s’échangeaient. Leur alchimie crevait les yeux.

Son premier échange avec un homme du haut monde était cette un peu maladroit, mais elle tentait de rester la plus courtoise possible, ne sachant même pas comment réagir face à la cour qu’il était en train de lui faire. Elle était cependant surprise et heureuse de voir que pour une fois, William ne démarrait pas au quart de tour et semblait même extrêmement calme. Il semblerait que l’air de la ville avait des bienfaits sur ses pulsions, ou bien alors s’était-il remis au sport ? Trop impressionnée par son calme olympien, elle s’autorisa une petite réflexion, un peu piquante mais toujours aussi innocente. Elle leva les yeux au ciel lorsqu’il soupira, il n’allait pas non plus bouder et faire le petit enfant ? Elle le charriait enfin ! Peut-être que le stress de la soirée commençait à le gagner ? Gillian continua sur sa lancée ; beaucoup plus en confiance avec sa situation depuis qu’elle avait renoué avec le monde des études, elle n’hésitait pas à faire part de sa profession ou du moins de ses apprentissages récents. Elle avait largement l’âge d’être diplômée, et pourtant, elle ne s’en cachait pas ; elle était encore derrière les bancs, mais plus pour longtemps. Elle envisageait même un transfert à l’Université de New-York, une petite surprise qu’elle glissa du bout des lèvres à l’attention de William. « Vous n’avez pas peur de viser haut, Sullivan & Cromwell ce n’est pas rien. » « Il ne faut pas avoir peur de ses rêves, vous savez ! Ou bien peut-être allez vous me trouver bien ambitieuse. » pouffa la jeune femme avec un petit sourire aux lèvres. « Elle est ambitieuse, c’est une chose que vous et moi pouvons comprendre, d’autant qu’elle a la capacité d’aller jusqu’au bout » C’était le même effet qu’une tape dans le dos, une bourrade réconfortante. Ah, ce regard emplis de fierté ! Elle ne s’en lasserait jamais. Elle donnerait tout, non seulement pour elle, pour les causes qu’elle voulait défendre, pour prendre sa revanche sur son passé, mais indéniablement, une part d’elle le ferait pour lui. Pour que cette flamme dans ses yeux ne s’éteigne jamais. Elle se laissa entrainer par William alors que la représentation était sur le point de commencer, bien trop impatiente de pouvoir profiter de la pièce. « Alors comme ça tu comptes demander ton transfert à l’Université de New-York ? » Ils auraient pu en parler des semaines auparavant, sagement calé l’un contre l’autre dans le canapé du duplex de William, pelotonnés l’un contre l’autre dans leur lit,… Les occasions ne manquaient pas. Et pourtant, si Gillian avait pu laisser échapper cette information du bout des lèvres ce soir, c’est qu’elle venait de prendre une décision à propos d’une question qui lui trottait dans la tête depuis un bout de temps maintenant. La vie à Longside avait toujours été la sienne et celle à New-York, un enfer houleux qui s’était reconstruit en petit paradis. La vie de William était ici, et Gillian avait fini par accepter que quelque part, la sienne se construisait aussi ici. Il était bien trop conscient de son bien-être à elle pour la pousser dans une direction. Au contraire, il aurait bien été du genre à la pousser vers Longside, pour qu’elle ne se sente pas trop déboussolée. Mais l’essentiel était là depuis longtemps ; elle était bien avec lui, elle était triste et misérable sans lui. « Je n’arrive pas à me détacher de Longside. Pour toujours, cette ville restera la mienne, comme ma maison. Mais les choses changent et avancent ; aujourd’hui ma vie est ici à New-York et c’est ici que je dois poser mes nouvelles attaches. » Elle avait parlé doucement, simplement, sans arrêter de sourire de façon énigmatique. Elle avait déjà commencé à abattre le plus difficile ; la paperasse interminable, les nombreuses demandes à obtenir et à faire valider. Mais plus important pour elle, elle ne voulait plus jamais se retrouver dans la même salle de cours d’un certain professeur. Elle n’avait pas besoin de le mentionner à William, il ferait le lien seul. Terminant de franchir le long escalier, elle découvrit avec émerveillement la salle qui se remplissait au fur et à mesure. « Wouah ! » s’exclama-elle, avant de brutalement se taire et de rougir, se souvenant qu’elle était entourée, et pas de n’importe qui. « Will, t’as encore fait des folies ! » souffla la jeune femme qui ne parvenait pas à détacher ses yeux de la salle, alors que la pièce n’avait même pas encore commencée.
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William K. Standford
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MessageSujet: Re: TONIGHT TONIGHT feat william   TONIGHT TONIGHT feat william EmptyDim 21 Aoû - 19:46

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Si le complexe d'infériorité qu'avait Gillian vis à vis de lui demeurait toujours, Will, lui, admirait la jeune femme. Elle revenait de rien, elle n'avait jamais rien eu dans sa vie. Elle n'avait connu que le travail dix heures par jour dans un garage minable près de Northville, les pluies de coups infligées par son père, la soumission. Aujourd'hui, à force de courage, de persévérance et de travail acharné, elle avait réussit son entée à l'université et trouvé un stage dans l'un des cabinet d'avocats les plus prisés de la grosse pomme, et cela sans avoir recours aux relations de son petit ami. Elle s'était débrouillée seule, aidée par son intelligence et son talent et de ce qu'il comprenait, tout se passait très bien et ses patrons étaient contents du travail de l'apprentie avocate. Gill avait gagné sa place, elle était partie de zéro, avait passé des examens tous plus exigeants et difficiles les uns que les autres, s'était lancée à corps perdu dans la recherche d 'un stage à New-York en envoyant CV et lettres de motivations, on peut dire qu'elle avait vraiment mérité d'en être là où elle en était aujourd'hui. Will n'avait rien eu d'autre à  faire qu'à faire miroiter son nom et à amener ses papiers d'identité pour récupérer son siège de PDG. Il n'avait jamais fait d'études, jamais travaillé jusqu'aux petites heures du matin pour réviser un examen ou rendre un devoir, jamais galéré à la recherche de stage pour se faire connaître, tout lui était tombé tout cuit dans la bouche. Ca n'était pas à Gillian de faire un complexe d'infériorité parce qu'elle avait travaillé pour réussir, c'était à lui de culpabiliser parce qu'il étai bien-né et n'avait jamais eut à se battre pour gagner sa vie. Contrairement à beaucoup de gens issus du même monde que lui, il ne pouvait  pas se mettre des œillères sur le monde réel puisqu'il vivait au quotidien avec une femme qui elle était passé par la voie normale pour décrocher un bon job. Il était peut être le plus riche et le plus influent des deux mais il n'était pas celui qui était méritant. Son seul motif de fierté avait été celui de prouver à tous ses compétences et à redresser les comptes de son entreprises alors qu'à son retour, tous était persuadé que son absence de connaissances en matière d'économie, de finances, de management et de communication allait faire plonger la boîte. C'était sans compter sa capacité d'adaptation et la rapidité avec laquelle il apprenait les choses. Dès le début de l'adolescence, ses parents lui avaient appris le mode de fonctionnement leur entreprise familiale, lui qui était destiné à reprendre le flambeau, et s'il n'avait jamais sigé au conseil d’administration lorsqu'il était à Longside, il s'était toujours intéressé aux documents qui lui étaient envoyés par le loyal Frank : structures des comptes, ventes, achats, investissements, politique RH, recrutements et licenciements, rien ne lui échappait. Il s'était documenté lui-même, autodidacte confirmé, pour en apprendre un peu plus et comprendre les mécanismes qui lui échappaient dans ce que Frank lui avait transmis. Ses facultés intellectuelles au dessus de la moyenne avait fait le reste. Tout le monde pensait qu'il débarquait totalement mais il était bien mieux préparé que ce que les gens croyait et  aujourd'hui, même les plus sceptique de ses collaborateurs s'étaient rangés de son côté et lui faisaient pleine confiance, seuls certains actionnaires dirigeants à l'époque ou le poste de PDG était vacant étaient encore méfiant et Will les soupçonnaient d'attendre le bon moment pour tenter de le débarquer pour récupérer leur pouvoir, il les surveillait donc comme le lait sur le feu mais maintenant qu'il avait les employés de la boite et les directeurs de branche de son côté, il ne risquait plus grand chose.

Gillian n'était ni un mannequin, ni une actrice, ni une chanteuse, elle était une anonyme sortie d'on ne sait où, sur laquelle on ne savait strictement rien et encore moins quoi que ce soit sur ce qui l'avait mise sur la route du milliardaire. Elle allait naturellement susciter la curiosité des journaliste mais son air doux, intimidé et adorable lui donnait déjà un air sympathique. Les regards tendres et amoureux que les deux jeunes gens s'échangeaient ne ne pouvaient pas non plus échapper aux journalistes, qui comprendrait à la façon dont Will posait les yeux sur elle, que la jeune femme était spéciale aux yeux du milliardaire. Jamais William n'avait regardé une femme comme il regardait la jolie blonde. Leur histoire était bien partie pour durer, d'autant que Gillian avait entamer les démarches pour demander son transfert à l'université de New-York, sans en parlant à son petit ami, sans doute  pour lui éviter d'être déçu si la demande était rejetée.  « Je n’arrive pas à me détacher de Longside. Pour toujours, cette ville restera la mienne, comme ma maison. Mais les choses changent et avancent ; aujourd’hui ma vie est ici à New-York et c’est ici que je dois poser mes nouvelles attaches. », avoua t-elle tandis qu'il montait les escaliers conduisant à la salle. «  Je sais qu'en ce moment j'ai beaucoup de travail mais ça va finir par se calmer et on pourra de nouveau s'éloigner de New-York pour quelques jours régulièrement. Je n'ai pas l'intention de vendre l'appartement de Longside, c'est la ville où j'ai réapprit à vivre. J'adore les ballades sur la jetée ou dans le parc, le calme, les visages amicaux, on y retournera le  pour se ressourcer, quoi qu'il arrive. », répondit-il pour la rassurer. Il n'avait pas l'intention de laisser tomber Longside, cette ville où il avait rencontré Gillian et où il s'était relevé. Sa vie était ailleurs aujourd'hui et si Gillian était prête à le suivre, c'était quelle en était consciente aussi, mais il ne tirerait jamais un trait sur Longside Creek.

 « Wouah ! » s’exclama la jeune femme tandis qu'ils entraient dans l'immense théâtre. « Will, t’as encore fait des folies ! », lâcha t-elle spontanément avant de se reprendre face aux gens qui les entouraient. La pudeur retint Will de l'embrasser tendrement sur la tempe, son enthousiasme était craquant et sa volonté de bien faire était très touchante, mais c'était aussi cette spontanéité qu'il aimait chez elle, il aimait la surprendre. « On est à New-York, la ville de Broadway et du spectacle permanent, je ne pouvais pas ne pas t'emmener voir l'une des comédies musicales les plus célèbres du répertoire américain. » « Singin in the rain » était l'une des comédie musicales préférées de Will, à égalité avec « Chicago », la faire découvrir à Gillian était une fierté pour lui, il savait que ça allait lui plaire. Il lui avait offert pour son anniversaire, lui affirmant ainsi son envie de faire sa première apparition publique à ses côtés. Une fois installés sur leurs sièges, il prit doucement sa main dans la sienne et se pencha à son oreille pour ne pas qu'on puisse les entendre. « Je suis content que tu aies fais cette demande de transfert, je n'avais vraiment pas envie de te laisser repartir à Columbia, je suis bien avec toi. Par contre il faudra que je me méfie, tu as tapé dans l'oeil de Richard », acheva t-il en plaisantant.
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MessageSujet: Re: TONIGHT TONIGHT feat william   TONIGHT TONIGHT feat william EmptyVen 26 Aoû - 17:31



 
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Toujours garder la tête haute, peu importe les circonstances. Tel était le credo de la jeune femme, qui était passée de l’ombre à la lumière, au sens propre comme au sens figuré. Si ce banquier qui marchait à leur côté pouvait se douter que Gillian excellait dans la monte de pneu, les boulons et clef à molette, il tirerait une bien drôle de tête. Personne n’avait idée du parcourt de la jeune femme, qui s’était littéralement hissée à main nue, seule, avant de croiser sur sa route celui qui sur le papier avait tout du bourreau. Seul, hautain, méprisant, renfermé, brutal. Elle avait rasé les murs pendant des mois sans lui adresser la parole, terrifiée par la simple idée de le croiser dans les couloirs. Sa hantise des hommes étaient toujours bien présente en elle, jusqu’à l’instant ou il lui avait juré qu’entre ces quatre murs elle serait toujours en sécurité. Alors tout avait commencé à se morceler ; les longues années passées à traîner dehors, ce sentiment d’insécurité inconstant, la peur d’être mise à la porte, toutes ces peurs primaires commençaient à s’évaporer. Il y eu ensuite son nom, cette révélation frappante qui résidait en peu de choses ; elle partageait des gaufres et du café tout les matins avec l’une des plus grosses fortunes d’Amérique. Etrangement, cela n’en changeait rien au goût des gaufres ou du café. Il était riche, puissant, mais restait pourtant terriblement seul et solitaire. Elle le sentait cependant sur la tangente, prêt à basculer vers elle, alors que de son côté elle se sentait terriblement attirée, sans pouvoir lutter un seul instant. Il lui avait donné une chance avec la vie, en la remettant sur la route des études. Dès cet instant, elle le savait, elle ne le faisait plus simplement pour elle. Elle le faisait pour lui, pour qu’il soit fier d’elle. Et aujourd’hui, à ses côtés, elle était plus lumineuse que jamais. Parce que la boucle s’était parfaitement bouclée et qu’elle avait trouvé en lui un repère, un roc, un pilier sur lequel elle pouvait s’appuyer, peu importe leurs passés respectifs. Elle le savait emprunt d’un profond sentiment de rédemption, tandis que de son côté il savait qu’elle faisait de son mieux pour se relever de ses cendres. Ils étaient d’une complémentarités parfaite, et pourtant tellement différent. Une chose était sûre, Gillian avait promis qu’elle aurait les épaules suffisante pour épauler William dans cette tâche difficile et elle n’allait pas se défiler sous prétexte qu’elle n’était pas à l’aise dans les environnements trop guindés. C’était un classique, la peur de l’inconnu, de ce qu’on ne connait pas. De notre parfait opposé.

Elle n’avait pas l’impression d’amorcer une discussion difficile, un nouveau sujet houleux qui allait tout les deux les pousser dans leur retranchement. C’était une question qu’elle avait longtemps remuée, pesée, testée et ce soir, elle avait enfin trouvé un dénouement ; elle allait quitter momentanément Longside et l’université de Columbia pour venir s’ancrer à New-York. Elle allait devoir se faire à la vraie vie de citadine et boire son café brûlant entre deux yellow cab, jonglant entre les horaires de métro et les horaires de bureau. Elle n’attendait pas de mauvaise réaction de la part de William, peut-être était-il le mieux placé pour comprendre ; elle savait cependant qu’il allait avoir cet élan de culpabilité, l’impression de l’arracher à son havre de paix parce que sa vie est maintenant ici à New-York. Qu’il se détende, la jeune femme cherchait davantage à éviter Connor qu’à fuir Longside. Elle savait déjà qu’Alexander allait lui manquer, mais quelque chose lui disait qu’il se ferait un plaisir de revenir souvent les voir sur New-York depuis que son idylle avec Kate s’était officialisée. «  Je sais qu'en ce moment j'ai beaucoup de travail mais ça va finir par se calmer et on pourra de nouveau s'éloigner de New-York pour quelques jours régulièrement. Je n'ai pas l'intention de vendre l'appartement de Longside, c'est la ville où j'ai réapprit à vivre. J'adore les ballades sur la jetée ou dans le parc, le calme, les visages amicaux, on y retournera le  pour se ressourcer, quoi qu'il arrive. » Elle hochait la tête ; il était compréhensif, comme à son habitude. Ils ne s’étaient plus isolé loin de l’agitation de la ville depuis un long, très long moment maintenant. Elle espérait plus que tout pouvoir s’y retirer pour les vacances de Noël, et pourquoi pas, inviter Kate, Jay, Alec et tous les autres à venir passer un peu de temps aussi dans leur petit havre de paix. Plus elle y pensait et plus la jeune femme réalisait à quel point en réalité le calme de l’appartement lui manquait. Ils avaient eu une vie de roi, une vie à laquelle elle aspirait retourner un jour.

Gillian n’avait pas encore assimilé toute l’ampleur de la place qu’elle occupait. Elle était la petite-amie d’une des plus grosse fortune d’Amérique, elle allait donc devoir petit à petit s’habituer à ce genre de gros évènement. Elle le savait, peu importe le nombre d’évènements auquel elle serait conviée, elle ne se lasserait jamais de s’extasier comme elle le faisait aujourd’hui. « On est à New-York, la ville de Broadway et du spectacle permanent, je ne pouvais pas ne pas t'emmener voir l'une des comédies musicales les plus célèbres du répertoire américain. » « Et comme a ton habitude, tu as mis les petits plats dans les grands. » Continua-elle sans cesser de tourner la tête à droite et à gauche. Elle se souvenait de sa réaction à la découverte de son cadeau d’anniversaire quelques mois auparavant, et le simple fait de se retrouver face à cette surprise la faisait replonger dans un état d’euphorie certains. « Je suis content que tu aies fais cette demande de transfert, je n'avais vraiment pas envie de te laisser repartir à Columbia, je suis bien avec toi. Par contre il faudra que je me méfie, tu as tapé dans l'oeil de Richard » la jeune femme roula des yeux, « Tu as tapé dans l’oeil de toutes les femmes de l’assistance, sa femme inclu. » Elle était cependant rassurée qu’il prenne bien sa petite nouvelle de la soirée. Elle n’avait aucune envie de s’imposer à ses côtés, dans son appartement, mais elle vivait de plus en plus difficilement l’idée d’être séparée de lui. « Je suis heureuse de voir que ma petite démarche ne te mets pas en colère. Je voulais t’en parler, je te jure je ne voulais pas te mettre devant le fait accomplis et… » « Gillian, ça alors, je ne vous attendais pas ici ! », fit une voix trop familière dans son dos qui la fit sursauter malgré elle. « Madame…. Madame Benson, ça alors pour une surprise. » Elle se saluèrent en se serrant la main, et devant le regard insistant et interloqué de William, Gillian s’empressa de faire les présentation. « Madame Benson supervise mon stage chez Sullivan & Cromwell. C’est l’avocate la plus tenace de toute la grosse pomme. » « Vous connaissez Monsieur Standford Gillian ? Ca alors, si j’avais su ! » Gillian se mordit la lèvre, elle n’avait mentionné nulle part qu’elle connaissait William. C’était son petit jardin secret à elle et elle ne souhaitait pas mêler cela au boulot. « Les relations de travail et les relations personnelles, vous savez bien comment ça va n’est-ce pas ? » « Les relations de travail et les relations personnelles, vous savez bien comment ça va n’est-ce pas ? » « Ne m’en parlez pas », pouffa-elle avant de saluer Gillian et William, « Profitez bien de la pièce Gillian, j’attends vos impressions dessus lundi au débriefing du matin. » Gillian hocha la tête avant de se faufiler avec William jusqu’à leur places respectives. « Une très bonne avocate, mais qui ne sait pas tenir sa langue quand il s’agit des ragots de bureau. », soupira Gillian alors qu’elle s’installait à son siège, « Tu verras, elle ira encore plus vite que la presse pour répandre la nouvelle. »
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MessageSujet: Re: TONIGHT TONIGHT feat william   TONIGHT TONIGHT feat william EmptyDim 28 Aoû - 22:16

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William était conscient que Gill ne se sentait vraiment chez elle qu'à Longside Creek. Au fil du temps, cet oasis de calme et de tranquillité était devenu sa maison. S'ils vivaient dans un bel appartement à New-York, ils n'avaient pas l'océan, la plage, le bateau, les jolies petite Creek, le centre-ville à  taille humaine paisible la journée et animé le soir. Longside et ses quinze mille habitants permettait de vivre un rythme plus paisible de celui effréné de la grosse pomme au milieu des klaxons, de la foule en costume cravates sur les trottoirs ou des embouteillages. En même temps il serait difficile pour le jeune homme de gérer son entreprise multinationale d'une petite ville de Caroline du Sud sans se déplacer au siège et encore moins faire le trajets plusieurs fois par semaine sous peine de passer sa vie dans les transport. Gill non plus ne pourrait être satisfaire son ambition de travailler dans un cabinet d'avocats prestigieux ailleurs qu'à New-York. Les petits cabinets de Longside ne lui permettrait pas de se tailler la réputation d'une grande avocate. New-York était le meilleur endroit pour faire évoluer leur carrière, ça n'empêchait qu'un jour leurs priorité pouvait changer mais Will venait tout juste de reprendre les rennes de son entreprise, il avait encore trop de choses à faire ici et il devait reconnaître que le statut de PDG lui plaisait. Qu'on le veuille ou non, Will restait un homme de pouvoir et d'influence, il avait été élevé dans ce monde. Il aimait qu'on l'admire, il aimait pouvoir décider, il aimait convaincre et jouer de son charisme. S'il avait basculé dans cette nouvelle vie par défaut, lorsque Gill et lui s'étaient séparés et qu'il avait réellement aimé sa vie à Longside Creek, il aimait aussi sa vie aujourd'hui. Il ne savait pas combien de temps ça aller durer, un an, cinq, dix ? Tout ce qu'il savait c'était qu'il n'était pas encore prêt à partir. Aucun des deux n'avait tiré une croix sur Longside pour autant, et y inviter de la famille et des amis pour des vacances était une idée à mettre en pratique : les barbecues et pique nique à la plage l'été, les promenades et laits de poule en hiver, la dinde pour Thanksgiving autant de beaux projets que Will avait hâte de concrétiser..

Pour l'anniversaire de sa petite amie, William lui avait organisé un véritable jeu de piste, une chasse aux trésor parsemée de plusieurs cadeau, dont des places pour le spectacle auxquels ils allaient assister ce soir et qui représentait aussi l'occasion d'officialiser leur couple. « Et comme a ton habitude, tu as mis les petits plats dans les grands. »  Will afficha un sourire modeste, elle avait prouvé à plusieurs de ses anniversaires quelle aussi était capable de mettre les peits plats dans les grands pour lui faire plaisir. C'était ça l'amour, prouver par des gestes que le bonheur de l'autre est notre priorité, lui faire plaisir était naturel pour lui. Il fit remarquer à sa petite amie qu'elle avait tapé dans l'oeil de Richard le banquier, mais c'était encore loin de rendre justice à la beauté de la jeune femme car en réalité, William avait bien remarqué que les hommes étaient nombreux à s'être retourné sur le passage de la jolie blonde. Pourtant Gillian roula des yeux, signe qu'elle avait du mal àle croire. « Tu as tapé dans l’oeil de toutes les femmes de l’assistance, sa femme inclu. » Ce fût à son tour de rouler des yeux. « C'est mon argent qui leur tape dans l'oeil la plupart du temps. »

La jeune femme sembla soulagée de voir qu'il ne prenait pas mal le fait qu'elle ait lancé les démarches pour son transfert à New-York sans lui en avoir parlé préalabelment. Bien sûr, il aurait préféré qu'elle le fasse puisque cette décision les conçernait tous les deux, mais il était heureux qu'elle ait pris la décision de quitter la petite ville de Longside qu'elle affectionnait pour vivre avec lui, mine de rien, il s'agissait d'un sacrifice pour elle, et Will y voyait une belle preuve d'amour et une volonté de construire avec lui une relation solide et durable. « Je suis heureuse de voir que ma petite démarche ne te mets pas en colère. Je voulais t’en parler, je te jure je ne voulais pas te mettre devant le fait accomplis et… » « Gillian, ça alors, je ne vous attendais pas ici ! », les interrompit une voix fémine que Gillian sembla reconnaître. « Madame…. Madame Benson, ça alors pour une surprise. » Will les observa se serrer la main non sans lancer un regard interrogateur à sa petite amie. Le vouvoiement le mettait sur la piste d'une relation de travail mais il n'en savait pas plus. « Madame Benson supervise mon stage chez Sullivan & Cromwell. C’est l’avocate la plus tenace de toute la grosse pomme. » « Vous connaissez Monsieur Standford Gillian ? Ca alors, si j’avais su ! » William baissa la tête, gêné, il ne voulait as influer en quoi que ce soit sur l'avenir professionnel de sa petite amie, il savait à quel point il était important pour elle de se construire une carrière seule, sans devoir quoi que se soit à la renommée de son boyfriend. Il serra poliment la main que Madame Benson lui tendait et la gratifia d'un sourire bienveillant.  « Les relations de travail et les relations personnelles, vous savez bien comment ça va n’est-ce pas ? » « Ne m’en parlez pas »,  plaisanta-t-elle avant de leur souhaiter un bon spectacle. « Profitez bien de la pièce Gillian, j’attends vos impressions dessus lundi au débriefing du matin. » William revint à sa place, amusé par la situation, il n'avait pas pour habitude d'être le petit ami que l'on présentait, le jeune homme taisant qui se tenait en retrait de la conversation, nul doute que Gillian était en train de se faire doucement sa place dans ce monde. « Une très bonne avocate, mais qui ne sait pas tenir sa langue quand il s’agit des ragots de bureau. », prévint la jeune femme. « Tu verras, elle ira encore plus vite que la presse pour répandre la nouvelle. » Will lui prit doucement la main et posa un tendre baiser sur le dos de celle-ci. « C'est ce qu'on est venu faire, non ? Officialiser notre relation, faire savoir qu'on est ensemble. » Il se tût quelques secondes et reprit un air sérieux, presque mélancolique, il n'avait pas pu s'empêcher de remarquer que Gill ne l'avait pas explicitement présenté à sa superviseur comme son petit ami. «  Je sais que c'est difficile pour toi de mélanger vie privée et vie professionnelle, ça l'est pour moi aussi. J'espère que ça ne t'embarrasse pas trop qu'on le sache à ton travail. »

Il eurent tout juste le temps de finir leur conversation que les lumières s'éteignirent pour faire place au spectacle. Profitant de l'obscurité, William posa tendrement sa main sur le genou de sa petite amie. Le spectacle fût grandiose, conforme à ce qu'on pouvait s'attendre d'une comédie musicale à Broadway : du grand spectacle. Chanteurs et danseurs rivalisaient de talents et de prouesse, les tableaux étaient spectaculaires, les musiques étaient merveilleusement interprétées, un vrai régal. Will se félicita d'avoir emmené sa petite amie, en dehors du fait qu'il adorait cette comédie musicale qui avait bercé son enfance, il constatait avec satisfaction qu'elle était parfaitement adaptée et que la mise en scène par Robert Carsen était une grande réussite. Les lumières se rallumèrent trois heures plus tard, après un petit entracte. La salle se leva d'un même mouvement en une standing ovation pour saluer la performance magistrale des artistes. William lança un regard à Gill, elle semblait ravie et applaudissait avec ferveur mais il ne se privait jamais du plaisir d'entendre son enthousiasme de vive voix. « Alors, ça t'as plu ? », demanda t-il en se penchant à son oreille pour se faire entendre sous les applaudissement et les sifflets appréciateurs de la salle.
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