nom › lasheras. ∙ prénom(s) › ézéchiel malo rafaël. ∙ date et lieu de naissance › le onze septembre, à san felipe en colombie. ∙ âge › actuellement vingt-six ans mais il n'est plus très loin de l'âge supérieur. ∙ nationalité(s) › il est colombien de naissance, brésilien et a maintenant la nationalité américaine. ∙ orientation sexuelle › il est purement hétérosexuel et n'a jamais eu l'envie de se passer des femmes. ∙ statut › sans attache, plus ou moins. sentimentalement amoureux, physiquement libre de son corps. il souhaite garder sa liberté, encore un peu. ∙ études/métiers › il est sergent chef de l'armée de l'air. métier qu'il adore et qui le passionne. ∙ quartier › paularino road. ∙ groupe › fatality ∙ caractère › frivole, violent, à l'écoute, protecteur, colérique, impulsif, jaloux, sportif.

tics&manies.

questions.

il boit trop, il le sait mais ne peut s'empêcher de continuer. (+) son côté protecteur et jaloux le rend violent et méchant. il pourrait tuer sans s'en rendre compte dans ses cas-là. il s'est toujours plus ou moins maîtrisé jusqu'à présent mais n'est pas fier des blessures qu'il a pu causer. (+) il deux soeurs, plus jeune que lui et deux grands frères. hormis micahel-ana, il n'a pas vu les autres depuis l'âge de dix-neuf ans. il a fui son devoir familial, malgré lui. (+) il est amoureux mais tente de le cacher. il veut profiter de sa liberté d'homme. il veut enchaîner les conquêtes comme il a pris l'habitude de le faire. (+) il fait du sport, beaucoup de musculation surtout. (+) il mange très mal et le sait. il ne fait pas de repas régulier. (+) il passe souvent ses soirées accoudé au comptoir d'un bar. (+) il faisait du skateboard avant, il n'y a pas retouché depuis son départ du brésil. il n'est pas sûr qu'il sache encore en faire. et dire qu'il avait failli passer pro. (+) il adore ses cheveux et passe beaucoup de temps à les mettre en ordre. (+) c'est un homme qui prend soin de lui, malgré son alcoolisme. il s'habille bien et passe pas mal de temps dans la salle de bain (+) la guerre l'a traumatisé. (+) il s'est récemment mis à la lecture. si j'étais... un prénom › maëlys. un animal › un lion. une saison ›  l'hiver. un objet ›  une maquette d'avion. une chanson ›  payphone - maroon 5 une odeur ›  l'herbe coupé un livre ›  un roman historique. un pays ›  les états-unis. un film ›  un film d'action. un personnage fictif › harry potter. un sentiment › la liberté. un des quatre éléments › l'air. une citation › Dans le monde il n’y a pas d’un côté le bien et le mal, il y a une part de lumière et d’ombre en chacun de nous. Ce qui compte c’est celle que l’on choisit de montrer dans nos actes, ça c’est ce que l’on est vraiment. » Harry Potter et l'Ordre du Phénix, Sirius Black.

Quand et de quelle façon êtes-vous arrivé à Longside Creek ? il est arrivé il y a deux ans suite à la demande de son meilleur ami. à la base, il devait venir passer quelques semaines. il n'en est jamais reparti alors que son meilleur ami, francisco lui, est parti. il s'est marié aujourd'hui et sera bientôt l'heureux papa d'une petite fille. aujourd'hui, il est plutôt seul. il y a sa soeur, maëlys et ses conquêtes. Que pensez-vous de cette ville ? au début, il ne l'aimait pas. simplement parce que maëlys était là. parce qu'elle vivait là avec son fiancé. mais ça a changé avec le temps. il a appris à s'y faire. il peut dire qu'il s'y plait, globalement. Où et comment vous voyez vous dans six ans ? sans doute dans un sale état, rongé par l'alcool et la culpabilité. parce qu'il sait que l'alcool finira par faire plus de dégâts avec le temps. ou peut-être que ce sera un tout autre scénario auquel il ne croit pas. un amour, une maison, des enfants. des enfants à lui, pas à un autre. et peut-être une bague. La tempête vous a-t-elle touché personnellement ? il n'était pas présent lors de la tempête. il ne savait même pas qu'il y avait eu une tempête jusqu'à il y a peu. mais il lui arrive de compatir pour ces gens. quand il le veut.

prénom/pseudo › ashtoons/alicia ∙ âge › vingt-ans.∙ fille ou garçon › pokémon croisé licorne.∙ grâce au règlement, je sais que... › ∙ comment as-tu connu WAN ? › ∙ autres comptes › meade-plùm, joe et nelha-isaline.∙ tes premières impressions › ∙ d'autres commentaires › love keur keur.

« Quand je serais grand, je conduirais un avion. » Assis sur son lit, le petit garçon regardait à travers la fenêtre les avions qui volaient loin dans le ciel. Âgé de dix ans,  il se sentait fier d’avoir comme projet quelque chose d’aussi grand. D’aussi beau. D’aussi magique. Ezéchiel était un garçon rêveur et plein de surprise.  Il avait deux sœurs et trois frères. Il n’était pas le plus vieux et encore moins le plus jeune. Ses parents ne manquaient pas d’argent, ils travaillaient tous les deux. Né en Colombie, il ne garde que de vague souvenir de sa ville natale. Alors qu’il n’avait que trois ans, il a déménagé à Brasilia, au Brésil. Et il n’est jamais reparti avant l’âge de la majorité. Ezéchiel était un garçon aimé, intelligent et passionné. C’est à dix ans que sa passion pour les avions s’est manifestée. Le jour même de son anniversaire où il a reçu en cadeau cette maquette d’avion flambant neuve. Jamais plus il n’a pensé à autre chose qu’à voler. Imitant l’avion dès qu’il le pouvait, jouant avec des avions qu’il avait lui-même créé. Plein de vie, Ezéchiel a pourtant grandi, supportant quelques douleurs, quelques faiblesses. Quelques tristesses.

« Vous savez,  il m’arrive de penser que le monde ne tourne pas rond. Que moi-même, je ne tourne pas rond. Qui suis-je ? Un fils, un homme, un frère, un ami.  Je suis tant de chose que je n’ai plus l’impression d’être moi-même. Parfois je chute, parfois je rebondis, parfois je le fais exprès. Ma vie ressemble à un champ de bataille. Ma vie est un bordelle que je n’arrive pas à comprendre. J’entends ces voix qui me murmurent d’avancer, de continuer. D’essayer. J’entends ces gens me parler, m’encourager. Qui sont-ils ? Ils m’effraient mais j’avance, je continue. J’essaye. Seulement, je n'y arrive pas. Je continue d'avoir ces images dévastatrices me hantant en permanence. Y-a-t-il un remède miracle à la douleur du passé ? Vous-même, vous n'en savez rien. Vous avez beau être psychologue, cela ne change rien. Je vais vous dire ... j'ai dix-neuf ans, j'aurais vingt ans et ma seule activité c'est de venir vous voir chaque semaine.

_ Parlez-moi de Lola. »

« Je te le promets, Lola. Je te promets de revenir. Dans un an, à cet endroit même. » Larmes déchirantes, au revoir poignant. S'il y avait bien une chose que le jeune homme ne pouvait pas supporter, c'était les pleurs de sa meilleure amie. Elle aurait été sa seule raison de rester. Mais aujourd'hui, à dix-huit, il voulait réaliser ce rêve. Ce rêve d'enfant qu'il avait attendu si longtemps. Lola, ses cheveux bruns. Ses yeux pétillants. Son rire à faire chavirer les cœurs de tous les garçons. Ses mains douces. Sa voix. Elle ne comprenait pas son désir si intense de rentrer dans cette école d'aviation. De consacrer sa vie à cela. Elle ne l'avait jamais compris. Lola était sans doute la plus jolie fille qu'il ait eu l'occasion de rencontrer. Elle était parfaite à ses yeux. Trop peut-être. Élève modèle, douée dans plusieurs domaine, cette fille était une déesse descendue du ciel. Si belle et si talentueuse qu'il était impossible de détourner les yeux de sa silhouette ô combien magnifique. Il aurait pu être amoureux, il l’est intérieurement, l'aimer comme un fou. Seulement, il y a deux ans, lorsqu'ils se sont rencontrés au lycée de Brasília, il savait qu'il entrerait dans l'armée de l'air. Il avait pensé à elle avant son propre plaisir, il ne voulait pas qu'elle souffre. Avait-il raté cet engagement ? Oui, évidemment. Ses larmes n'en étaient qu'une preuve. « Ecoute-moi ! Nous nous reverrons, dans un an. Tu m'écriras. Je dois partir mais tu es certainement celle qui me manquera le plus. Prends soin de toi, jolie coeur. Ne m'oublie pas. N'oublie pas que je t'aime. » C'était la première fois qu'il lui disait qu'il l'aimait. Il ne l'a regardé qu'une fois avant de déposer ses lèvres sur son front. Puis il est parti. Son sac sur le dos, il a rejoint ses camarades qui se préparaient à embarquer pour l'école d'aviation la plus réputé d'Amérique. Dans un an, il reviendrait. Dans un an, il retrouva la femme qui avait fait battre son coeur sans qu'il ne s'en rende compte. Lola avait pris une telle place dans sa vie que vivre loin d'elle un an lui semblait presque impossible. Seulement, depuis toujours, il s'était juré de faire passer ses rêves avant le reste. Avant ses amis, sa famille. Avant elle. Voler, faire partie de l'armée, il attendait cela depuis qu'il était tout petit. Ce rêve qui s'était accentué huit ans auparavant, lorsqu'il avait reçu sa première maquette. Aujourd'hui, il décollait de la base militaire Brésilienne. Dans un an, il se poserait à ce même endroit, vieilli et prêt à retrouver Lola.

« Lola est sans doute la seule femme que j'aimerais. Pourquoi la seule ? Parce qu'elle m'a tellement fait souffrir que je n'ai plus envie de croire en l'amour. Lola est une salope. Quand je suis revenue après un an d'école dans ce putain d'aéroport, elle n'est jamais venue. Elle était partie à Miami, dans une école de je ne sais quoi, en précisant qu'elle ne voulait plus me voir. C'est con non ? Vous avez une solution pour ça ? Pour avoir fait le con et le regretter amèrement ? J'aime Lola mais je la déteste encore plus. J'avais dix-neuf ans quand j'ai quitté la maison, je suis parti à Miami dans l'espoir de la retrouver. Et je l'ai retrouvé. Devinez-où ? Aller, je suis sûre que vous savez où. Dans les bras d'un autre. Et le monde s'est écroulé. Je lui ai parlé, je lui ai hurlé dessus et je suis parti. J'ai refait un an d'école, j'ai fini ma formation avec brio et j'ai intégré l'armée de l'air à vingt ans. C'était fini. Plus rien ne m'importait plus que mon travail, mes avions. Je suis monté en grade, crachant sur les pensées que j'avais de Lola. Je suis devenue un sergent chef plus rapidement qu'il ne le faudrait. M'acharnant corps et âme dans ce que je faisais. Parfois, je sentais le regard inquiet de mes supérieurs. Ils ne comprendraient pas. Ils ne le pouvaient pas. J'avais laissé toute ma vie de côté pour me bâtir un empire dans l'armée de l'air.

_ Et vos amis dans tout ça ? Vous avez tout laissé tomber, mais vous aviez des amis au Brésil. Vous m'aviez dit que vous faisiez du skate board avec des enfants des quartiers. Vous avez tout laissé pour votre désir d'entrer dans l'armée de l'air ? »

Il faisait beau, chaud. Un temps habituel au Brésil, cela ne dérangeait que les pauvres touristes venant chercher le soleil et qui, une fois sur place, rêvent de repartir ou d'un peu de fraîcheur. Et d'un bain de crème solaire, aussi. Ezéchiel, debout en équilibre sur sa planche à roulette ne prêtait attention qu'à ce qu'il se passait devant. Le skate board était sa seconde passion. Ce moment qu'il trouvait si court où il avait l'impression de flotter, le rire de ses amis lui venant jusqu'aux oreilles. Francisco était sans doute l'ami qu'il préférait. Très doué de ses pieds, il admirait son talent. Lui qui venait d'une famille modeste, lui qui semblait si terre à terre. Lui qui avait accepté Ezéchiel comme il était. Comme à chaque fois qu'il faisait du skate, ils oubliaient le temps d'un instant, le monde les entourant. Lorsqu'ils ont été repéré, tout changea. Ezéchiel en riait tandis que Francisco voyait cette opportunité comme quelque chose de bon, de miraculeux. Le jeune garçon se moquait de percer dans ce monde du sport, lui qui voulait être pilote, ça n'avait aucune importance. Il adorait les sports extrême, très bon skateur il arrivait à faire ce qu'il voulait, mais en faire son métier était autre chose. Lorsqu'il venait après l'école pour faire du skatepark son lieu, il ne pensait pas qu'un jour, on lui proposerait d'en faire du business. Il a laissé Francisco profitait de l'opportunité, le regardant devenir un célèbre skateur, égérie de nouvelles chaussures ou du nouveau pantalon de sport. L'éloignement s'est causé rapidement. Puis Ezéchiel a quitté le Brésil lorsqu'il a eu dix-huit ans, pour son école. Il n'est jamais réellement revenu. Il n'oubliait pourtant Francisco. Il n'oubliait pas le skate. Il n'oubliait rien.

« J'ai repris contact avec Francisco récemment. Lorsqu'il est passé à Miami. Je n'ai pas pu le voir, malheureusement. Le temps n'y était pas, mon travail me prenait tellement de temps que j'ai même pas pu prendre une journée pour revoir un vieil ami. Mais lorsqu'il est parti pour Longside Creek, en Caroline du Sud ... ici quoi, je lui ai promis des vacances. Je l'ai fait. Je suis arrivé dans l'idée que je ne repartirais que dans quelques semaines. Et pourtant, j'y suis resté. Je ne suis pas reparti comme je l'avais prévu. Devenant entraîneur pour les nouvelles recrues. C'est moins prenant que l'armée, mais si je devais y retourner, je le ferais sur le champ. Pourquoi ? Parce que Lola vit à Longside Creek, avec son fiancé. Je me suis promis de ne plus fuir mais croyez-le, c'est dur de voir l'unique femme que l'on a aimé se balader au bras d'un autre.C'est difficile. Et pourtant, je m'efforce d'ignorer sa présence. Plusieurs fois, elle a tentait de venir me voir, de me parler. Je l'évite. Je la fuis. C'est pathétique. Mais j'ai pas envie de voir son bonheur sous mon nez. J'ai peur de devenir violent. De la frapper. Parce que croyez-moi, si je devais avoir une conversation, je suis certain que je serais dans l'obligation d'appeler une ambulance. Mais sinon, je suis ravi de retrouver Francisco. Et puis, si je suis là, c'est pour parler de mon envie de frapper cette jeune femme qui n'a rien demandé. Mais comprenez, Francisco a retrouvé la femme de sa vie et moi, je suis seul.

_ Vous arriverez à vaincre cette envie. Il faudra du temps. Et peut-être se rendra-t-elle compte de l'erreur qu'elle a fait en vous laissant de côté. »

Les choses avancent. Il boit, il sort. Il enchaîne les femmes. Il aime Maëlys, elle a eu un fils, elle a rompu ses fiançailles. Il veut sa liberté mais il l'aime quand même. Sa vie ressemble à un champ de bataille, c'est tout.