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 SUTTON+POPPY-ANN ø we used to be friends, remember ? ø APPARTEMENT#4

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Poppy-Ann K. L. Fabray
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MessageSujet: SUTTON+POPPY-ANN ø we used to be friends, remember ? ø APPARTEMENT#4   SUTTON+POPPY-ANN ø we used to be friends, remember ? ø APPARTEMENT#4 EmptyMar 19 Aoû - 21:51

sutton and poppy-ann

   
we used to be friends, remember ?
   

La même routine. C’était tous les jours pareils. J’étais fatiguée. Épuisée même. La boutique me prenait du temps. De l’énergie. Lucy aussi. Je n’en pouvais plus. D’être tout le temps debout, à m’occuper de tout. Je n’en pouvais plus d’avoir mal tout le temps. J’avais mal physiquement. Mais, le pire, c’était que j’avais mal psychologiquement. Ça ne s’arrêtait pas. Pourtant, Noah était mort il y avait presque deux ans maintenant. Je m’en souvenais comme si c’était hier. Le deux novembre deux mil douze. Je me souvenais des paroles de la police qui m’avait appelé pour me prévenir. Je me souvenais de chaque instant. Et ça continuait de faire aussi mal. J’étais malheureuse depuis près de deux ans. J’étais malheureuse et en colère. En colère contre Noah. En colère contre Graham. En colère contre le monde entier. Ce n’était pas juste. Je culpabilisais. Si nous n’avions pas été pauvres, il n’aurait jamais envisagé un braquage. Et s’il n’avait pas renié sa famille pour moi, jamais il n’aurait été pauvre. Tout ça me menait toujours à moi. Seulement, ce n’était pas moi qui avais appuyé sur la détente. C’était Graham. Son meilleur ami. Comment avait-il pu faire ça ? Je comptais sur lui. Je m’étais retrouvée seule. Ma vie était devenue un véritable enfer. Je ne pouvais pas laisser libre court à mon malheur. Je ne le pouvais pas parce qu’il y avait Lucy. Cette magnifique petite fille. La fille de Noah. Cette petite fille souriante et innocente. Pour elle, je me devais de vivre. Je me devais de sourire. D’essayer. Au moins avec elle. Mes journées se ressemblaient toutes. Lucy était encore trop jeune pour aller à l’école, alors je l’emmenais à la crèche. Ou chez mon père lorsqu’il ne travaillait pas. Comme c’était le cas aujourd’hui. Alors, je lui avais amené sa petite-fille. « Tu as une mine affreuse. » J’avais eu un léger sourire. « Merci papa. Moi aussi, je suis contente de te voir. » Mon père s’inquiétait pour moi. Je le savais. Il avait passé sa vie à s’inquiéter pour moi, depuis le jour de ma naissance. « Je te la garde ce soir, tu devrais te coucher tôt et te reposer. » Et voilà, mon père voulait encore m’aider. Il faisait tellement pour m’aider. Heureusement qu’il était là. « Merci papa. » J’avais déposé un bisou sur sa joue. Je savais que je ne dormirais pas plus sans Lucy à la maison. Je dormais très peu depuis la mort de Noah. Je faisais sans cesse des cauchemars. Je vivais la scène de sa mort. Et c’était bien pire que de l’avoir vécu. Mon imagination était sans doute bien pire que la réalité. Mais j’appréciais quand même quand mon père gardait ma fille pour la nuit. Après tout, j’étais une maman de vingt ans. Parfois, j’avais simplement envie d’être une fille de vingt ans. Peu importait que je ne sorte pas m’amuser. Juste ne pas avoir à me préoccuper de biberons et de couches pendant une nuit. Pouvoir pleurer autant que je le voulais. Ma journée s’était passée comme toutes les autres. Je travaillais seule à la boutique depuis que la vieille madame Figg me l’avait léguée après sa mort. Je n’avais pas voulu engager quelqu’un. Peut-être le faudrait-il à un moment donné. Je n’en étais pas là. Alors, je passais mes journées seule à la boutique, mes journées étaient rythmées par les bouquets, les demandes des clients, les commandes passées au téléphone. Madame Figg avait réussi à faire un véritable succès de sa fleuristerie. J’espérais réussir à faire prospérer ce succès. J’étais rentrée chez moi. Et pour la première fois depuis bien longtemps, je m’étais fait couler un bain bien chaud. Je venais à peine de sortir de l’eau que j’entendis quelqu’un toquer à la porte. Mes sourcils se fronçaient. C’était sûrement Maggie. J’enfilais rapidement mon pyjama, un short et un t-shirt on ne peut plus simple. Lorsque j’ouvris la porte, je fus surprise de voir que ce n’était pas du tout Maggie. « Sutton ? Je… » J’étais tellement surprise de la voir. Nous nous connaissions depuis l’enfance mais les années nous avaient séparées. Nous ne parlions que de temps à autre. « Salut ! Je suis surprise de te voir. »

   
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MessageSujet: Re: SUTTON+POPPY-ANN ø we used to be friends, remember ? ø APPARTEMENT#4   SUTTON+POPPY-ANN ø we used to be friends, remember ? ø APPARTEMENT#4 EmptyJeu 21 Aoû - 0:42


Poppy-Ann & Sutton
    we used to be friend, remember ?

Sutton fixait la femme devant elle en retenant un bâillement. Une heure qu'elle était là, dans son magasin à lui tenir la jambe en lui parlant de personnes du passé dont Sue se souvenait à peine. La femme, elle-même, elle avait eu du mal à s'en souvenir. Son prénom ne lui était revenu que plus tard. Gloria. Sutton n'était même plus capable de se souvenir de quand et comment elle l'avait rencontrée. Il fallait croire qu'elle faisait partie de ses gens qu'on croise sans arrêt, sans se souvenir d'où on la rencontrée. Malgré tout, cette Gloria jacquetait sans cesse. Sutton ne l'écoutait même plus. Surtout que Gloria semblait déterminée à plaindre la jeune femme à propos de son agression. « C'est vraiment incroyable. Entre toi qui te fais agresser et le mec de Poppy-Ann qui se fait descendre. » Gloria venait subitement de récupérer l'intention de la commerçante. Après une succession de noms qui n'avait plus aucun sens pour Sutton, elle en avait finalement trouvé un qui éveillait son intérêt. « Qu'est ce qui est arrivé à Poppy ? » Même si cela faisait maintenant un moment qu'elles ne s'étaient pas donnés de nouvelles, Poppy avait toujours une place privilégiée dans le cœur de Sue. Malgré les quelques années qui les séparaient, elles avaient toujours été de très bonnes amies. Et si elles ne se voyaient plus vraiment maintenant ce n'était due qu'aux années qui étaient passés, à la vie qui prenait des chemins différents. De temps en temps, elles se donnaient des nouvelles -merci facebook- mais elles avaient rarement le temps de se voir. Et maintenant que Sutton y réfléchissait, la dernière fois qu'elle avait eu de ses nouvelles, c'était il y a au moins deux ans... « T'es pas au courant ? Son homme a voulu braqué une banque je crois. Ou une supérette, je sais plus. Il a été descendu. Et elle se retrouve toute seule avec leur enfant. » Le sang de Sutton se figea dans ses veines. Elle savait qu'elle n'avait pas le monopole du malheur. Il lui suffisait d'écoutes les autres, pendant les réunions de son groupe de paroles, pour savoir qu'elle avait eu de la chance. Parce que bien qu'on l'ait agressé dans son appartement en la menaçant d'un couteau, elle s'en était bien sortie. Pas de blessures. Pas de viol. Rien. A part quelques ecchymoses. Tout comme sa colocataire. Et savoir que d'autres avaient perdus la vie de façon violente -peu importe ce qu'il faisait- la touchait toujours. D'autant plus quand cela avait un rapport les gens auxquels elle tenait. « Mon dieu. » Souffla-t-elle, portant une main à sa bouche. « C'est comme Paul, il est en prison maintenant... » Mais Sutton ne l'écoutait plus. Elle ne savait même pas qui était Paul.

Maintenant qu'elle était là, Sue se trouvait juste ridicule. Pourtant, elle avait suivie son impulsion. Elle avait eu envie de voir Poppy, tout simplement. Mais elle savait aussi à quel point les visites pour savoir si tout allait bien pouvait taper sur le système. Elle en avait subit quelques unes... Mais elle était là. Alors que c'était le soir. Elle savait qu'elle allait rentrée en pleine nuit, sa plus grande peur depuis son agression, et elle s'en moquait. Il fallait croire que penser aux problèmes des autres aidait à passer au dessus des siens. Elle prit finalement une profonde inspiration et frappa quelques coups à la porte. La porte s'ouvrit finalement, laissant apparaître une Poppy au trait tiré et en pijamas. « Sutton ? Je… » Elle tombait visiblement au mauvais moment. Sutton se mordit la lèvre intérieure, subitement gênée. « Salut ! Je suis surprise de te voir. » Sue tenta alors un sourire. « Je passais dans le coin, du coup je me suis dit pourquoi ne pas allé voir ma vieille amie Poppy ! » Elle relâcha finalement les épaules. Mais quelle excuse bidon. Combien de fois l'avait-elle entendue ses dernières semaines ? « Okay, elle est bidon mon excuse. J'ai juste appris ce qui t'étais arrivée et j'ai donc voulu voir comment tu allais. » Réponse honnêtte, mais qu'elle même aurait détester. Elle ouvrit alors son sac pour en sortir une bouteille. « Mais j'ai ramené du rosé ! » Elle brandit la bouteille avec un grand sourire qui se voulait innocent.
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MessageSujet: Re: SUTTON+POPPY-ANN ø we used to be friends, remember ? ø APPARTEMENT#4   SUTTON+POPPY-ANN ø we used to be friends, remember ? ø APPARTEMENT#4 EmptyDim 24 Aoû - 16:08

sutton and poppy-ann

   
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« Je passais dans le coin, du coup je me suis dit pourquoi ne pas aller voir ma vieille amie Poppy ! » J’arquais un sourcil. Elle mentait, cela se voyait tellement. En général, quand l’une voulait prendre des nouvelles de l’autre, c’était par réseau social. Je détestais ces trucs là mais Noah m’avait convaincue d’ouvrir un compte au début de notre relation. Soi-disant tous les jeunes faisaient ça, et ça me permettrait de montrer aux autres que j’étais bien plus qu’une petite fille pauvre. Il ne l’avait pas dit en ces termes mais c’était exactement cela. Alors, voilà où j’en étais. Concrètement, ça ne m’avait pas aidé à me faire des amis. Ça m’avait aidée à m’éloigner de plus en plus de mes amis. Même les plus anciens. Comme Sue. Elle et moi nous connaissions depuis l’enfance. Nous nous ressemblions beaucoup. Mais au fil du temps, nous avions pris de la distance. Elle ne faisait pas partie des gens qui se moquaient de moi à l’époque. Cependant, nous n’étions plus vraiment de grandes amies. Parfois, je ne savais pas si je pouvais considérer qu’elle était toujours une amie. Quoi qu’il en soit, elle était là. Devant moi. Me balançant une excuse bidon. Elle avait sans doute vu que je ne la croyais pas car elle s’empressa d’ajouter autre chose. « Okay, elle est bidon mon excuse. J'ai juste appris ce qui t'étais arrivée et j'ai donc voulu voir comment tu allais. » C’était donc ça. J’eus un hochement de tête bref. Elle venait par pitié. « Oh, la pitié t’amène donc devant ma porte. Ça faisait longtemps ! » Longtemps qu'on ne m'avait pas prise en pitié. Et ça m'allait très bien. Je n'avais pas envie qu'on ait pitié de moi. Je n'avais besoin de personne. Juste de Noah. Mais il m'avait été enlevé. Mon ton n’était pas plein de colère, ou de ressentiment. J’avais dit cette phrase, simplement, calmement. Pendant que j’avais dit ça, Sue avait sorti une bouteille de rosé de son sac. Bouteille qu’elle montra avec un grand sourire. « Mais j'ai ramené du rosé ! » Je ne pus m’empêcher de sourire. Je m’écartais de la porte. « D’accord. Entre. » Lorsqu’elle fut entrée, je fermais la porte et allais chercher deux verres. « Je suis désolée, j’ai pas de verre à vin. » Je n’avais jamais eu l’occasion d’en acheter. J’avais déjà du mal à payer mes factures, je n’allais pas m’acheter des verres à vin. J’avais plein d’autres verres après tout. Je pris un tire-bouchon dans le tiroir, et j’allais rejoindre Sutton à côté du canapé. « Assieds-toi. » J’étais fatiguée, mais j’étais également contente de la voir. Il fut un temps où elle et moi étions insouciantes. Innocentes. Le temps où l’on riait de tout. Le temps où l’on ne perdait pas son fiancé, tué par balle, et laissant derrière lui un bébé de quelques mois. Le temps où tout allait si bien. J’ouvris la bouteille et nous servis. À mon tour, je m’assieds. « Alors, dis-moi tout. Comment l’as-tu appris ? Quand c’est arrivé, y a deux ans, on parlait que de ça dans les rues. Longside est une petite ville. Mais, aujourd’hui, plus personne n’en parle. » Enfin, plus personne, ou presque. Sutton avait bien été mise au courant par quelqu’un. Il y avait déjà un moment que les média n’en parlaient plus. Par contre, les gens… J’avais appris, à mes dépends et il y avait bien des années maintenant, qu’il était impossible de faire taire les gens. Ils aimaient les histoires de ce genre. Surtout quand ça ne concernait pas leur famille. Longside Creek était comme toutes les autres villes. Les gens qui y vivaient aimaient les ragots. Ils aimaient les créer, et les colporter. Je détestais ça. J’aimais cette ville. Je détestais juste les gens qui y habitaient. La plupart, en tout cas.

   
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MessageSujet: Re: SUTTON+POPPY-ANN ø we used to be friends, remember ? ø APPARTEMENT#4   SUTTON+POPPY-ANN ø we used to be friends, remember ? ø APPARTEMENT#4 EmptyMar 26 Aoû - 14:17


Poppy-Ann & Sutton
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« Oh, la pitié t’amène donc devant ma porte. Ça faisait longtemps ! » Poppy vivait vraiment la même chose qu'elle. Le défilement de gens qui la prenait en pitié. Sutton avait été étonné du nombres de personnes qui s'étaient subitement souvenu de son existence. Et encore, son agression n'avait eu lieu qu'il y a deux mois. Elle s'imaginait assez bien que la liste allait s'allonger au fil de temps. Finalement, elle sortit sa bouteille de vin de son sac, comme pour faire amende honorable. Cela sembla fonctionner, puisque Poppy esquissa un soupir. Et miracle, elle s'écarta même de la porte. « D’accord. Entre. » Elle avait au moins gagné une petite victoire en se glissant à l'intérieur de l'appartement. La pouvoir du vin. Elle y était sensible aussi. Poppy s'éloigna pour aller chercher des verres, laissant Sutton seule près du canapé. « Je suis désolée, j’ai pas de verre à vin. » Elle haussa les épaules. Elle n'était pas accroc au vin au point de vouloir à tout prix le boire dans un verre adapté. Elle devait en avoir chez elle, sûrement un cadeau de sa mère mais elle n'était même pas sure de savoir où ils étaient rangés. Savy le savait peut-être. Elle, ben peu importe. Ça ne changeait pas le goût de sa boisson. « Une verre reste un verre. » Poppy revint rapidement, avec des verres et un tire-bouchon. « Assieds-toi. » Sue s’exécuta avec un sourire. Elle était heureuse de revoir son amie. Dommage que ce soit parce qu'elle venait d'entendre ce qui lui était arrivé. Elle aurait préféré ne pas avoir autant perdue contact avec elle. De ne pas avoir mis cette distance entre elles. Elle se disait qu'elle aurait pu faire davantage d'effort pour la garder davantage dans sa vie. Il fallait parfois le pire pour voir les choses. Et d'ailleurs, elle commençait à voir différemment la longue liste de gens qui étaient venus la voir par pitié. Peut-être que eux aussi, pensaient la même chose qu'elle. Sutton attrapa le tire-bouchon et commença à ouvrir la bouteille. « Alors, dis-moi tout. Comment l’as-tu appris ? Quand c’est arrivé, y a deux ans, on parlait que de ça dans les rues. Longside est une petite ville. Mais, aujourd’hui, plus personne n’en parle. » Deux ans, et elle n'en avait rien su. Sutton devait avoir un don pour se couper du monde, pour ne pas regarder les infos et se contenter de son nombril. C'était bien la première fois qu'elle se considérait comme quelqu'un d'égoïste... Elle se mit à verser le vin dans les verres. « Et bien c'est une histoire intéressante. » Elle posa la bouteille sur la table basse. « Tu te souviens d'une Gloria ?! T'inquiètes moi non plus. Mais elle, elle se souvient de tout ceux qui ont du croiser sa route au moins une fois. Elle est venue à mon magasin pour me raconter ce que tout le monde devenait. » Bon, elle était venue pour voir à quel point elle était traumatisé par son agression. Mais elle préféra le taire. Pour le moment du moins. Cela faisait du bien de voir quelqu'un qui ne connaissait pas son malheur, qui n'allait pas la scruté comme si elle pouvait explosé d'un moment à l'autre. Peut-être qu'après quelques verres de vin. « Elle m'a donc dit ce qui t'étais arrivé. » Sutton la regarda un instant. Poppy ne devait pas du tout aimer cette visite inattendue. Mais elle ne lui poserait pas de question. Elle n'avoua même pas que Gloria n'avait pas été capable de dire ce que son fiancé avait vraiment braqué. En réalité, elle préféra prendre un ton un peu plus détendue. « Elle m'a aussi dit que Paul était en prison. Mais je sais pas du tout qui est Paul. Tu le sais toi ? » Elle avait l'impression, bref mais inédite, de redevenir celle qu'elle était avant. Celle qui pouvait s'amuser et rire facilement. Et elle l'avait énormément fait avec Poppy. Oui, elle aimait cette insouciance qui lui faisait tant défaut aujourd'hui.
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MessageSujet: Re: SUTTON+POPPY-ANN ø we used to be friends, remember ? ø APPARTEMENT#4   SUTTON+POPPY-ANN ø we used to be friends, remember ? ø APPARTEMENT#4 EmptyDim 7 Sep - 13:48

sutton and poppy-ann

   
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« Un verre reste un verre. » Du bon vin. La dernière fois que j’avais bue, vraiment bu s’entend, j’avais fini au lit avec une autre femme. Je ne comptais pas réitérer l’expérience avec Sutton. Pour la simple et bonne raison que je n’étais pas attirée par les femmes. J’étais attirée par une seule femme. Koda. Ça me semblait bizarre. Jamais une femme ne m’avait attirée de cette façon-là. Avec Koda, ça s’était fait à cause de toute notre douleur, de notre désespoir. Mais, ça s’était passé il y a plus d’un an et j’y pensais encore. Souvent. Elle m’avait troublée. Son silence depuis m’avait troublée aussi. Noah me manquait. Je ne voulais me retrouver dans le lit de personne. Le vin allait peut-être m’aider. Revoir une vieille amie allait peut-être m’aider aussi. Sutton était une amie. Il fut un temps. Je ne savais pas si on allait retrouver cette amitié simplement parce que la pitié l’avait amenée jusqu’à ma porte. Seulement, j’avais peu d’amis. Alors que j’avais besoin d’un ami. Un véritable qui ne serait pas ma meilleure amie. J’adorais Maggie mais elle avait passé toute sa vie à me défendre et à ma protéger au lieu de vivre sa propre vie comme elle aurait pu. C’était à dire entourée de pleins d’amis, populaire et adulée. Elle avait refusé ça pour moi. Jamais je ne pourrais la remercier comme il se devait. Je crois que j’avais besoin de quelqu’un qui me comprendrait, qui serait comme moi, qui viendrait du même monde que moi. Peut-être était-ce pour ça que j’avais ouvert la porte à Sutton, sa pitié et sa bouteille de vin. Je répondis au sourire de Sue. Je voyais qu’elle était sincère. Ce sourire était sincère. J’étais curieuse de savoir comment elle avait appris pour Noah. Après deux ans, les langues avaient fini par ne plus se donner à cœur joie de cette histoire. Tout simplement parce que d’autres histoires étaient arrivées. Dans une petite ville, tout se sait vite. Alors dès qu’une histoire dramatique, ou pas d’ailleurs, pointait le bout de son nez, tout le monde en parlait. Sans se soucier que ça pouvait blesser les personnes concernées. L’être humain pouvait être méchant. « Et bien c'est une histoire intéressante. » Le bruit de la bouteille sur la table résonna dans ma tête. Je l’écoutais. Avais-je vraiment envie de savoir qui parlait encore de l’erreur de Noah ? La plupart des gens l’insultait parce que ce qu’il avait fait été mal. Mais, souvent, on l’insultait parce qu’à cause de ça, il avait laissé une jeune femme mais surtout avec un bébé. Ces réactions me mettaient hors de moi. Aucun d’eux ne savait ce qu’on vivait. Aucun d’eux ne savait ce que je vivais depuis qu’il était mort. Ça devrait être à moi de l’insulter et de le haïr. Ce n’était pas le cas. Je l’aimais. J’étais malheureuse. Parce que c’était un homme bien, qui avait renoncé à tout son argent pour l’amour, et qui ne supportait pas de ne pas pouvoir offrir bien plus à sa famille. Personne n’avait le droit de juger. Personne. « Tu te souviens d'une Gloria ?! T'inquiètes moi non plus. Mais elle, elle se souvient de tous ceux qui ont dû croiser sa route au moins une fois. Elle est venue à mon magasin pour me raconter ce que tout le monde devenait. » Gloria ? Sue avait raison, je n’avais aucune idée de qui était Gloria. J’avais eu si peu d’amis dans ma vie que je me souvenais de chaque prénom. Cette Gloria n’était sûrement pas mon amie. Elle devait faire partie de ceux qui se moquaient de moi, parce que j’étais solitaire, et pauvre. Une de celles qui riaient de moi, et que Maggie remettait à leur place avec grand plaisir. « Elle m'a donc dit ce qui t'étais arrivé. » Je hochais légèrement la tête. J’avais pour habitude de dire que les gens qui parlaient de la vie des autres ne devaient pas avoir une vie très palpitante. Je n’étais pas du genre à parler du malheur des autres, à m’en réjouir. C’était bien ça, n’est-ce pas ? Se réjouir du malheur des autres. Je n’aimais pas ces attitudes. Le malheur s’immisçait si facilement dans la vie, qu’il fallait toujours s’en méfier. Sue avait peut-être vécu un malheur aussi. Ça ne donnait pas le droit aux gens d’en parler comme si ils parlaient de leur sortie du dimanche matin à la boulangerie du coin. La jeune femme continua sur un ton plus détendue. « Elle m'a aussi dit que Paul était en prison. Mais je sais pas du tout qui est Paul. Tu le sais toi ? » Je souriais. Elle ne voulait pas me forcer à parler de Noah. J’appréciais. « Aucune idée. » J’avais dit cela en riant. Cela faisait du bien de rire. Cela faisait longtemps. Rire avec quelqu’un de mon âge. Presque. Je bus une gorgée de vin. Je n’étais pas prête à parler de Noah à Sutton. Pas encore. Il me fallait plus de vin. « Mais si ! Paul, c’est pas celui qui sortait avec la pompom girl idiote, la petite brune ? » Je ne savais pas du tout si c’était lui. Je me trompais peut-être. « Et toi alors ? Que deviens-tu ? »

   
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MessageSujet: Re: SUTTON+POPPY-ANN ø we used to be friends, remember ? ø APPARTEMENT#4   SUTTON+POPPY-ANN ø we used to be friends, remember ? ø APPARTEMENT#4 EmptyMar 9 Sep - 19:17


Poppy-Ann & Sutton
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Au vu de la tête que faisait Poppy, non, elle ne connaissait pas Gloria. Cela rassurait un peu Sue. Elle avait eu peur d'avoir tout simplement oubliée quelqu'un. D'autant plus une personne qui semblait connaître toute sa vie, alors qu'elle non. Sutton n'était capable ni de donner un nom de famille à cette femme et encore moins de dire quel était son métier. A moins que ce ne soit commère professionnel. Cela semblait lui coller. En tout cas, au peu qu'elle avait pu voir de cette femme. Bavarde intempestive semblait collée aussi. Mais bon sang, elle se demandait toujours où elles s'étaient rencontrés ! Cela resterait sans doute l'un des mystères de la vie. Comme celui de savoir qui de l’œuf ou la poule était arrivé en premier. Mais Sue portait un plus grand intérêt à ce dernier qu'à l'identité de Gloria. Elle continuerait à la considérer comme la mégère de service et c'est tout. Elle avait d'autres sujets de préoccupation que l'identité de cette folle. En fait ce soir, elle ne voulait avoir aucune préoccupation. Elle voulait juste profiter d'une soirée avec une amie. Sans parler de ses problèmes. C'est d'ailleurs ce qui la pousse à ne pas poser de questions à Poppy. Si elle veut en parler, Sutton l'écoutera sans problème. Mais elle ne la forcerait pas. Elle ne savait que trop ce que cela faisait. Elle préféra donc parler de l'autre ragot que lui avait annoncer Gloria. Même si elle ne savait pas non plus qui était Paul. « Aucune idée. » Sutton sentit une pointe de fierté pointer le bout de son nez en entendant le rire de Poppy. Après les salutations froides du départ, ça changeait et faisait du bien. Le mieux serait de garder cette ligne de conduite pour le reste de la soirée. Juste du rire et rien que du dire. Pas de larmes, pas de drames. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas eu une soirée comme ça. Elle passait de chouette soirée avec Savannah et arrivait même à rire avec elle, mais il y avait toujours une certaine tension dans l'air. Il suffisait que l'heure d'aller dormir s'approche pour que la peur la reprenait. Elle ne vivrait pas ça avec Poppy-Ann. « Mais si ! Paul, c’est pas celui qui sortait avec la pom-pom girl idiote, la petite brune ? » Sue fronça les sourcils en réfléchissant. Puis un sourire éclaira son visage. « Mais oui. Un visage d'ange mais un caractère horrible. Elle passait son temps à hurler sur son mec. Pour rire bêtement deux secondes après. » Elle eut une légère grimace. « Si c'est bien lui Paul, il est peut-être en prison pour l'avoir tuée. Ce serait pas impossible. » Bon, elle en rajoutait un peu. Elle était insupportable, passant de la petite idiote à la petite violente, mais de là à la tuer. Elle n'était même pas sure que son nom soit Paul. C'était peut-être Peter. Un truc qui commençait par un p, mais lequel exactement, elle n'en savait rien.

Elle prit finalement une longue gorgée du vin qu'elle avait ramener. Elle aurait aimé que la conversation reste concentré sur Paul/Peter et la petit pom-pom girl, mais il arriva tout de même la question qu'elle n'aimait pas. « Et toi alors ? Que deviens-tu ? » Sutton tenta un haussement d'épaules nonchalant. Elle ne savait pas si c'était convainquant ou pas, mais qui ne tente rien, n'a rien. « Pas grand chose, toujours la même routine. Maison, magasin et dodo. » Elle même ne croyait pas au ton qu'elle employait. « La boutique tourne bien, je peux être fière de moi ! » Voilà qui était déjà plus convainquant. Le ton était plus joyeux et plus sure. Après tout, c'était la seule chose vraie. Son magasin était sa plus grande fierté. « Tu devrais venir la voir un jour. » Ajouta-t-elle avec un doux sourire. Elle aimait que ses proches viennent voir son travail. Elle leur faisait souvent des cadeaux comme ça. D'ailleurs, elle pensa immédiatement à une jolie robe qui pourrait aller à la jeune femme. « Tout est parfait, quoi. » Bon, là, elle avait dit le petit truc de trop. Rien n'était parfait. Il suffisait d'entendre le ton de sa voix pour s'en rendre compte.
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MessageSujet: Re: SUTTON+POPPY-ANN ø we used to be friends, remember ? ø APPARTEMENT#4   SUTTON+POPPY-ANN ø we used to be friends, remember ? ø APPARTEMENT#4 EmptyMar 16 Sep - 21:29

sutton and poppy-ann

   
we used to be friends, remember ?
   

Une soirée insouciante. Sans parler de nos malheurs, de nos tristesses. Ça faisait bien longtemps que je n’avais pas eu ça. Du moins, avec quelqu’un qui ne savait pas exactement ce qu’il m’était arrivé. J’avais toujours Maggie, mais Maggie savait absolument tout de moi. Je ne pouvais rien lui cacher, elle me connaissait par cœur. Je ne comptais plus les soirées que j’avais passé avec elle, à pleurer toutes les larmes de mon corps. Cependant, je ne comptais plus non plus les soirées où elle me faisait rire, pour que j’oublie tout l’espace d’un instant. Maggie était du genre malchanceuse, il lui arrivait toujours des histoires hallucinantes. Elle me les racontait, et nous riions pendant des heures. Seulement, je la soupçonnais parfois d’en rajouter un peu. Je ne pouvais pas lui en vouloir, elle le faisait pour moi. Elle avait toujours tout fait pour moi. Je ne savais pas ce que j’aurais fait sans elle. Par contre, une soirée avec quelqu’un qui ne savait pas ce que j’avais vécu, qui ne le savait pas en détails en tout cas, j’étais persuadée que ce serait une bonne chose. Soirée innocente. Quoi de mieux que de se remémorer l’époque ? L’époque où j’étais une véritable paria. Quoi qu’il en soit, j’avais beau être une paria, je n’arrivais pas à la cheville de certaines personnes du lycée en terme de stupidité. Les gens du lycée pouvaient être si superficiels. Bizarrement, c’était de ces personnes qu’on se souvenait le mieux. Bizarre ou logique, je n’étais pas sûre. Malheureusement, on se souvenait aussi des gens dont le nom était lié à un scandale. J’avais tout, paria en plus d’avoir un nom qui connotait avec un malheur qui avait fait la une des médias locaux et outre Longside Creek d’ailleurs. Mais, ce n’était pas le sujet. « Mais oui. Un visage d'ange mais un caractère horrible. Elle passait son temps à hurler sur son mec. Pour rire bêtement deux secondes après. » Elle poursuivit de suite. Je ne pouvais m’empêcher de sourire, j’avais oublié que Sutton pouvait être bavarde. « Si c'est bien lui Paul, il est peut-être en prison pour l'avoir tuée. Ce serait pas impossible. » Je me mis à rire. Un rire nerveux que je ne pouvais pas arrêter. « Sans doute. En tout cas, je le comprendrais s’il l’avait fait. Cette fille était vraiment insupportable. » J’avais appuyé sur le dernier mot. « Elle m’appelait Poppy le popo, c’est dire le niveau de sa réflexion. » Je ne savais même pas si on parlait de la bonne personne concernant son petit-ami. Je n’étais pas certaine qu’il s’appelait vraiment Paul. En tout cas, la concernant elle, je savais qu’on parlait bien de la même personne. Cette fille était un cas unique. On ne rencontrait une personne comme ça qu’une fois dans sa vie. Heureusement d’ailleurs. J’avais imité Sutton en prenant également une gorgée de vin. Je n’allais tout de même pas parler toute la soirée de personnes qui n’en valaient pas vraiment la peine. À mes yeux, en tout cas. Je n’éprouvais absolument que de l’indifférence pour eux. Je voulais en savoir plus sur ce qu’était devenue sa vie. Ça m’importait plus que des personnes qui se moquaient de moi au lycée. « Pas grand-chose, toujours la même routine. Maison, magasin, et dodo. » J’avais remarqué ce haussement d’épaules qui se voulait indifférent. On aurait dit moi et mes sempiternelles ‘tout va bien aujourd’hui’, ‘oui, je vais beaucoup mieux, merci’. Je préférais ne pas relever. Je préférais la laisser terminer. « La boutique tourne bien, je peux être fière de moi ! » Cette fois, c’était plus convaincant. Je pouvais sentir qu’elle était fière de ce qu’elle avait accompli. Encore une fois, on aurait dit moi. Sauf que je ne tenais pas un magasin de vêtements, mais une fleuristerie. Elle, comme moi, j’avais l’impression que la seule chose dont nous étions fiers était notre métier. « Tu devrais venir la voir un jour. » J’acquiesçais d’un signe de tête. « Avec plaisir. » J’avais eu un sourire sincère. « Tout est parfait, quoi. » Cette phrase était la phrase de trop. Ça sonnait terriblement faux. Je ne savais pas si je devais le lui faire remarquer ou si je devais faire comme si de rien n’était. Si je lui faisais remarquer, nous pouvions dire adieu à la soirée insouciante et innocente. Si je ne lui disais rien, je culpabiliserais d’avoir été égoïste et de ne m’être préoccupée que de mon malheur, et de mon oubli de malheur durant une petite soirée. Seulement, je ne savais pas comment m’y prendre. Je ne savais pas quoi dire. Je n’avais pas beaucoup d’amis, pas beaucoup de personnes qui venaient me voir. En général, cela se résumait à Maggie et mon père. Je savais tout de la vie de Maggie sans avoir à lui demander. Et inversement. Quant à mon père, il était mon père, j’étais tout ce qui lui restait, et tout ce qui me restait hormis Lucy. Il fallait que je me lance, tout simplement. « J’ai l’impression de m’entendre. ‘Bien sûr, tout va bien, Lucy est géniale, et ça marche super à la boutique, que demander de plus ?’. C’est le refrain que j’ai l’habitude de sortir à quiconque me demande si je vais bien. Sauf qu’en général, il y a une sorte de pitié dans le regard de la personne qui me l’a demandé. Saches que je déteste la pitié, tu n’en auras pas venant de moi. » J’étais sérieuse. J’avais reçu assez de pitié depuis deux ans pour toute ma vie. « Les gens me regardent comme si j’allais m’effondrer à tout instant. J’ai simplement envie de leur hurler de me donner de l’espace. Faire semblant que tout va bien, ça devient une seconde nature. N’importe qui t’aurait cru. Mais, je peaufine cette technique depuis deux ans. » J’avais l’impression de parler pour rien dire. Je me tus en avalant une nouvelle gorgée de vin. Ce dernier était vraiment bon. 

   
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MessageSujet: Re: SUTTON+POPPY-ANN ø we used to be friends, remember ? ø APPARTEMENT#4   SUTTON+POPPY-ANN ø we used to be friends, remember ? ø APPARTEMENT#4 EmptyDim 21 Sep - 15:01


Poppy-Ann & Sutton
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Finalement rendre visite à Poppy avait été une brillante idée. Rire comme ça avec insouciance, c'était loin d'être régulier dernièrement. Ça n'arrivait plus, tout simplement. Oh, elle riait, mais pas de cette manière. Pas comme avant. Et cela faisait un bien fou du juste rire et parler comme ça. Surtout avec quelqu'un qui ne savait pas à quel point elle était une bombe à retardement totalement traumatisée. Et se souvenir d'un passé qui avait encore moins de rapport avec, c'était encore mieux. Si elle avait déjà l'impression que la Sutton lycéenne était différente de l'adulte, ce n'était rien avec l'actuelle. « Sans doute. En tout cas, je le comprendrais s’il l’avait fait. Cette fille était vraiment insupportable. » C'était peu dire. Sutton, qui n'avait pourtant jamais été le sujet des brimades, ne la supportait pas. « Elle m’appelait Poppy le popo, c’est dire le niveau de sa réflexion. » Elle s'en souvenait parfaitement. Cette fille avait tenté, une fois, de lui donner un surnom stupide. Sue ne s'en souvenait même pas, sûrement un truc en rapport avec ses histoires de cœurs qui ne duraient jamais, mais cette tentative avait avorté dans l’œuf. Contrairement à Poppy, elle avait eu la chance d'être bien entouré au lycée. Elle n'était pas non plus une fille particulièrement populaire, mais elle l'était suffisamment pour qu'on lui fiche la paix. Poppy n'avait pas cette chance. D'ailleurs, avec le temps, Sutton avait tendance à culpabiliser en pensant à cette époque, elle n'avait pas été très présente pour la jeune femme. « Elle serait pas une grosse perte pour l'humanité, c'est sur... » Ajouta Sutton en faisant une petite grimace comique. Elle ne souhaitait pas vraiment une telle chose, elle ne souhaiterait ça à personne. Mais faire sa langue de vipère de temps en temps, ça soulageait mine de rien. Mais, elles n'allaient pas passés toute la soirée à faire ça, ce n'étais pas vraiment leur genre après tout.

Poppy posa alors la question fatidique, celle à laquelle Sutton n'avait pas encore trouvé la bonne parade. Il fallait croire qu'elle était trop honnête. « Avec plaisir. » Lui répondit Poppy quand elle lui proposa de venir voir sa boutique à l'occasion. Et elle aurait du arrêter là, laisser conversation dérivée vers son magasin. Mais non, il avait fallut qu'elle ajoute une autre phrase, totalement idiote. Elle vit tout de suite au regard de son amie qu'elle avait compris que quelque chose n'allait pas dans la vie de Sutton. Auprès de quelqu'un d'autres, sa réplique serait passé, on aurait cru que réellement tout était parfait pour elle. Mais pas auprès de Poppy. Si Sue avait pu faire des parallèles entre la façon d'agir de Poppy et elle, l'inverse était tout aussi vraie. Elle aurait du s'en rendre compte plus tôt. Mais son amie resta tout de même un moment sans rien dire, comme si elle se demandait s'il fallait vraiment relever ou pas. Elle se décida finalement à ne pas faire l'autruche. « J’ai l’impression de m’entendre. ‘Bien sûr, tout va bien, Lucy est géniale, et ça marche super à la boutique, que demander de plus ?’. C’est le refrain que j’ai l’habitude de sortir à quiconque me demande si je vais bien. Sauf qu’en général, il y a une sorte de pitié dans le regard de la personne qui me l’a demandé. Saches que je déteste la pitié, tu n’en auras pas venant de moi. » Sutton poussa un soupir avant de posé sa tête sur le dossier du canapé. Malheureusement, elle ne savait que trop qu'en général, on ne contrôle pas vraiment la pitié qui transcende dans le regard. N'avait-elle pas donné cette impression à Poppy en arrivant ? Pourtant, ce n'était pas vraiment de la pitié qu'elle ressentait pour elle. Elle se sentait surtout désolée qu'elle ait eue à traverser tout ça. Mais malheureusement, dans le regard de la victime, tout ressemble à de la pitié, elle ne le savait que trop. « Les gens me regardent comme si j’allais m’effondrer à tout instant. J’ai simplement envie de leur hurler de me donner de l’espace. Faire semblant que tout va bien, ça devient une seconde nature. N’importe qui t’aurait cru. Mais, je peaufine cette technique depuis deux ans. » Elle poussa encore un autre soupir. Elle n'était pas venue pour raconter encore ce qui lui était arrivé, mais en même temps, elle se voyait mal refuser de répondre maintenant. Surtout que si elle savait -même vaguement- ce que vivait Poppy, elle pouvait au moins lui donner les mêmes cartes. « Je n'ai que deux mois d’entraînement, moi. » Elle releva finalement la tête pour regarder Poppy. Un sourire triste se dessina sur ses lèvres. « J'ai été agressé, dans mon propre appartement, avec ma colocataire. » Elle n'avait pas vraiment envie de rentrer dans les détails. De parler du couteau sur sa gorge pour la forcer à entrer. De la tentative désespérée de Savannah de faire croire qu'elle était armée. Du rire de son agresseur, qui continue à hanter ses rêves. Elle préférait parler d'autres choses à propos de ça. « C'est fous comment les gens se souviennent de toi quand ils apprennent que tu as vécue un truc dur. Parfois on se demande si c'est par réelle inquiétude pour toi ou juste pour se mettre un truc sous la dent. Comme un voyeur pervers attiré par les traumatismes des autres... » Elle rangeait la fameuse Gloria dans cette catégorie là, sans même réfléchir. Elle en savait trop sur trop de monde pour faire passer ça pour de la sollicitude. Sutton secoua la tête avant de boire une autre gorgée de vin. Une petite, avant de poser son verre sur la table basse. Elle n'était pas sur que se soûler soit la meilleure solution pour améliorer sa vie.
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MessageSujet: Re: SUTTON+POPPY-ANN ø we used to be friends, remember ? ø APPARTEMENT#4   SUTTON+POPPY-ANN ø we used to be friends, remember ? ø APPARTEMENT#4 EmptyJeu 16 Oct - 20:06

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L’insouciance. L’innocence. Il fallait être stupide pour se rendre compte que ce n’était que des faux-semblants. On faisait simplement semblant. Semblant de croire que tout irait mieux. Que l’on pouvait en rire. Rien n’irait mieux. Absolument rien. Je le savais et Sutton le savait aussi. Elle était venue parce qu’une commère lui avait rappelé que mon fiancé avait été tué dans un braquage. Je ne lui en voulais pas. Elle était venue avec une bouteille de vin, sans doute que, dans sa tête, elle s’était dit qu’elle venait simplement pour me soutenir. Elle et moi nous connaissions depuis longtemps maintenant. Et ça faisait déjà un moment que nous n’avions pas parlé. Alors, je lui avais simplement demandé si ça allait pour elle. J’avais vu son visage changer. J’avais eu l’impression de me voir comme dans un miroir. Son visage était le mien. Sa façon de dire qu’elle allait bien était ma façon de dire que j’allais bien. Ses yeux effrayés étaient les miens. Devais-je faire semblant de ne pas voir tout ça ? Après tout, faire semblant faisait partie de moi. Seulement, elle était mon amie. Nous n’étions peut-être pas les amies les plus proches, mais nous étions amies. Alors, je me devais de la soutenir. C’était dans ma nature. Il me semblait. Il faudrait que je n’oublie pas de passer à sa boutique. Il fallait dire que je n’avais pas beaucoup de temps pour faire les magasins. C’était l’un des avantages d’être une mère célibataire à vingt ans. On avait le temps pour rien, et surtout pas pour prendre soin de soi. Parfois, je me faisais peur en me regardant dans le miroir. D’ailleurs, je les évitais le plus possible ces trucs-là. J’aurais sans doute me taire mais il fallait que je continue. Que je lui montre que j’étais là. Et, surtout, que je ne la jugeais pas parce que, ce qu’elle ressentait, je le ressentais aussi. Je ne savais pas la cause de cette souffrance, mais je savais qu’elle souffrait. Ça me suffisait pour essayer de l’aider. Je la regardais poser sa tête sur le canapé et pousser un soupir. Elle devait sans doute penser qu’au fond, j’avais quand même pitié d’elle. Elle avait tort. Je n’avais pitié de personne. Ce n’était pas parce que j’éprouvais de l’empathie que j’éprouvais de la pitié. « Je n'ai que deux mois d’entraînement, moi. » Sutton finit par me regarder. J’eus un léger sourire. Cela allait faire bientôt deux ans me concernant. On finissait par s’habituer. Par vivre avec sa douleur. Même si, je l’avouais, il y avait des jours où elle était si insupportable que je passais des heures à pleurer dans mon lit, le soir, après avoir couché Lucy. Je ne répondis rien. « J'ai été agressé, dans mon propre appartement, avec ma colocataire. » Je bus une gorgée de vin avant de répondre. « Je suis désolée pour toi. » C’était sincère. J’étais vraiment désolée de ce qui lui était arrivé. Cela devait être vraiment traumatisant. Pour elle, autant que pour sa colocataire. Autant que de se retrouver seule avec un bébé à seulement dix-huit ans à l’époque ? Je n’en savais rien. Je n’avais pas le droit de me poser cette question. Pas le droit de me croire plus malchanceuse ou quelque chose dans le genre. « C'est fous comment les gens se souviennent de toi quand ils apprennent que tu as vécu un truc dur. Parfois on se demande si c'est par réelle inquiétude pour toi ou juste pour se mettre un truc sous la dent. Comme un voyeur pervers attiré par les traumatismes des autres... » Je hochais la tête. « Je crois que les gens préfèrent parler des malheurs des autres plutôt que de se rendre compte que leur vie n’a aucun intérêt. Ça leur donne l’impression d’avoir du piment dans leur vie. » Je me tus quelques secondes. Je ne savais pas vraiment quoi dire. Lui poser des questions. Parler de ma propre expérience. Je savais que je détestais lorsque l’on me posait des questions. Je partais du principe que si j’avais envie de parler alors je le ferais. Je ne voulais pas qu’on me force à parler. « Lorsque c’est arrivé, tout le monde en parlait, tout le monde me regardait comme si c’était moi qui avais forcé Noah à faire ce qu’il avait fait. » J’étais hésitante. « Ils ont réussi à me faire me sentir coupable. Noah vient… venait d’une famille riche et il a tout abandonné pour moi. Il est devenu pauvre pour moi alors, forcément, je me suis senti coupable parce qu’il a fait ça pour moi, pour notre famille. Au final, j’ai fini par ne plus écouter les gens. Et ils ont fini par arrêter d’en parler. » Puis je pensais à cette Gloria qui en avait parlé à Sutton. « Du moins, plus tout le temps. On finit par s’habituer, tu sais. » Cela me faisait bizarre d’en parler ainsi. Je sentais ma gorge se nouer. « Il me manque tous les jours. Je le vois en Lucy, et je sens ce poids dans ma poitrine qui s’alourdit de jour en jour. Je n’ai que vingt ans, et je suis une mère célibataire parce que mon fiancé a été tué. Je n’imaginais pas ça. J’aimerais te dire que ça va finir par passer. Mais, je ne peux pas. J’espère de tout cœur que ce sera le cas pour toi. Vraiment. Je ne sais pas ce que tu as subis exactement, et je ne veux pas le savoir si tu ne veux pas me le dire, mais j’espère que cet enfoiré n’est pas allé trop loin, et que le temps pansera tes blessures. » Je tentais un sourire et lui pris la main. De l’autre, je séchais rapidement une larme qui coulait le long de ma joue. Noah me manquait tellement, et parler de lui ne faisait qu’accentuer ma peine.

   
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MessageSujet: Re: SUTTON+POPPY-ANN ø we used to be friends, remember ? ø APPARTEMENT#4   SUTTON+POPPY-ANN ø we used to be friends, remember ? ø APPARTEMENT#4 EmptySam 18 Oct - 1:38


Poppy-Ann & Sutton
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En venant ici, Sutton ne s'attendait pas vraiment à parler d'elle-même. Du moins elle ne le voulait pas en arrivant. En y réfléchissant un peu plus, elle ne savait pas vraiment ce qu'elle était venue chercher en venant ici. Allée voir quelqu'un qui ne savait pas ce qui lui était arrivée était très tentant. Mais elle aurait du se rendre compte que Poppy remarquerait bien rapidement que quelque chose n'allait pas. Après tout, n'importe qui pouvait s'en rendre compte, tant qu'on savait quoi regarder. Et Poppy savait quoi regarder. Sutton finit donc par dire ce qui lui est arrivée, sans entrer dans les détails. Elle était bien incapable d'en fournir pour le moment. « Je suis désolée pour toi. » Sutton eut un petit sourire et tourna la tête vers Poppy. Des tas de personnes lui avaient dit ça, mais c'était l'un des premières fois que ça avait réellement un sens. Être désolé pour quelqu'un, cela s'apparente souvent à de la pitié. Au moins, elle avait face à elle l'une des rares personnes qui ne lui ferait pas ressentir ce genre de sentiment. Mais malgré ça, Sutton préfère continuer la conversation à parler du comportement des autres plutôt que d'elle-même. « Je crois que les gens préfèrent parler des malheurs des autres plutôt que de se rendre compte que leur vie n’a aucun intérêt. Ça leur donne l’impression d’avoir du piment dans leur vie. » Sutton avala doucement une gorgée de son vin pour empêcher le rire sarcastique qui voulait monté dans sa gorge. L'ennuie rendait les gens stupide. Elle, elle n'avait jamais eu le temps de se mêler du linge sale des autres. « S'ils manquent de piquant, ils ont qu'à partir en vacances dans un pays sans eau potable. » Marmonna-t-elle sarcastiquement. Même si dans le fond, c'était un vrai conseil. Jusque là, elle n'avait pas eu conscience d'être si en colère face à toutes ses personnes qui ne cessaient de jouer les vautours autour de son malheur et de sa détresse. Jusque là elle les avait même plutôt gentiment acceptée, toujours avec bienveillance. Il fallait croire que la fameuse Gloria avait été la goutte qui faisait débordé le vase. Et avec elle perdait toute patience. Sur cette pensée, Sue porta son verre à ses lèvres. « Lorsque c’est arrivé, tout le monde en parlait, tout le monde me regardait comme si c’était moi qui avais forcé Noah à faire ce qu’il avait fait. » Elle stoppa là son geste, tournant de nouveau son regard vers Poppy. Elle l'avait sentie son hésitation. Sutton n'avait pas du tout envie de la forcer à parler de ce qui lui était arrivé. Et l'hésitation qu'elle avait entendue dans sa voix lui donnait envie de la stopper, de ne pas la forcer à parler. Mais la brunette reprenait déjà la parole. « Ils ont réussi à me faire me sentir coupable. Noah vient… venait d’une famille riche et il a tout abandonné pour moi. Il est devenu pauvre pour moi alors, forcément, je me suis senti coupable parce qu’il a fait ça pour moi, pour notre famille. Au final, j’ai fini par ne plus écouter les gens. Et ils ont fini par arrêter d’en parler. » Ou presque, ajouta mentalement Sutton en pensant à Gloria. En même temps, cette dernière semblait prendre plaisir à retenir tout les problèmes des gens. Et à la ressortir souvent. Sue se demanda à qui elle pouvait bien parler de son agression à elle. « Du moins, plus tout le temps. On finit par s’habituer, tu sais. » Elle ne voulait pas s'y habituer, sans doute une des autres raisons qui la poussait à voir le moins de monde possible. Elle voulait retrouver sa vie d'avant. C'était trop demandé ? « Il me manque tous les jours. Je le vois en Lucy, et je sens ce poids dans ma poitrine qui s’alourdit de jour en jour. Je n’ai que vingt ans, et je suis une mère célibataire parce que mon fiancé a été tué. Je n’imaginais pas ça. J’aimerais te dire que ça va finir par passer. Mais, je ne peux pas. J’espère de tout cœur que ce sera le cas pour toi. Vraiment. Je ne sais pas ce que tu as subis exactement, et je ne veux pas le savoir si tu ne veux pas me le dire, mais j’espère que cet enfoiré n’est pas allé trop loin, et que le temps pansera tes blessures. » Sutton serra davantage la main que Poppy avait glisser dans la sienne. Elle ne pouvait qu'admirer la force dont son amie à fait preuve en lui racontant tout ça. Gardant toujours aussi fermement sa main dans la sienne, elle posa son verre sur la table basse. Avant de se réinstaller dans le canapé. De son autre bras, elle attira doucement Poppy contre elle. Elle ne savait même pas si ce geste était pour consoler la jeune femme ou elle-même. Finalement, elle se décida à parler à son tour et laisser échapper un soupir. « Je suis rentrée chez moi, un soir, en pleine nuit. Il m'attendait là. Il a mis un couteau sous la gorge et m'a forcé à le faire rentrer pour rejoindre ma colocataire. » Ce qu'elle détestait racontée tout ça. Même au réunion, elle évite de donner des détails. Et d'ailleurs, elle préférait ne pas raconter la suite. « Une voisine nous a entendu et a alerté la police. » Elle lâcha finalement Poppy, d'un geste distrait elle attrapa une de ses mèches de cheveux et l'entortilla autour de son doigt. « Je vois plus personne depuis. Même mes parents. J'avais un copain, ou du moins, il commençait à le devenir. Mais je passe mon temps à refuser ses appels. Et j'ai couché avec un type qui clairement a autant de problème que moi. Une vie complétement saine quoi... » Bien la première fois qu'elle parlait ouvertement de Leith et Caleb. Il fallait croire qu'elle arrivait plus facilement à se confier à Poppy.
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MessageSujet: Re: SUTTON+POPPY-ANN ø we used to be friends, remember ? ø APPARTEMENT#4   SUTTON+POPPY-ANN ø we used to be friends, remember ? ø APPARTEMENT#4 EmptyDim 9 Nov - 18:33

sutton and poppy-ann

we used to be friends, remember ?

La conversation prenait une tournure que je n’avais pas imaginé en ouvrant la porte. Je pensais que nous allions simplement rapidement discuter de choses assez superficielles. Il y aurait eu un silence gêné qui lui aurait indiqué qu’il fallait qu’elle parte. Selon moi, ça faisait trop longtemps que nous n’avions pas réellement parlé pour… réellement parler justement. Pourtant, la conversation avait tourné. L’histoire de l’une, l’histoire de l’autre. J’étais vraiment désolée de ce qui lui était arrivé. Je n’éprouvais pas de pitié. J’en étais bien incapable. J’éprouvais de la compassion. Personne ne méritait de vivre des épreuves pareilles. « S'ils manquent de piquant, ils ont qu'à partir en vacances dans un pays sans eau potable. » Je n’avais pu m’empêcher de sourire en m’exclamant. « Mais ça va pas la tête ?! Ils veulent contempler la misère des autres, pas la vivre. » C’en était tellement pathétique. Seulement, j’avais pu constater, et cela toute ma vie, que c’était la vérité. Au lieu de laisser les gens panser leurs plaies, les gens préféraient retourner le couteau dans la plaie et regarder les autres souffrir. C’était l’histoire de ma vie. Cependant, je ne m’étais jamais laissé m’écrouler à cause d’eux. Et Sutton ne le devait pas non plus. C’était sans doute pour ça que je m’étais lancé dans une tirade sur ce que je pouvais ressentir. Alors que je lui racontais, je sentis sa main serrer un peu plus celle que j’avais glissée dans la sienne. Elle finit même par m’amener vers elle. J’appréciais ce geste. Ça me touchait. Et, en même temps, ça me surprenait. Ces gestes étaient devenus assez rares dans ma vie. Les câlins de réconfort, c’était avec Maggie ou avec Lucy. Même si cette dernière ne se rendait pas compte que nos câlins me réconfortaient. Lorsqu’elle reprit la parole, je me remis droite et plongea mes lèvres à nouveau dans mon verre de vin. Dire que quelques années plus tôt, je trouvais le vin tellement… pour les adultes. « Je suis rentrée chez moi, un soir, en pleine nuit. Il m'attendait là. Il a mis un couteau sous la gorge et m'a forcé à le faire rentrer pour rejoindre ma colocataire. » Je l’écoutais attentivement. Je ne pouvais qu’imaginer la scène. Je ne pouvais pas la comprendre. Je ne pouvais que l’écouter, être là. Au moins ce soir en tout cas. Il ne servait à rien qu’on se promette d’être toujours là l’une pour l’autre en sachant que ce ne serait pas le cas. « Une voisine nous a entendu et a alerté la police. » La main de Sue lâcha la mienne. « Je vois plus personne depuis. Même mes parents. J'avais un copain, ou du moins, il commençait à le devenir. Mais je passe mon temps à refuser ses appels. Et j'ai couché avec un type qui clairement a autant de problème que moi. Une vie complétement saine quoi... » Si il y avait bien quelque chose sur laquelle je ne pouvais pas la conseiller, c’était les hommes. Elle avait deux hommes pour elle, je n’en avais une qu’un seul dans ma vie et il était décédé d’une balle. Encore une fois, je ne pouvais donc pas comprendre sa situation. J’avais l’impression d’être totalement à l’ouest en ce qui concernait les relations humaines. À seulement vingt ans. C’était triste. Ça me déprimait encore plus. En fait, j’hésitais entre triste et pathétique. Je n’avais aucune idée de si je serais capable de refaire ma vie un jour. Je ne savais pas si je pourrais retomber amoureuse de quelqu’un, aimer quelqu’un comme j’avais aimé Noah. Et si j’y arrivais, j’aurais toujours cette peur de perdre cette personne, comme j’avais perdu Noah. Me retrouver à nouveau seule. Pourtant, Lucy avait besoin d’un père. Pas n’importe qui, mais une figure paternelle. Je repris mes esprits. « Je ne peux pas vraiment te donner de conseils concernant ces deux hommes. Je n’ai connu que Noah dans ma vie. Et je n’ai aucune idée de si je serais capable un jour d’être avec quelqu’un d’autre. Et je n’ai que vingt ans. » Soudain, mon quelqu’un d’autre me fit penser à Koda. J’avais connu quelqu’un d’autre. Une expérience totalement différente. Une expérience avec une femme. Unique et troublante. Je n’en avais parlé à personne, pas même à ma meilleure amie. Et je ne comptais pas en parler. Je n’avais pas reparlé avec elle depuis. C’était comme si nous nous fuyons. Au fond, ce n’était pas plus mal. « Je sais juste que tu dois garder la tête haute. Sois forte. Et sois honnête avec ton copain. Il a le droit de savoir si tu veux toujours être avec lui. Fais toi confiance, et fais lui confiance aussi. Je ne le connais pas, je connais aucun de ces deux garçons, mais tu leur dois d’être honnête. » J’avais eu un sourire. « Lorsque j’ai rencontré Noah, c’était de notoriété public que ma famille avait toujours été pauvre. Sauf que c’était encore pire que ce que les gens pensaient savoir. Je l’ai dit à Noah. Il était si riche comparé à moi. Pourtant, il m’a acceptée et soutenue. Alors que sa mère m’a rejetée à la seconde où elle m’a vue. Il a tout quitté pour moi. » Je ne savais pas vraiment pourquoi je lui racontais ça. Les mots sortaient de ma bouche sans que je ne les contrôle vraiment. Je lui racontais mon histoire pour, peut-être, qu’elle s’y reconnaisse et puisse garder la tête haute, qu’elle puisse ne plus avoir honte de sortir. « Ce n’est pas à toi d’avoir honte. Crois-moi. » Ceci, j’avais mis du temps à le comprendre. Noah m’y avait aidée mais pas seulement. Étonnamment, les gens qui parlaient de moi après sa mort m’y avaient aidée aussi. Je m’étais d’abord senti coupable, comme ils le désiraient, avant de comprendre que ce n’était pas de ma faute, que je ne devais pas avoir honte.

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Poppy-Ann & Sutton
    we used to be friend, remember ?

Qui aurait pu croire que parler de l'hypocrisie humaine puisse être amusant. Surement pas Sutton. Pourtant, c'était bel et bien ce qu'elle était en train de faire avec Poppy. Et le plus naturellement du monde avec un verre de vin à la main. « Mais ça va pas la tête ?! Ils veulent contempler la misère des autres, pas la vivre. » Sutton eut un petit rire. Pourtant Poppy ne faisait que souligner une vérité évidente. C'était comme tout ses riches qui envoyaient de l'argent pour aider les pays pauvres, mais combien avait pris leur courage à deux mains et était allé directement les aider à batir des maisons, des écoles ou des hôpitaux. Malheureusement, la grosse majorité de ceux qui osaient faire ce geste étaient ceux qui savaient ce que c'était que de ne rien avoir. Comme toutes Gloria du monde qui ne savait pas ce qu'était que d'avoir une vie semée d'embuches. Alors elles suivaient les problèmes des autres, comme un bon feuilletons. Mais malheureusement ce n'était pas de la télé, mais la réalité. Comme ce qu'avait vécue Poppy-Ann. Ou ce Sue racontait maintenant à son amie.

En venant, elle ne voulait pas raconter son malheur. Elle avait espéré pouvoir l'éviter. Mais finalement, parler à quelqu'un qui comprenait, cela lui faisait du bien. Comme la première fois qu'elle avait été au groupe de paroles. Mais là-bas, on parlait d'un autre degré de ce qui lui ait arrivé. On parlait d'agression, de la peur qu'elle créait en nous. De cette confiance qu'elle détruisait. Avec Poppy, elle pouvait parler du regard des autres, de ce qu'il créait aussi en elles. Des dégats tout aussi irréversibles que les traumatismes. Sue parla donc. Elle ne donna pas beaucoup de détail sur l'agression en elle-même, ce n'était pas l'important dans cette discussion. Mais elle s'étonna à parler de Leith et de Caleb. « Je ne peux pas vraiment te donner de conseils concernant ces deux hommes. Je n’ai connu que Noah dans ma vie. Et je n’ai aucune idée de si je serais capable un jour d’être avec quelqu’un d’autre. Et je n’ai que vingt ans. » Elle n'avait que vingts ans, pourtant Sutton avait l'impression qu'elle en connaissait plus sur l'amour qu'elle même. Tout simplement parce que même si elle n'avait eu qu'une relation de sa vie, celle-ci avait été plus forte que toutes celle que Sutton avait connu. Poppy avait connu le vrai, le véritable amour. Sue savait combien il était rare et difficile de le trouver. Mais le dire à son amie ne la consolerait pas et ne l'aiderait pas. Elle n'avait que 20 ans, elle devait garder l'espoir de retrouver l'amour un jour. Tout le monde devait garder cet espoir. « Je sais juste que tu dois garder la tête haute. Sois forte. Et sois honnête avec ton copain. Il a le droit de savoir si tu veux toujours être avec lui. Fais toi confiance, et fais lui confiance aussi. Je ne le connais pas, je connais aucun de ces deux garçons, mais tu leur dois d’être honnête. » Le problème, c'est qu'elle n'avait pas la moindre idée de ce qu'elle voulait. Une part d'elle ne voulait pas se détacher de Leith pas totalement. Elle avait l'impression qu'il restait l'espoir qu'une jour, tout redeviendrait comme avant. Qu'elle pourrait se reconstruire. Mais Caleb... Elle n'avait pas plus envie de le voir quitter sa vie. Il avait beau être aussi blessé par la vie qu'elle,ses dernières semaines elle ne se sentait humaine qu'avec lui. Quand il la faisait taper dans ce fichu sac à la salle de sport. Même quand il la repoussait. Mais elle savait aussi qu'il ne voulait mener cette histoire nulle part. « Lorsque j’ai rencontré Noah, c’était de notoriété public que ma famille avait toujours été pauvre. Sauf que c’était encore pire que ce que les gens pensaient savoir. Je l’ai dit à Noah. Il était si riche comparé à moi. Pourtant, il m’a acceptée et soutenue. Alors que sa mère m’a rejetée à la seconde où elle m’a vue. Il a tout quitté pour moi. » Sue avait su que l'histoire de Noah et Poppy n'avat pas été simple, mais pas à ce point là. Sans même avoir rencontrer la mère de Noah, elle la détesta immédiatement. Qui pouvait rejeter Poppy ? Il ne fallait pas être humain, c'est tout. « Ce n’est pas à toi d’avoir honte. Crois-moi. » Sutton laissa échapper un soupir. « Je suis pas sure que ce soit vraiment de la honte que je ressens. Je suis plus perdue qu'autre chose.... » Et elle détestait ça. Ne pas être sure de ses choix. Ne pas savoir la marche à suivre. Sa vie avait toujours été parfaitement claire jusque là. Et maintenant tout s'embrouillait. « Avant l'incident, je me serais tout simplement jetée dans les bras de Leith. Il est tout ce dont j'ai rêvé. Drôle, intelligent, attentionné. Mais seulement c'est arrivé. Et je crois que je ne suis tout simplement plus la même, tu comprends ? » Comment pouvait-elle comprendre quand elle m'aime ne se comprenait plus. « Il est le prince charmant, mais je ne suis pas sure d'être toujours une princesse. Je n'ai plus envie d'être sauvé. Je veux être une guérrière. Et cet autre type... Il passe sont temps à m'énerver, me pousser dans mes retranchements. » Les lèvres de Sutton s'étirèrent en un sourire étrange. « Et ça fait un bien fou. » C'était bien le cas. Elle appréciait de pouvoir encore se mettre en colère. De ne pas être juste cet être rongé par la peur. « Mais et si tout était passager. Quand j'irais mieux, peut-être que je ne voudrais plus être guérrière... Je ne sais tout simplement plus. » Elle avala une nouvelle gorgée de son vin. Comme pour se laisser le temps de réfléchir. Elle tourna finalement de nouveau son regard vers Poppy. « Par contre, toi, tu n'as pas à avoir honte. Et ne crois pas non plus que tu as arraché Noah à sa famille. Tu étais sa famille. Si ses parents n'étaient pas capable d'accepter ça, alors c'est eux qui l'ont repoussé. » C'était bien une des choses qui faisaient qu'elle aimait tant ses parents. Jamais ils ne se permettraient de lui dire qui elle doit aimer. Oh, sa mère le lui dirait si elle déprouvait, mais elle finirait par accepter. Tant que sa fille était heureuse. « Et encore aujourd'hui, s'ils ne connaissent leur petite-fille, ils ne peuvent que s'en prendre à eux même. » Sutton espérait vraiment de tout son cœur que son amie ne vivait pas avec ce genre de culpabilité. Elle méritait mieux que ça.

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